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 onne  des  fimians pour  visiter  toutes  les  
 oasis : ,1 ajouta qu’ayant tout vu à Syouah,  nous 
 voulions  tout  voir  ici*  et  il  finît  ^  a   î  
 n„’;i  **  r  r  n  déclarant 
 q mi était mamlouk du pacha. Aussitôt les Arabes 
 ^adoucirent,  et  ils changèrent  de  ton  au point 
 de dire quds étaient prêts à  nous obéir en  toute 
 chose  Les  chefs  d’el-Mcdych  nous firent  des 
 reproches  de  ce  que nous  n’étions  pas  venus 
 habiter  leur  village,  et  ils  nous  offrirent  leurs 
 1m71 aOiTsCoAnnsn 
 En  sortant  d’el-Mendych,  je visitai plusieurs  
 anciens  aqueducs. H y en  a  dix qui occupent la  
 partie du  sud-est;  ils prennent leur origine dans  
 la montagne : le rocher  est  escarpé,  et  s’élève  
 a p ic   d e s   à  10 mètres  au-dessus des terres  cufi  
 tivees  . Huit de  ces aqueducs apportent encore  
 leurs eaux aujourd’hui ; les deux autres sont corn-  
 es p a rla  négligence des habitans.  De distance  
 en  distance,  des  soupiraux  ont été  percés dans  
 le roc perpendiculairement, pour faciliter le nettoyage  
 et l’entretien  des  conduits.  Lés  habitans  
 ignorent  de  quel  endroit  partent ces aqueducs-  
 ils craignent même de s’y introduire. J ’en décrirai  
 tcj  un  des  principaux.  Ayant  inutilement  de- 
 V ° yez Ie P1™  topographique ,  planche X L I, lVof.  II. 
 m a n d é   des renseignemens  sur  l’étendue  de  ces  
 constructions  souterraines,  et  ne  pouvant  rien  
 apprendre  de  certain, j’essayai  de pénétrer dans  
 celui des canaux qui me parut le plus praticable  .  
 J e  descendis  sur le  bord du réservoir ,  où  il  n’y  
 avait  que  quelques pieds  d’e au , parce que  cette  
 eau s’écoulait à mesure sur les terres. Ce réservoir  
 a 20 mètres de  circonférence  et  1  mètre et  demi  
 de profondeur ;  autour,  la  terre  est  argileuse et  
 plantée  de jeunes  dattiers. Le conduit, en partie  
 comblé,  n’a  plus  qu’une  hauteur  de  72  centimètres  
 sur 50  de  large ;  à  l’aide  d un  flambeau ,  
 je  parcourus  l’aqueduc  dans  une  longueur  de  
 40  mètres  [1 2 3   pieds  environ] :  l’eau y courait  
 avec  rapidité ;  elle  était  fraîche  et  délicieuse  à  
 boire ,  quoique ferrugineuse. Je passai sous trois  
 puits  ou  soupiraux,  creusés  verticalement dans  
 le  roc,  jusqu’au  soi  du  désert  :  probablement  
 ces ouvertures ont servi,  lors de la construction,  
 pour extraire les déblais. J ’observai que l’aqueduc  
 était  dirigé  au  sud  quelques  degrés  ouest.  A  
 mesure  que  j’avançais,  le passage  devenait plus  
 encombré  :  fatigué  de  la  position  incommodé  
 dans  laquelle  j’étais  ,  courbé  sur  le  fond  d’un  
 canal haut de  moins de  2  pieds  et  demi,  je  re- 
 *  Voyez  la même  planche -,  au  point f .