F
1703.
IS. Mai.
Alinda-
Locka,
Ue.
pouvant
eaux, qu
de tems e
rain, qui
de la terre,
li rempli de
endroits .
trer. Ton
neur à d
préi
pû
Y A
ce des ! fi
tagnes
pour
• V o
•efifter à la violenr
tombent dei
1 tems. Outre que le terell
deffous la iuperficie
:ft fi pierreux & même
roche v i v e en plulieurs
qu'on n'y peut pene-
: cela a obligé l'entreprefifter
de Ibn entreprife
enir le chagrin qu'il
E S
Pendant qu
Ne
nspa •enusjufq
3US fervat
, à la fave
)ile
cours de la riv
rames,en faifai
ící par j o u r , c'e
;s peu de
oie
d - à -d
:s. L e dix-feptième ;
traverfàmes la riviere
à 90. werjles de l a d er
nous avions paffé, &
contrâmes une grande
C z a r , laquelle venoit
j e deiïïnai en cet endroit
qu'on trouvera au num. 30
Sur les onze heares, nou
is eûmes
i venoit
obligez
.chaque
pas d'arherla
une violente tempête, qu:
des montagnes , &: fûmes
d'emploier deux hommes à
rame,lefquels ne laiffc
les là:
notre
ice du
Se à force de
ron
1-e en24.heuu
matin nous
d e BoMocka,
•niere v i l le où
nous y renbarque,
du
à'Aftracan.
ne vue
les autres y é^
toient occupez , je
montagne , pour y ch
fieiirs & des herbes j m
étoit brillé & flétri. Oi
faifoit fi grand vent, q,
de la peine à fe fouten,
m'obligea à m'en retourr
vite. Je trouvai en chen;
herbes
• la
des
eia il
703.
7. Mji.
& cela
& fur les plantes flétries du
des papillons,bleus par de-
& d'
(Ibus. J'en pris
utres de diff'erer
importai à caufe
" bleu marqueté
•is un, & quelolori
Le
voir bien de la
barque de don
gauche. Nou
peine àempé
1er d e l ' a u t re
I fûmes mêm<
& de leur fin
renis continua di
d frc
heures du fc
& nous devi
pareillàmes
vâmes à 2. t
ntfa , où ne
m a t i n dtx-hu
notre
te '
aiTc
d
iute ;
Ile eft fi
bafl'e
tes couleurs,
de leur beau
ïularité.
même, avec
jufques fur les 8.
ir , que le vent baiifa
i t favorable. Nousapmmédiatement
& arrieures
du matin à Za- L»,
lUS refl:àmes jufques au J '
itieme, & continuâmes
u lever dufoleil. Cet-
1703
18. Mai,
g e z de l'att:
étoient dan;
tagnes; mai
ci une heurt
cher à des
l'eau au p
I le tems s'
après, noi
3ute , & t
ande Me,
La mont;
pointe ver;
palfage y eft fort et
•oit eft à 60. werftesi
coup de vent nous jel
; peu après , mais c
ne fut pas long-tems
ur l'eau. La tempête
toujours par un ve
mpagné de be;
IS fûmes nous mett:
ntagnes & attachai
de fois notre barqu
Enfuite, nous ail
!S la chaloupe , la 1
ivant approcher faut.
.rbre;
;dde
tanti
obli,
qu.
parut qi
de bois
xboi;
, & '
pri
mes notre
gauche la
linda-Loek
tellement 1
quel
endr(
U n e
terre
que I
ter ft
tant
acci
moi
Ci
bi
d;
poi
me
rouv:
nom m
Igne ai
lAe
t t e l f l e ,
oit. Cet
.Zantfa.
ta contre
Dtre barl
remony
fi: bon feu pour prep;
•ugmen
:t d'efl:
coup de pluie
à l'abri de
les une fe
: à des ar
mes àterr
arque n'ei
; d'eau. Oi
irer la cui-
;llc
vée: les
& ne fe '
le defl-eii
le
é e f i
une montagne
inceinte & me
une muraille
= tours. Le
fur le riva-
,ir de la ville.
:ft de pierre j
encore achec
que de bois,
petite d'i
irrée , avec
flanquée di
> s'étend
, partie
ipale é|
n'étoit
lutres 1
oientq
auti
:life
pas
e f o
à pi
n pafl-antl côti
)it au num. 31.
a la hauteur du 48. degré
nutes. Depuis là jufqu';
on trouve dans les bois
de regliffe, dont la tige
pieds de haut. L'ifle de
qui a ii.werftes de long
au-delà. Il y a derriere
un canal decommunicati
Don & le Wolga, que l'c
porte point de barqi
fis
J '
' È l le
imeft
beau
a 3. I
Scrp
eftui
cette
;oup
>u 4.
iske, L'aie de
, Serpin
Rnffims 1 t Serfinski
l'ifle. Enfuite les .
parûrent à nos yeux, &
¡trouvâmes fur les 10. heu
^werftes àe Zaritza-, paflai
à côtédeplLifieursifles. C
les montagnes s'éloignoien
en plus de nous , s'étendi
le pais jufques à Tzmog,
fle
•neutre le
1 dit qui
& que les
^ comme
.gnes difà
60.
