S ' i l f l i l r^'l
i í f i
388 - V O Y
en avoient murmuré en
quoi nous ordmMs-ut ceci^ fiions
' defem-m cela ? qu'il avoit répondu,
je viens de la ¡nrt de Dieu > à quoi ils
avoienc répliqué, / i« dis la vérité,
trame-toi au travers de l'or & de
l'argent que nous allons fondre ,&fittt
le fais ,fans te faire de mal, mus te croirons,
éf nous t'obéirons : qu'il le fin,
qu'ils lui donnérenc fur cela le nom
de Zaer-Jios, Su de Zacr^-fioefi, qui
fignifie une perfonne lavée dans de
l'or ou de l'argent fondu : qu'il leur
avoit donné les livres de leur Loi,
pour y apprendre à iuivre fes commandemens
& fa volonté, à l'égard
de Dieu & du prochain : qi
les oblige ,t à refpeaertoii
deffus d'eux, favoi
1, l'eau & la terre
Qiie bien des gen
ependant qu'ils ado
le foleil, le ft
fans les adore
s'imaginoient
roient les quatre Elemi
que
qu'ils n'aient de la veneration
pour le feu qu'à caufe du bien qu'il
leur fait ; pour l'eau parce qu'elle
leur fert de boilTon , & à fe nettoier
: pour l ' a i r , parce qu'il leur
fournit la lumiere, favoir la clarté
du foleil & de la lune , & qu'ils
l'honorent par cette raifon , aufll I
bien que la terre dont ils font fortis.
Qiiant à la veneration qu'ils
des
A G E S
de, ils envoient chercher un prêtre,
lequel lui verlé de l'eau benite
dans la bouche, & dans celle de la
mere. On lui donne en même teins
le nom d'un de fes prédeceffeurs,
puis, on implore l'affiftance du
Dieu , qui a créé le ciel & la terre,
& on le prie d'accord,
enfant une longue v i e , & t
:hofes neceflaires pour fo
ien. Ils n'ont point de c
A l'égard des mariage
1707.
;7- J>av.
cet
s les
lors Des Ml.
qu'une iille eft en âge d'être mariee,"
& qu'on la demande à femme,elle
" t choix d'une perfonne, à qui elle
une un plein pouvoir, de comroitre
en fon nom, devant les ju-
5'du lieu,avec des témoins. Ce-
-ci s'étant aquitté de iii commifn,
les juges'demandent aux té-
)ins fi cet homme eft fuffifamment
rorifé i enfuite de quoi l'epoux f u .
• fe prefente,& on lui demande.
ont pour le feu ils la tit
anciens Ferfes, du tems de Cyrus,
àeparins & à'Alexandre, lefquels
eftimoient le feu facré & éternel,
& le portoient devant leurs armées
fur des autels d'argent. Ils portoient
aufll l'Image du foleil, dans
un vafe de criftal, & le plaçoient
au deffus de leurs tentes, afin qu'il
fût vû de tout le monde. Le Prophète
Ezechiel en fait mention en
difant, Vos images du foleil feront
renverfies.
' r eft pas permis de man-
•beaux, des ferpens
,iix. Le fang leur eft
, auffi bien que le
loins qu'ils ne les £
X ou trois mois chez
icune
à trois repnfes , s'il veut époufer
cette fille ; à quoi aiant repondu
qu'oui, on lui ordonne de lui payer
40. Tomans en argent, ficcinq en or,
qui font la fomme de 1575. livres,
au cas qu'elle le fouhaite. Se
te fomme fe paye ordinairement
joyaux : mais fuppofé qu'il ne
t pas en état de la payer, fa femme
peut l'en difpenfer. Cela fait,
1 fe rend avec 4. ou 5. de fes plus
inciens parens au logis defa femme,
laquelle eft accompagnée de plu- •
'S autres femmes. La perfonne
qu'elle a autorifée pour cela, la
la donne à
Lcnn
"l'SLd
n,iffanccs.
I l ne le
ger des c
des chami
fi défendi
chou , à
gardez de
fans leur laiffer manger
lenies.
Qiiant a
après quui
naiffances, l e j . j oi
infant eft venu au mo
prend par la mi
fon mari, U tous 1(
t chacun une cha
duifent à la maifon
dans la chambre, <
fommer le mariage
fonnes de conditio
pas avant le mariag
nme eft fterile,
1 mari d'en époi
confentement dt
Quant à la mort
;ns , lors qu'une
xtremité,onfait
i lui Ut de certai
nables à l'état oii
auffi-tôt qu'elle
f- fc
di
s parens prenndelle&
la conde
fon époux,
)u doit fe con-
: mais les pera
ne fe voyent
e. Lors qu'une
il eft permis à
la premiere.
&: aux enterre- E
perfonne eft à"
venir un prêtre"
nés chofes conelle
fe trouve ^
a rendu l'efprit.
