
f 4 ÎN T R - 1 L A S C IE N C E D E S M E D A IL L E S . C hap IV
a une once ï la loi Papina lui ôta encore bientôt la moitié de ce noid, f
rien commuer defon prix extrinféque. Les divifions de l’A s effiiyèfent9 pro'
portion les mêmes diminutions. ^uyerent a pro-
L A s réduit a deux onces s s’appella A s Sextantarius ou SextantSlh T »
Semis,ou ledehu-^j fut d’abord de fix onces : 1e Z ,ie ,/0uierieLLrWj L
OTtre onces.- le Qmdraas, ou le ooe.rtde Ï A , de crois onces T Z t ' J
"ou le fixième de T Àc HGKS« ■ ^ onces, oc le o extans 9
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différentes de Y A s • k l L r l n f e É & 9 1 9 G l " ™ ™ f e
Voici ce o u ilf f V^nrlr “ r “ “ “ f l g t t t f SU1 en détermine la valeur,
au i ' r ’pft o - r ^ ^ence fur ces pièces. A u numéro i . on voit un boeufe
s , h“ - f dn chT
& un Cavalier fur l'autre. au . T ’e l f k T d ut cheva! K un des revers.
& au revers rVfl- j 5 1 . c *a tete de Flore couronnée de tours
publics fautoient adrokemen^^ ’ *Wd[é\ P ef u[tores > qui dans les Jeux
trois autres Médailles qui font f 6 aiîǰ lent d un c^eval fur un autre- Les
expliquées ailleurs. * 4 f o n t fo u s le s numéros 1 9 . 1 0 . a i . & i 2 . fonc
dÆl 4 5' ne fut que foixante-deu# ans après,
lavoir
DE L’ANTIQUITÉ DES MÉDAILLES ’ gs
fàvoîr en J 4 7 , fous les Confuls C . Clâudius N e ro , & M. Livius Salinatôr
■ que Ion commença d’en frapper en or. Telle efi: l'opinion la plus commune
fur ces deux fortes de Monnoies.
Néanmoins M. Chifflet, connu pouf un Fortune fort verfé dans la
Science des Medailles, a prétendu faire remonter beaucoup plus haut la
fabrique des premières Monnaies fur les trois métaux. Il fonde fon fenti-
ment fur plufieurs raifons. Premièrement, par rapport au bronze, il dit que
Pline lui-même a reconnu que la marque des Monnoies de ce métal a précédé
l’ufagè des anneaux, qu’il affure avoir été établi avânt le règne de
Numa Pompilius. A l’égard de la Monnoie d’or & d’argent, il foutient qu’il
eût été, finôn impoffible, du moins très-difficile aux Romains de s*en paffer
pendant desfiècles entiers, après que leur commerce eût été lié &bien établi
avec les Peuples étrangers, & nommément avec les Grecs. Il ajoute que les
Romains s’en fervirent en effet dès les premiers temps de la République ; il
en donne pour preuve quelques traits de l’Hiftoirè, comme celui de ia jeune
Tarpeïa , qui livra le Capitale aux Sabins, pour prix d’une fortune payable
en Monnoie d’o r, & celui de la Sibylle, qui demanda à Tàrquin l’ancien
trois cens Philippiques, pour deux exemplaires des livres Sibyllins. Ces
Philippiques étoient des pièees d’or frappées en Macédoine, fous le règne
de Philippe. M. Chifflet cite encore plufieurs exemples, qui iraient à prouver
que les Romains fe fontfervi de Monnoies d’or & d’argent , au moins étrangères
, pendant le règne de leurs premiers Rois. Il dit de plus que. le R o i
Servius-Tullius fit fabriquer & marquer de la Monnoie d’argent pour l’ufage
de la V i l l e , i l s'appuie fur le témoignage de Varron. Enfin il affure qu’il
a vu une pièce d’argent de T . Minucius Augurinus, qu’il croit être celui
qu’on éleva au Confuiat avec Lucius Pofthumius, l’art 448 de Rom e , trente-
fept ans avant le Confuiat d’Ogulnius & de Fabius,
A ces preuves on pourrait ajouter que fur la fin du troifième fiècle de
R om e , le Sénat fit la fameufe députation des Decem-virs, quelle envoya
en Grèce, afin d’y apprendre & recueillir les loix les plus fages &■ les plus
utiles pour en former les douze tables, qui devinrent la bafe du droit Ro main.
O r eft-il croyable que ces Députés aient borné leur attention à rechercher
ces lo ix , & qu’ils aient fermé les yeux fur l’ufage de la Monnoie d’or
& d’argent, qui étoit établi depuis quelque temps chez les Grecs ? Un Peuple
auffi fage, auffi attentif, auffi vigilant & aufîï dévoué pour le bien public que
l ’étoit alors celui de Rome , auroit-il continué à négliger, pendant l’efpace
de plus d’un fiècle après cette députation, l’agrément, la commodité1, la
gloire & le profit qui réfultent dans un État du droit de frapper Monnoie a
un coin qui lui foit propre ?
Voila ce qu on peut oppofer au fentimêrtt qui fixe l ’époque de la fabrique
des Monnoies d argent au temps du Confuiat d’Ogulniüs, & celles d’or
foixante-deux ans plus tard ; mais il faut avouer que ces. raifônnemens, quoC
que fpecieux, ne font pas fans réplique. O n peut répondre fommairement à
M-Chifflet, i°. que la Médaille d’Augurirtüs, qu’il à pu voir, eft peut-être
antique & autentique, fans qu il foit certain qu elle ait été frappée de fon
vivant ; les exemples de ces fortes de pièces , frappées après ia mort de ceux
a 1 honneur de qui on les a fait graver, ne font pas rares parmi les Confulaires.
1°. N eft-il pas furprenant que jufqu’ici on n’ait encore trouvé aucune autre
piece de Monnoie que celle d’Augurinus, pour appuyer lé fentiment qui
» it remonter jufqua lu i , & même plus haut, l’époque des Monnoies d’or :
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