effet un lieu où il y a , comme à Montbard, beaucoup
plus de peuple que de bourgeois.
2.0 Il naît plus de filles que de garçons, & e ’eft ici
le premier exemple que nous en ayons , car à Montbard
le nombre des nailfances des garçons & des filles n’efl:
qu’égal, ce qui fait préfumer qu’il y a encore plus de
peuple à Vitteaux proportionnellement aux bourgeois.
3.0 Il naît ici environ un quart plus d’enfans qu’il
ne meurt de perfonnes, à peu-près comme à Montbard.
4 .0 Il meurt plus de femmes que d’hommes, dans la
proportion de 83 à 7 1 , c ’efl-à-dire de près d’un huitième,
parce que les femmes du peuple travaillent prefque
autant que les hommes, & que d’ailleurs- il naît dans cette
petite ville plus de filles que de garçons.
5 .0 Comme elle eft compofée prefque en entrer de
petit peuple, la cherté des grains, en 177 1 , a diminué
le nombre des mariages, ainfi qu’à Montbard où il n’y
en a eu que quatre, & à Vitteaux fix, au lieu de treize
ou quatorze qu’il doit y en ayoïr, année commune, dans
cette dernière ville.
JÏTAT des Naijfances , Mariages lr Morts dans le bourg
d ’ËpoiJfes, lr dans les villages de Genay g Marigny-le~
Cahouet à" Toutry, bailliage de Semur en Auxoisj. depuis
17 7 0 jufques ér compris ryyf , avec leur population
aüuelle.
près dix-huit enfans ; ainfi les villages, bourgs & petites
villes où il y a beaucoup de peuple & peu de gens
aifés, produifent beaucoup plus que les villes où il y a
beaucoup de bourgeois ou gens riches.
2.0 Il naît plus de garçons que de filles, dans la
proportion de 2? à 23 à peu-près.
3.0 Il naît plus d’un quart de perfonnes de plus
qu’il n’en meurt.
4.0 Il meurt un peu plus de femmes que d’hommes;
y.° Le nombre des mariages a été diminué très-confidérablement
par la cherté des grains en 1771 & 1772.
6.° Enfin, la population d’Epoiffes s’efl trouvée, par
un dénombrement exaét, de 1001 perfonnes; celle de