quelques dattiers et queiques doums au bord
de I île, tandis que les hauteurs, hérissées de
roches noires et arides, sont couronnées de
ruines en briques crues ; à son extrémité méridionale
, plusieurs rochers forment une petite
cataracte qui ferme le Nil et présente une perspective
assez intéressante. Le passage des barques
a lieu encore ici sur la rive orientale. En
face de cette île, ia route est * à pic sur un roc
escarpé : i eau et les sables poussés par les
vents sur ces rochers, leur ont donné, avec
le temps, un beau poli. Plus loin, le Nil s’élargit
un peu ; mais il est en grande partie
couvert par des rochers , au milieu desquels
quelques herbages végètent à fleur d’eau. Tous
ces parages du fleuve présentent l’aspect le
plus sauvage.
A. onze heures, nous dûmes remonter vers
le désert dans le sud-ouest ; mais suivant tou jours
le Nil d assez p rès, nous passâmes les monts
Fedr sur la rive droite, e t , sur la gauche, Sarâs,
nom donné aux deux rives du Nil dans cet
endroit. De moment à autre , nous avions en
perspective les sommets rembrunis des montagnes
opposées. Durant une heure , nous
fûmes entourés de monticules : enfin la vue