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Les mères portent sur les reins , comme
jxos mineurs , une peau qui leur couvre la
partie postérieure , mais qui, étant mince
et flexible , se prête au trémoussement des
chairs et s’agite comme elles. Lorsqu’elles
sont en marche et qu’elles ont des enfans,
encore trop petits pour les suivre, elles les
placent sur leur croupe. J’en ai vu une courir
ainsi et l ’enfant, âgé de trois ans et
posé debout sur ses pieds , se tenoit derrière
elle , comme un jockey derrière un
cabriolet. C’est la même dont je place ici
la gravure.
Avec cette difformité monstrueuse , qui
croiroit que les Houzouânasses ont la main
et le pied très-mignons j que leur bras est
d’une forme ravissante ,, et que ces parties
de leur corps sont vraiment parfaites î Obligées
de suivre leurs maris dans leurs immenses
courses, elles portent des sandales,
ainsi qu’eux 5 et comme e u x , se coiffent la
tête d’un bonnet de peau de jackal. Elles
sont de même entièrement nues y et ne portent,
par-devant, qu’un très-petit tablier
de pudeur 5 et sur le côté , qu’un étui en
bois, en ivoire ou en écaille de tortue ,