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i.ìhi.
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17, Juin.
306
iame
V
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^eiu Di
rcflcur.
porteur
des nòti
ce qu'il ne nou
donc n nous fit
fans rien donne
charge.
Sur les 8. he
mes fur la mon
le flambeau de
refteur, à la n
condition, tiui
Ferfi. N
O Y
r , del'c
pvefent a
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de les i
iiercier & de f:
rteur: nous li
A G E S
L i niers avec la batterie de cuifi
1 Ide deux porte-matelats, &d'un
:s. tre valet pour ballayer la chambre:
& trois fois plus de glalous
en avoir envoyé
lli remercier, mai,
icelu.ciuienetoi
Ordr
ft m:
chc.
,res nous apperç
Igne le Marsjal ou
idtre nouveau Diiniere
des gens de
•oyagent la nuit en
montâmes immediatecheval,
laiffant quelques domeftiques
auprès de nosprovifions,
à deffein d'y retourner, au cas qu'il
voulût s'y arrêter pour attendre Madame
fa femme, quin'étoit pas fi
avancée que l u i , ce qui s'executa.
Elle vint auflî quelque tems après,
précédée de même d'un flambeau,
& nous remontâmes tous à cheval,
pour nous rendre au dernier Caravanferai,
où nous avions pafle en
venant, & y arrivâmes à minuit.
ic Voici l'ordre de la marche dece
- Direfteur. Son écuyer étoit à la
t ê t e , f u i v i d'un cheval de main, de
deu.^t guides & de 6. coureurs. Mr.
Bakkef parut enfuite accompagné
d\m François •. puis le Kaljan, ou
celui qui porte le tabac, aflisfur un
• [ on a déjà fait la def.
;lui-ci étoit fuivi du
, ou de celui t|ui por-
, dont on a befoin en
Q porteur d'eau, qu'ii
n fac de cuir , fous le
cheval; de deux A/eciiers
i dedeuxcuifi-
outre 4. efclaves Mores, &un porte
flambeau i 17. perfonnes à cheval,
& 6. autres coureurs.
La femme de Mr. le Direfteur
étoit accompagnee de âciixHoUandois
, au fervice de la Compagnie,
& avoit deux guides & deux coureurs;
un valec de pied,qui tenoic
fon mulet par la bride , fuivi d'un
autre qui conduifoit quatre femmes
eclavcs ; d'un valet allis fur \ejagtiin,
70Î.
,7. Juin,
& d'un porte-flambeau ; en tout
de 32. perfonnes entre lefquelles il
y avoir 9. coureurs
Le vmgt-hv.itùn.
Mr. Bakker
la à dîner, & nous arrivales
furale foir à I f f ahm, où il fut
:çu au bruit de la petite
-jagtan, dor
cription : c
Bocx-adragei
te les hardechemin;
d'i
porte dans 1
ventre de for
ters ou palefrE
artillerie
de la Compagnie. Madame fa femme,
qui ne voulut entrer dans la
ville que de nuit, y fut reçue de même.
Elle étoit Hollandoijéd-exmction,
mais née aux Indes. Ur.Kaftelemle
m lit millehonnêtetez&les
regala à fouper.
Le dernier de ce mois, lamufique FctePa
de fa Maiefté fe fit entendre toute
la nuit, à caufe de la {éttàtBaba-
Soedjia-admi, dont on a déjà parlé.
Le hnitieme Juillet on folemnifa Naiir.„o
celle de Mahomet ; la mufique du î^m«!""-
Roi ree
boutiqi
Le I
parai to
met foniftc,
3mmença,& la plupart desi,
es furent fermées.
. & le treißcme Juillet]t prét
pour mon voyage, & p: '
de mes amis , pour partir le
lendemain avec Mr. Kajielem.
C H A P I T R E LVII.
Second depart iflfpahan. Ordre du voyage. Vlantes Mraordinaires.
Sangliers. Tombeaux. Abondance de moucherons. Armée
à Zjie-raes.
NOUS partîmes le
quinzième & empêcher le grand nombre d'i
heures du i mis que Mr. Kaftelem av
„ „ j ^ e de notre ' , tant Chretiens qu
depart, pour éviter les ceremonies,; de l'accompagner hors de la ville Juillet,im les ic
TÀlt
foir, fans avertir perfo D E C O R N E I L L E LE B R U N . 5,07
felon la coutume. On lui avoir mê-
,i;.Juill< me déjà fait demander pour cela le
jour & l'heure de fon depart, & particulièrement
l'Evêque des Ârme-
»lens,qiii lui avoir de grandes obli-
• garions. Mais il ne voulut point
faire d'éclat, fe contentant de la bonne
réputation qu'il avoit aquife,
pendant le long fcjour qu'il avoit
fait en Perfe,&: de l'cftime que fes
amis avoicnt pour lui. Auffi ne futil
accompagné que de fon Député,
& de l'Interprete de la Compagnie,
auxquels fe joignirent Quelques
courtiers Indiens. Nous ne laiflàmes
pas de nous trouver au nombre
de 41. perfonnes, donc il y en
avoit 30. à cheval. La fille de Mr.
