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 nous  découvrîmes  les  montagnes  de  Semneh,  
 à  cinq  heures  de  distance :  j’étais  impatient  d’y  
 arriver,  car mon  guide  m’avait  dit  qu’d y  avait  
 dans  ce  iieu  des  ruines  intéressantes.  La route  
 était escarpée,  et  pénible  pour  nos  chameaux ;  
 on  trouvait sur  íes sabies beaucoup  de  fragmens  
 de  quartz  hyaiin. 
 Après avoir traversé ces déserts pendant trois  
 heures  et demie,  nous  descendîmes  au  Nil par  
 une  belle  vallée ;  je  revis  le  fleuve  couvert  
 d’une  multitude  de  rochers,  et  Ourounârti,  
 longue île qui se  compose d’une  suite de rochers  
 d’une assez  grande  élévation ; Nous continuâmes  
 à longer le Nil. Au  niveau  du  désert, j’observai  
 les  restes  d’une longue muraille  construite  probablement  
 par íes anciens pour arrêter íes sables,  
 qui depuis  ont  envahi  en  grande  partie  le  peu  
 de  terres  susceptibles  de  culture.  Aussitôt  
 qu’on a passé fîïe d’Ourounârti,  on  trouve  celle  
 de Kag-Engirah,  qui  est plus  petite. Au-dessus  
 de  ces  deux  îles,  ie  Nii  se  resserre  de  nou-  •  
 veau:  nous ne  l’avions pas  encore vu  si  étroit •  
 sa  iargeur  n’excède  pas i une  portée  de  fusil, 
 A  une  demi-lieue. : au  sud ,  nous  arrivâmes  au  
 petit temple de Semneh,  à  cinq heures du  soir,