D E
nfporte It
C O R N E I L L E LE B R U N .
rps dans un lieu
deftiné cela, qu'ils appellent Lt/-
cona. On l'y lailTe l'efpace de4.ou
5.heures,pendant qu'on faitail'embler
les parens, puis on lui met une
chemife blanche ; on l'envelope dans
un linceul, & on le pofe fur une
biere de fer , pour le porter fur
une certaine montagne , où il y a
un appartement, diviféenplufieurs
parties, dans l'une defcjuelles on le
pofe, en lifant dans un certain livre,
puis on le ferme & on y laiffe
le corps pendant un an ; au bout duquel
on en ramaffe les os poi
mettre en terre. Ils croyent
l'ame n'eft pas plutôt forti
corps , qu'elle paffe dans un
monde, fans voir Dieu, jufqi
jourdu jugement,qi
paroître devant lui,
'elled.
pour être
cl ou aux enft
trouvée innt
le
cara£teres différent •emc
ceux àesPerfes. •
Ils comptent les ai
depuis Adam, qu'ils
me nous : mais ils dont
noms à fes defcendans.
que lors qu'il fut parven
née, Oufchynvmt au n
reconnoilfent auffi poi
mille i & après celu
in Sjem-fiet, qu'ils prétendent qi
t leur premier R o i , & qui veci
)o.ans: quecelui
;ffeur Soohaet, qu
igede 1000. ans,
Freydoem
ni comble
389
t d e . 707.
ij. JaiiV.
íes du monde Lrai calimment
comnent
d'autres Monde.
. Ils difent
m à f a j o , anaonde,
& ils
.m chef de
i un cer-
\Pfoom,
! celui-ci
felo
voyée au
qu'elle fe
coupable.
Io»d= Ilsn'obferventpointlejourdurepneres.
pos, mais ils ont par mois, quatre
jours de priere, Scs'affemblentdans
leurs temples, pour y faire leurs ceremonies.
Ils font outre cela leurs
prieres ordinaires 3. fois par jour, au
lever du foleil, àmidi, & à l'entrée
de la nuit; & ils ramàiiSem Mahomet,
qu'ils eftiment un faux prophète.
Ces Gueh-es ont été chaffez de
leur païs par les fatalitez de la guerre
, & ne confiftent plus qu'en un petit
nombre, qui font difperfez en
plufieurs villes de Perfe, où ils ont
plus de liberté qa'ilfpahan, où l'on a
obligé ceux qui étoient établis k j u l -
fa , à embraffer le Mahometifme, ai
lieu qu'ils jouïffoient, fous le regni
du Roi Abas, de la même liberti
dont jouiffent les Arméniens &" les
Chrétiens, pour les empêcher d'ail
habiter fur les frontières ieTurqu,
On le
t même do
ques ti
ultii
d'autr
breso
la
• l à
lieux. A
3U Gaures foni
Leurs femn
iniere des Ari
levifagedécoi
ifagede cette
mffi-biei
refte ce
:ous alfe
s font v
!S, &vr
•err, fel<
iqueliqu'er
! Guez
Paul
i s .
e langue particulière, Sclei
:ieut pour f u c -"
parvintjufqu'à
& laiffa fa couqui
la ceda à
o.ans. Quant à
itni combien il
il a régné. Ils
placent après lui Mamoet-fie-her, qui
régna 120. ans, & enfuite Noufar,
qui en régna , & fut depofé par
Aef-raeffia, venu de Tartaric, lequel
s'empara de la couronne de P f r / f , &
régna ço. ans. Ses fucceffeurs, felon
eux, furent Khekobaet , qui régna
izo.ans:Khekodoes,i'jo: LoraesSc
Gojiaes,110. eniemhlc: Baman,ç}Cf,
& Homa,ñl[e de Baman,io. Celle-ci
eut pour fucceffeur Darop fils de Darius,
qui régna 14. ans & 3. mois, &
après lui le fils de Baman, qui n'en
régna que 12. Celui-ci eft fuivi de
Schandaz-roemie, ou Alexandre le
Grand, qu'ils prétendent qui régna
14. ans; car ils les font tous Rois,
après les deux premiers peres. Voici
les fucceffeurs qu'ils donnent à ce
conquérant ; Asht, fils à'Asht-pes ¡
Nierotjfem-Cofforo, fils A'Ardeoeoen,
¿Z Babokoen qui régnèrent 265. ans:
Ardisjier Babokoen 41. an : Armoos,
fils de Siapoer, ans: BamenSenogormoes
3. ans & 3. mois, Pieroes-gér
10. ans : Baroem fils de Baroem.
mioeti 4. ans & 5. mois: iV«r/&,fiIs
de 5í7ríjew,9.ans: Ormoes, fils de
Narjîe, auili 9. ans: Sapoer, fils de
Safoer, 5. ans & 4. jours : Za-ardezjer
afzia, 10. ans: Zia-Poer, filsde
Zia-Ardezier, 11. ans : Jefdegerd^o.
s: Baroem Migier 66 Jefd,
gerd, fils de Baroem, i
mois: Fhiroes,ñ\%á¡
ans: Narfie, fils d é f i
Bellaes,asácFhieros,^
D d d 3
& 4 -
4-
>s, 7.ans:
is: Cobaet
Sinne