Kajielein fe placa , avec fa femme
de chambre, dans un Kafua, efpece
de liciere. Les femmes efclaves
croient parties dès l'année précédente.
On avoit auiïï faic prendre les
devans aux cnifiniers , & à quaere
valets, chargez de tapis, de matelas
, & de toutes les chofes neceffaires
pour le voyage, afin de trouver
tout prêt en arrivane au gîte,
prua, ou Deux des principaux domeftii
S n i . ques de Mr. Kaftelem alloient à côté
de la liciere de MadK fa fille, pour
Mores qu'on pourroit
à lui laiffer lepan'ageli-
:oit de plus accompagnée
ireurs,dontl'un,qui étoit
:onduifoitle mulet de la
i étoit doublée de rouge
z. On y eft fore à fon
i des mulets qui en portent
les
rencontrer
bre. Elleéi
de deijx coi
Armenien, c
litiere, qu
de tous eo
life, & il y :
deux,commedespanniers. On
fe fert au lli de chameaux pour cela ;
mais on n'y eft pas fi commodément.
Le Direfteur des voitures nes'éloigne
jamais de cette litiere, pour
prendre garde que rien n'y manque,
& que tout aille dans l'ordre.
On fait ordinairement partir le ii^îfua
une demi heure avant le refte
de la compagnie, comme le flamobliger
matin au Caravanferai de Mierfa,
refalefa, où l'Interprete Sahid nous-tp.-Juili.
regala parfaitement bien au matin,
des pTövifidns qu'il ävo'it fait ap-"' '
porter d'Ifpahan. Les courtiers Indiens
s'en recourncrent après midi,
& nous parvînmes à Majaer, à une
heure du matin,où notre Interprelous
regala une feconde fois. Mr.
Oets & lui fe feparérent de nous en
d r o i t , après avoir verfé un
It de larmes ; & à la vérité '
Mr. Kaftelem avoir fervi de pere au
premier, qui avoit été fon député, &:
le fécond etoit fon ancien ami. Cette
feparation fe fit fur le grand chequelque
diftance du Cara- :
vanferai. Nous nous arrêtâmes deux
fois auprès d'une petite.riviere, 8c •
vànies à minuit proche des tombeaux
de Zia-reza. On avoit enyé
quelques domeftiques de bonheure
, pour y retenir des logemens,
qu'on nous accorda,fachanc ,
bien qu'on en feroit bien payé , 8t
même on fit une efpece àtKoror à
notre arrivée, à caufe que nout avions
des femmes ; de forte que nous
y pafi'âmes la nuit tranquilement,'
& nous divertimes enfuite en toute
liberté dans un lieu charmant, dont •
vous verrez la reprefentation à la
page fuivante ,--Sr-éoTiE lê^baf-"
f" • • mpli de poiffon. No u
y reliâmes jufques a
& traverfâmes enfui
beau l'accompagne pendant 1;
on ne le perd pas de vue. On fait
audi prendre les devans à l'équipage,
qu'on ne laide pas d'atteindre
fouvent en chemin.
Nousarrivâm.
T o m . II.
dixneuvieme,
la ville ruinée
de Cominsja, qui n'eft qu'à une
demi lieuè de Zia-reza. Nous primes
le caiFé au jardin ieBaha-ztel,
& nous y fîmes allumer le flambeau,
la nuit étant avancée, de forte
cju'il étoit minuit lorfque nous
arrivâmes à Magfoet-begi, où nous
nous arrêtâmes. Nous vîmes le lendemain
7. à 8. cerfs dans la plaine,
& tâchâmes d'en approcher à la
portée du fufil , mais ils s'éloignerentdenous.
Nous paffâmes la nuit
à Aep-nabaet, & nous rendîmes le
jour fuivant à Jes-dagaes, où nous
nous divertîmes dansunjardinrempli
de fruit. Nous jettâmes enfui- Abonte
les filets dans une petite riviere
qui paffe à coté de ce jardin, &
en cirâmes au premier coup lé.gros
deux heures du poiflbns,&une quancité prodig'îeu-
R r 2 fe
• '