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1704. " o r d , où l'on a déjà commencé la
3. Sept, muraille dont ces allées doivent êcre
entourées. Il étoit prèsdefeptheublic,
ou du moins ce qu'on y plante
& ce qu'on y i'eme, car le Roi
en eft propriétaire 6c on lui en paye
. & les allées en font bordées de Tenez
, entre lefquels on a planté des
faules & d'autres arbres,qu'on ôtera
à mefure que les fenez croîtront.
mant dans la faifon. Les terres qui
font à une demi lieue delà appartiennent
à fa M a j e f t é j l e s autres aupu-
1704.
3. Sept,
res lors que nous parvînmes à Tau- j tant par an. La vieille allée, faite
tre bout. Ce plantage a deux lieues j fous le regne du Roi Abas, eft au
de long, & eft large à proportion, ibout de ce nouveau plantage. On
y entre par une grande porte, où
cette allée n'a que la moitié de la
largeur qu'elle a à l'autre bout,
une bonne demi lieuedelong. Elle
On y voit auili des rofiers de tous | eft auiTi bordée de fenez, à 8. pas
côtés J lefquels font un effet char- de diftance les uns des autres, dont
les branches fonc entrelacées par le
h a u t ,& les tiges humeftées par un
petit canal. On voie fur les ailes de
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