& l’on a jugé du poids par les réfiflan ces qu’on a trouvées:;'
cette mefore ne pouvoit être que très - imparfaite, &
d ’ailleurs n’étant pas du même genre que le poids, elle
ne pouvoit s’appliquer à tous les cas; on a donc enfuite
cherché à mefurer les poids par des poids, & d e -là
l’origine des balances de toutes laçons, qui cependant
peuvent à la rigueur fe réduire à quatre efpèces ; la
première, qui pour peler différentes malfes, -demande
différens poids, & qui fe rapporte par conféquent à toutes
les balances communes à fléau loutenu ou appuyé, à bras
égaux ou inégaux, &c. la féconde, qui, pour différentes
malfes , n’emploie qu’un feu! poids, mais des bras de
longueur différente, comme toutes les efpèces de flatères
ou balances romaines; la troifième elpèce qu’on appelle
pefon ou balance à reffort, n’a pas belbin de poids, &
donne la pefànteur des malfes par un index numéroté ;
enfin la quatrième elpèce efl celle où l’on emploie
un feul poids attaché à un fil ou à une chaîne qu’on
fuppolè parfaitement flexible, & dont les différens angles
indiquent les différentes pelànteurs des malfes. Cette
dernière forte de balance ne peut être d’un ulàge commun,
par la difficulté du calcul & même par celle de la mefùre
des angles; mais la troifième forte dans laquelle il ne
faut point de poids, efl la plus commode de toutes
pour peler de greffes maffes. L e fieur Hanin, habile
Artifle en ce genre, m’en a fait une avec laquelle on
peut peler trois milliers à la fois, & auffi julte que l ’on
pèle cinq cents livres avec une autre balance.
des p r o b a b i l i t é s
D E LA DU R É E DE LA V IE .
ï , A connoiffance des probabilités de la durée de la vie,
efl une des choies les plus intereffantes dans 1 Hifloire
Naturelle de l’homme; on peut la tirer des Tables de
mortalité que j ’ai publiées (a). Plufieurs perfonnes m ont
paru defirer d’en voir les réfultats en détail, & les applications
pour tous les âges, & je me fois détermine à les
donner ici par fopplément, d’autant plus volontiers que
je me fois aperçu qu’on fe trompoit fouvent en raifonnant
for cette matière, & qu’on tiroit meme de fauffes inductions
des rapports que prélèntent ces Tables (b).
(a) Hifloire Naturelle, tome II , pages 590 & fuiv. édition in-4. ;
& tome IV, pages 3 8 5 & fmv. édition in-i 2.
(b) Nota. II s’eft gliffé plufieurs fautes , qu’il efl néceffaire de
corriger avant tout.
Hifloire Naturelle, Jècond Voliime, édition in-quano.
P age s9 ° 7-' carré de l’avant-dernière colonne tranfverfale, V 16y 9;
. tiftli *73 9-
Ibid, au 5.' carré de la dernière colonne tranfverfale, 1 2 4 7 7 ; lifel 1 3477*
Page S92 Iau 81 carré de la dernière colonne tranfverfale, 97935 ffil
9791*
Page ƒ93 , au a.3 carré de la dernière colonne tranfverfale, 9 245 5 “fcl
9225.
Ibid, au 5.' carré de la dernière colonne tranfverfale, 8770; Hfel 8780.’
Ibid, au 7 , ' carré de l’antépénultième colonne tranfverfale ,1 5 8 1 11 -*