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i , qui efl: i ter des pi^
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& la meil-
¡ f t a f f e z obfc
Le
y f a i t & r e l i d e n c e , & <
Ites les chancelleries <
qu'on nomme Pi
ip
S
ces dethcat;
me d é j à ' f a i t venir pc
année, des comedier
lefquelsontrcprclént
;t h ï v e r , à l'hi
G e n e r a l l e Fort. L(
déjà tâché de les im:
fait un petit eflai ,
feigneurs de I grand' ehofe à la vei
l i Cour y ' a v o i e n t auflî quelques 1 peut bien fe l'imagin
m a i f o n s . q u e f a M a j e a é s ' e l l a p p r o - 1 1 1 ell certam que c
priées depuis p e u / à la referve d'u- ¡manque pas de getu,
ne feule. Sur le milieu de la grande ; le amie a imiter, fo
cour, qui eft entourée de bàtimens,, Lors meme qu on le
on voit une te
¡ m k e , ou ¿r,
O n a m è - 1702.
• r e e l a , cette s-J"ins
d e O f f l / t o f A , Ç.<>"'=-
, . cliens.
quelques pictel
du défunt
:er, & en ont ¿„ojcns.
qui n'elt pas
D E C O R N E I L L E L E B R U N . 43
CcpendLi
e nation
tre qu'
;1-Lc>
il.
, o'
: b i
fait apperce-
ir , nommée Ivan ' v o i r do quelques bell
id'jean. oîi eft la 1 fort différentes des 1
: manieres,
ils avouent
L tomba ;
1701
1 tems
Clocte
pojante
Plufien
clochcE
grande c l o c h e , q
de l'incendie de l — -, ,
fendit. On prétend qu'elle pefe
266666 livres , poids de m U n d e ,
ou 8000 Poet, & châque Foet 33
livres de notre pais. Elle fut fondue
& fe 1 que les leurs, qui ne laiffent, pas
fous le regne du Grand Duc
Gvdmon. On monte au l i e u , ou elle
étoit fufpendue, par 108 degres,
franchement, qu'elles vallent mieux
difent-ils, d'être bonnes.
placés entre deux tours , & on k
v o i t encore à l'endroit où elle eft
tombée. Cette cloche eft d'une
grandeur prodigieufe , & marquee
fur le b o r d , en dehors, de carafteres
Tlujfiem, avec trois têtes en bas relief
d'un côté. E n montant plus haut de
s 31 degrés , on trouve huit autres
' cloches fufpenduês dans les croifées
des fenêtres de cette t o u r , & neuf
autres, 30 degrés au-deft'us de cellesc
i , fufpenduês de même , les unes
plus grandes que les autr.
ques-unes deux à deux ,
les on parvient par der
de bois, l'une de 20 de;
tre de 10. Du haut de
on v o i t la v i l l e avec avantage , &
le grand nombre des E g l i f e s de pierre
, dont elle eft remplie. Les dômes
& les clochers de quelques-unes
font d o r e z , & cela fait un très
bel e f f e t , lorfque le foleil donne
deffus : mais il n'y a rien de fi ma-
•Egiifc gnifique que l'EgUfe de Il
--Mde
partie de
ville.
, „ . . i t r e cela, plufieurs beaux bâ.
nmens de pierre en cette v i l l e ; oi
l ' on travaille préfentement à la con
Nouvel ttruftion d'un nouvel arfenal, &
aifenal. grande loge de bois, devant 1
porte St. Nicolas, pour y repréfen
Apres avoir parlé de cette premiere
partie de la v i l l e , je paffe à
la feconde, qui couvre à peu près S
la quatrième partie du C h â t e a u , di
c ô t é de la ville. Elle fe nomme
Kietiiy Gorod,&c eft e n v i r o n a u m i -
lieu de la v i l l e en général; ceinte
d'une haute muraille de pierre,
,mmée Krafnajafiema ou mu-Mur,»e
ille r o u g e , parce qu'elle etoit ef- ' '
f e a i v e m e n t autrefois de cette couleur:
mais on la blanchit fous le
r e g n e d e l a P r i n e e f f e Sophie Jlexef-
M , & de fes freres mineurs. L'E-
; l i f e d e S t e . Troytfa, ou de la S t e . | ™ i«
frinite, bâtie par unarchitefteI t a -
lien,¡c la principale de la v i l l e , e ft
dans cette enceinte, vis-à-vis du
Château. C ' e f t auffl où eft le grand
ché , qui fourmille de monde Marché,
tous les jours ; les principaux hôtels;
les magazins des marchands,
les meilleures boutiques, d i f p o f e e s , chauds,
dans des rués particulières , félon
les efpeces des marchandifes qu'ils y
étalent. 11 y en a de même dans des
lieux c o u v e r t s , p o u r ceux qui vendent
des draps, des étoffes, des ouvrages
d ' o r , des foyes, des pelete- '
ries & chofes pareilles. Les mari
chauds étrangers y ont aufli leurs
s , & q u e l -
auxquel-
X montées
; r é s & l ' a u -
eette tour
magazins, & s'y n
jours pour négocier
& les petits marchi
me les autres, des ru
ident tous les
Les ouvriers
i d s y o n t , e o m -
s-particulières.