idant
; plus
dans
dont
D E C O R N E I L L E LE
nous étions et
ore à 40. w t r j i îî
à 4. werjks de l a r ge
Nous eûmes après
:n poupe, mais fi vios
eûmes bien delapei-
cela le vent
lent que no
ne à empêcher i
donner contre ti
chaloupes donna
biigé d'en coupe
laiiTer couler à fonds
t pû pi
'il n'y a
uroii
i qu
evenir
voit qu
rti y a.
tirer 11
is & le
. e , qu
^ e j ' e n é t o i s fe
l'eau, pour en
chafl-equej'avt
l'autre chaloui
)tre barque d'aller
•re. Une de nos
nême fi rudement
lail , qu'on fut o-
• la corde & de la
Cependant
;ette perte,
un moment
.ntvû entrer
1 chien de
mettre dans
étoit plus
grande & meilleure. Il s'y mettoit
même des paifagers pendant la nuit,
la grande barque ne pouvant les contenir
tous. Nous arrivâmes , au
coucher du foleil j à Tzemgar-, à
2 0 0 . werftes de Zaritfi , l e v e nt
nous aiant favorifé ce jour-là. Cett
e v i l l e eft à 300. 'dsirfies à'A fir a-
1 fur une montagne à la droite de
viere. La premiere chofe qui
iffre à la vûe eft un corps de
dont on ne voitquelehaut.
trouve un femblable del'autre
cm
l a r
garde
côté, de bois, & en forme de
lanterne. La ville eft petite, &
ceinte d'une muraille de bois flanquée
de tours. Il n'y a rien de remarquable
au dedans, & que j . ou
8. méchantes maifons furie rivage.
Les Ruffiem voulûrent y aller, à ce
lue je croi,pou
'res quelque ar^
mafle pendant le m
'ent étant fort & 1
'iereviolent, nous
diftribuer
;ent qu'ils
i d e la ville,
1 deli
î mi
ixpauvoient
lauvaistems. Le
e cours de la ripoufl
aafl-ezloin
, & nous obli!
iller l'ani
îtoit pas
d
i s
le avan
d'y aile
tant efc
lots fe 1
la barq
Enfuite
loupe po
que nous reftâme
tagnes. J'y alla
d'approcl
à la rame
rpé il filili
lilfent dan;
e à terre
ils fe fervi
ill
:re; ma
afléz Í
revû a'
.ts de call
le cable
•t fe cafla.
vois conia
voiîr
d e l , ' i l le,&
Le rivage ét
que les mate»
l'eau pour tirer
avec des cordes,
irentde la cha-
. la ville, pendant
à l'abri des monaufli,
mais on ne
B R U N . 89
voulut pas me laifler entrer parce
qu'il étoit tard , & les foldats afiiftez
des paifans nous fermèrent la
porte au nez. Il eft vrai qu'ils nous
apportèrent du pain , de la biercj.
du lait & des oeufs à vendre. Tout
le monde étant revenu à bord , on
:hercha l'ancre inutilement pendant
la nuit, & on ne la trouva qu'après
qu'il fut jour. Cette ville n'eft
habitée que par des foldats, qu'on
y tient pour s'oppofer aux courfes
d e s Tartarus Kalmucks , q u i v i e n -
it quelquefois enlever le bétail
& courent jufques à Samara. Le
dix-muvieme nous continuâmes notre
route à force de rames,le vent
étant contraire. Nous vîmes en paffant
des montagnes efcarpécs, vertes
fur le haut, & les cotez fablonneux.
La riviere avoit un werfteàe
large en cet endroit. Enfuite nous
trouvâmes une grande bonde ou pêc
h e à 80. werftesàe Tzenogar. E l l e fe
Kajiankie , & le p o i f l b n y
:ft admirable. Ne
m golfe où le
avant dans les terres,
fait encore 11^. werfies
lâmes pendant la nuit,
mes notre route le %
pointe du jour. Le •
nous avançâmes fur le midijufques
à 1 0 0 . werfies ¿'Afiracan. Nous y
doublâmes une pointe, où la rivieirne
dité
que;
d e i
•d
avec une fi grande rapiqu'il
s'y perd fouvent des bar.
elle y a plus de 40. braflés
ofondeur. Un peu plus loin
trouvâmes beaucoup de ca-
, & une Ifle qui a ic
ng, dans un endroit e
eft fort large. Il y ai
de le
viere
garde de 3
cette Ifle ,
banes , où
obligées d'
nous y étic
côté de la
qui venoiei
dats les aia
rent dans u
Nous n
vîmes au fli
s'étend bien
yiprès avoir
nous mouil-
&continuàingtieme
à la
'ent étant bon
>. werfies
D. foldats à la po
logez dans 3. ou 4. catoutes
de
les barques font
aborder. Pendant que
ns , il paiTa de l'autre
riviere , deux barques,
i t i'Afiracan. Les f o l -
i t appercuès les fuivile
chaloupe à voile. Il
ifli deux grandes barques
. deftinées
rcftâmes qu
vîmes de loin des mo
M
Cafan.
e heure, &:
agues qui
s'éteny