D e l ’autre part, ci..........................
Saint-Agnan, pour trois ans. ...............................
Cencerey, pour trois ans........................................
Marciliy, pour trois ans................, ......................
Blanot, pour trois ans..............................................
Saint-Didier, pour trois ans..................................
Miriery, pour trois ans............... ...........................
P refly , pour trois ans................. . .........................
Brafey, pour trois ans........................... .............
A i f y , pour trois ans.................................................
Noidan, pour trois ans............................................
Molphey, pour trois ans...................................
Viiien, pour trois a n s ............................................
Charnÿ, pour trois ans............................ ..
T o t a l ............
Garçons. F IL L Es .. .
2 3 8 . 2 6 6 .
3 4 . 37-
2 9 . 35-
2 3 . 2 4 .
2 2 . 2 4 .
2 I . 2 5 .
1 9 . 2 9 .
1 9 . 2.6.
1 8 . 2 1»-
l 7 - 2 4 .
£. I J. 2 9 .
‘ * 3 - ’ 1 4 .
J O. 1 4 .
I O. ' 3-
OO
OO
’'t'
—
581 .
L e nombre total des filles pour trois ans étant c 8 i ,
& celui des garçons 4.88; il eft, par conféquent, né
prefque un fixieme de filles plus que de garçons, ou fix
filles pour cinq garçons dans ces dix - huit paroifTes.
D ou il refiilte 2. que dans les vingt-une autres paroifîes,
où fo trouvent la ville de Saulieu, le bourg d’Aligny &
les autres lieux les moins pauvres de ce Bailliage, il eft
né 1077 garçons & 897 filles, c ’eft-à-dire, un cinquième
de garçons plus que de filles.
3. Que le nombre des mariages n’ayant été que de
1 1 7 en 1 7 7 1 , au lieu qu il a été de i 81 en 1770, & de
150 en 1 7 7 2 ; on retrouve ici, comme dans le bailliage
d Auxois, que cela ne peut être attribué qu’à la cherté
des grains en 177 1 ; & comme ce bailliage de Saulieu
Na i s sances , M a r i a g e s , ifc. 301
eft beaucoup plus pauvre que celui de Semur, le nombre
des mariages qui s’eft trouvé diminué d’un quart dans le
bailliage de Semur, fe trouve ici diminué de moitié par
la misère de cette année 17 7 1 .
4.0 Que trois mariages donnent dix-huit trois quarts
d’enfans dans ce même Bailliage, où il n’y a , pour ainfi
dire, que du peuple, duquel, comme je l ’ai dit, les
mariages font toujours plus prolifiques que dans les
conditions plus élevées.
Q u ’il meurt plus de femmes que d’hommes, par
la raifon qu’elles y travaillent plus que dans un diftriél
moins pauvre, tel que celui de Semur, . où il meurt
au contraire plus d’hommes que de femmes.
6 ° Qu’il naît plus d’un tiers d’enfans de plus qu’ii
ne meurt de perfonnes dans ce. Bailliage.
7 .0 Que le nombre des morts s’eft trouvé beaucoup
plus grand dans l’année 1772., comme dans les autres
diftriéts, & par les mêmes raifons.
Si l’on prend le nombre moyen des morts pour une
année, on trouvera que ce nombre dans le bailliage
de Saulieu, eft de 739 j-, & que ce nombre dans le
bailliage de Semur, eft 1281 f , dont la fournie eft
2020 ~ji or le dernier de ces Bailliages contient quatre-
vingt-dix-neuf paroifTes, & le premier trente-neuf, ce quf
fait pour les deux, cent trente - huit lieux ou paroüTes.
Or,fùivant M. l’abbé d’Expilly,toutle royaume de France
contient 41 mille paroifTes; la population dans ces deux
bailliages de Semur & de Saulieu, eft donc à la population