:ette v i l l e , feTroifiii
La 3. partie de eciu^ ,
n o m m e Beloy Gorod, ou l a m u r a U - f , o „ d ei
le ville.
j o % . le blanche. Celle-ci, & le/Otó^
5. Juin. Gorod , enferment entièrement le
château jufques à la riviere de Aioîka,
& elle a auffr iii muraille. La
La petite petite riviere de Neglina la traverrivietedeCe
& ^ d'un côté l'arfenal, Sede
l'autre le grand K M , ou la maifon,
où fe vend l'eau de vie.
Quatriè- La quatrième partie, comprife
dc'la^viiic^ dans l'enceinte de la muraille de terre
, fe nomme Skorodnm , e'eft-âdire
faite à la hite, cette m u r a i l le
aiant été élevée en très- peu de tems,
fur tout du côté des rivieres de
Moska & d e Negliene, pour f e m e t -
tre à couvert des Tartares, fous le
regne du C z a r Feâorh)anowitz
l'an 15 84. Ce Prmce étoit fils du
C z a r / m k IVefielewitz, le premier,
qui ait pris le titre de C z a r , après
avoir fournis à fon empire les
Premier R o y a u m e s d e Kafiernof, de Cafm,
MofcÎ à'Afiracan, & d e Siberie. Ce m ot
vie. de Czar, qui e f t Efdavon, fignifie
Roi, & n o n Empereur, comme
quelques auteurs le prétendent ; les
Efdn-vom écrivant l e mot Keifer ou
E m p e r e u r , Zefar ou Kezar ; & le
m o t Koning ou R o i , KaroUe. l^ts Allemands
fe trompent de même en
c r o i a n t q u e l e m o t d e Czanetfe fignifie
Keiferin ou Imperatrice : I l ne
veut dire que Reine.
L a plus grande partie des Slabodes
o u h a b i t a t i o n s d e s Strelfes, ou
gens de guerre, font en ce ciuartierlà
: Ils avoient autrefois leur demeure
dans l'enceinte desmurailles
rouges & blanches ; mais le C z ar
les en a fait déloger depuis quel
que tems à caufe de leurs mutineries
, & de leurs feditior
nuelles.
Maifons A l'égard des bâtimens, rien ne
Sicliam- m'a paru plus furprenant i c i , que
S e û f la fabrique des maifons, qu'on vend
aumar- toutes faites au marché; audi bien
' que des chambres, & des appartemens
particuliers. Ces maifons fout
faites de poutres ou d'arbres joints
enfemble, que l'on peut feparer &
tranfporter où l'on v e u t , & les rejoindre
en peu de tems. Elles fe
vendent de cette maniere jufques à
cent & deux cens Ruhls, châque
Rabel valiant cinq florins de Hollande
: les chambres à proportion. 170.»
On v o i t , au dehà de la muraille s- Juin.' •
de terre, des fauxbourgs, des villages
& des cloîtres, dont la ville
eft environnée, & dont i l y en a de
fort lèrrez & bien remplis de monde.
11 y en a même qui touchent la
m u r a i l l e . L a Slahode des Allemands
n'en eft qu'à une demi lieuë , &
on voit quantité de villages au delà.
Les Eglifes & les monafteres de g „ „ j
la ville de Mofcou, du château & nombre
des autres divifions de la v i l l e , &
proche de la muraille de terre en nailercs.
dehors, font en fi grand nombre,
qu'on en compte jniques à 6 7 9 , y
compris les chapelles. La ftrufture struflure
de e e s E g h f e s e f t ronde en forme de desEgliponime,
non comme le prétendent
quelques auteurs pour imiter la
voûte des e i e u x , mais polir mieux
faire entendre le chant des prêtres.
I l y en a d'autres qui s'imaginent
q u e l e s Rufiens a t t r i b u e n t a u x c l o -
ches une certaine vertu agréable à
D i e u , mais ils fe trompent également.
Us ne font que les eonfacrer,
& on les fonne les grandes fêtes devant
le fervice divin.
Les monafteres, qui font à Mof MonaSe-
C011 , & aux environs , ont tous res.
des noms differens. Il y en a deux
dans le château, le premier d'homm
e s , n o m m é Ztidoff Monaftir, ou
le monaftere des miracles, c'eft celui
où l ' on inhume les Czariennes
& les P r i n c e f f e S ; l e s C z a r s r e p o f e nt
dans un autre l i e u , dont on parlera
¡dans la f u i t e : L ' a u t r e , TVofnefenskoi,
ou celui de l'afcenfion de Je-
:ti- fus-Chrifi; lequel eft pour les femmes.
Il y en a auffi de fort riches
hors de l'enceinte de la muraille de
pierre, proche de la v i l l e , lavoir
Spaskot Monafiir, ou c e l u i d u S a u -
veur du monde: Simonofloi, confacré
à un faint nommé Andronms :
Douskoi, conCieré à la mere de
Chrifl, dont on raconte des miracles
faits fur l e D w i o u Tanais-, Danilof,
ou c e l u i deDanid-, Bewitfe,
ou le grand monaftere des filles:
Nooinskoi : Slatoujîenskoi, ou c e l ui
d e Chryfoflome : Iwanofskoi, ou c e l ui
d e S. Jean-. Rofihefirnmskoi, ou c e -
F 2 lui