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 habitans  disent  qu'elle  est  plus  chaude  la  nuit  
 que  le  jour. 
 A  35  mètres  à  l’est  30  degrés  sud  de  cette  
 source,  est  une  excavation  souterraine  qui  se  
 reconnaît  aujourd’hui  à  une  seule  ouverture,  
 pratiquée à la superficie du soi :  elle est de forme  
 circulaire.,  de 22 mètres de  circonférence  et de  
 8 mètres de hauteur ;  cette  excavation a été  pratiquée  
 dans  la  pierre  de  grès,  de  la  main  des  
 anciens.  Je  pense  que  c’était  iin réservoir  pour  
 ies eaux dé la grande source décrite  ci-dessus ;  il  
 est aujourd’hui à sec et en partie comblé. 
 Au sud-ouest  du village du Qasr, est un autre  
 aquéduc  des  pius  grands  que  j’aie  vus * ;  il  est  
 facile  à  visiter,  un  homme  pouvant  marcher  
 droit dans  les  conduits.  Iï  y  en avait  deux,  fun  
 au-dessus  de i’autre : peut-être le second a-t-il été  
 fait,  parce que  le premier  était  trop  élevé  pour  
 donner la quantité  d’eau suffisante. Aujourd’hui  
 faqueduc  n’apporte  plus  d’eau ;  la  source  est  
 une  excavation  de  15 mètres  de  circonférence,  
 sur  8  mètres  de  profondeur,  et  actuellement  
 comblée  ;  on  compte  dix  soupiraux  sur  une  
 étendue  de  55  mètres. 
 *  Voyez,  en d  sur le  plan  topographjque. 
 C H A P IT R E   XI. 
 Rencontre  de  M.  Hyde,  an  Q a s r .-A r c   de  triomphe. -  Commerce  
 avec  l’Égypte.  -  Ignorance  du  peuple. -  Compositxon  
 du sol, calcaire, gréa, roche volcanique.-EI-Hayx, dépendance  
 de  la  petite  oasis.  -  Oasis  de  Farâfreh.  -  Les  Arabes  en  
 refusent l’entrée. -  Examen des firmans du  voyageur. 
 Le 4 février,  des Arabes vinrent m’annoncer  
 l’arrivée  d ’ u n   Européen, Avec  quel  empressement  
 je,me  rendis  à sa  tente ! IIest  si  peu probable  
 et  si  rare  que  deux  voyageurs  européens  
 viennent  à  se  rencontrer  dans  ces  immenses  
 déserts !  il  est si doux pour eux  de converser ensemble  
 ! C’était un Anglais, M. H y d e, qui r apres  
 avoir visité les antiquités de  l’Égypte et une partie  
 de  celles  de la  Nubie,  s’était rendu  à  l’oasis  
 de  Khargeh  et  à  celle  de  Dakheï.  M.  Hyde  
 supportait facilement les privations et les fatigues  
 du désert ;  il  me  parla  de  la vive  surprise  qu’il  
 venait d'éprouver en voyant  le  granjl  temple  de  
 Khargeh ;  les  voyageurs  mettent  aujourd hui  
 un  grand  empressement  à  parcourir  1 oasis  dé  
 Thèbes,  et ils  oublient  les  privations  et  les f a tigues  
 du désert. Déjà, en un an, cinq voyageurs 
 v l c ï f p   CP.ttO  O aS IS .