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m’affectaient en ce moment. Mes Arabes s’arrêtèrent
pour faire ie salut d’usage; iis tirèrent
quelques coups de fusil en poussant des cris de
joie.
Ici, j’observai mon baromètre,pour essayer de
déterminer ia hauteur de ia chaîne qui domine
cette partie de la vallée : ia descente est d’une
petite demi-lieue, depuis ce point où ia montagne
est ouverte, jusqu’à Syout. J e plaçai mon
baromètre: à huit heures 10 minutes, au sommet
de ia chaîne, il marquait 742mm,40; ie thermomètre
du baromètre, 22°,7 ; le thermomètre libre,
22°,5 : à huit heures 30 minutes, au bas de ia
chaîne, le baromètre marquait 752ram,70; ie
thermomètre du baromètre, 24°,9 ; ie thermomètre
iibre, 24°,9. On peut conclure de ces observa-
. tions , que cette partie de ia chaîne est élevée de
121 mètres [ 372 pieds] environ au-dessus du niveau
de ia vaiiée. A neuf heures nous atteignîmes
ïes terres cultivées; Là, nous rencontrâmes une
femme bédouine qui portait sur sa tête un vase
d’eau; nous ia priâmes de s’arrêter. Eiiecontempla
un moment notre caravane épuisée de fatigue :
nos chameaux maigres et se traînant avec peine,
nos figures pâïes , nos çArabes couverts de poussière,
tremblant la fièvre et abattus, iui firent
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