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r i îl
518
1 & celui di
,6. Août, fait du haut du
Deirdi
de lav
étend
cht
beaucoi
lis les a
laYoir. Au reft
comme un village & s'
de côté & d'autre en
gnes. Il s'y trouve u
bre de mofquées, m;
point de belles: la pi
a un grand dôme, le
Fanon, d'après un d
Cette ville eft rempl:
voûtées par en haut ,
V o
V A G E S
'iL
château , qu^
Cara-Viinjerai'.
:p pli • " '
•bres empêchi TL
lie eft ouverte
'étend fort loin
tre les montain
grand noma
i s i l "
rincip;
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le Icu)
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pou:
" i i j j ;
ne FierÌ
Saints,
rîternes,
conferf
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ter q
ner l
fen
j o u r - l à ,
feliciter
1 arrivée
lelques j.
tems de s'ac
le Gouverneu:
Monfiei
, & le prier de reflui
r en perfonne
.iroic pas manq
ant de lui s'il <
'enuë. Monfie
lercier de fes h<
[oigna qu'il étc
obUgé de parti
i t en ce momi
do
ce (
.t q,
oy^
.tta
Abondance
di
cil cm es.
t été averti de
r kajielem le fit
inêtetez, & lui
: bien fâché d'êà
l'inftant. 11
î t un beau prede
fruits, d'un des premiers
marchands de la ville , qui vint
lui rendre vifite, & qui fut reçu à
la maniere du pais.
Nous continuâmes notre voyage
à l'entrée de la nuit, par une belle
plaine bordée d'arbres & de maifons
d'un côté, qu'on diroit qui
font partie de la ville > 8c après avoir
traverfé plufieurs villages ;
arrivâmes à minuit ; "
rai de Bafta-faryotm ,i 4. lieues de
la ville. Nous en partîmes le trentième
& traverfâmes 3. fois une petite
riviere fort baffe en ce tems-là,
& fort enflée en hyver, & arrivâmes
2. heures après à Bitfieie, oii
nous attendîmes la litiere. Nous
pourfuivîmes enfuite notre chemin
& parvînmes à onze heures à un
petit Caravanferai. à demi démol
i , où il y avoit une vieille femme
avec des pro'yifions. On trouve en
ce quartier-là quantité de citernes
couvertes , dont.l'cau eft admirable
; & beaucoup de gens occupez
à en creufer d'autres, & des puits,
fans quoi on n'y pourroit fubfiiler,
m même le bétail. On y cherche ,70?
auffi avec foin des fpurces d'eau vi- i. Sept!
ve, comme on faifoit dans les premiers
tems. On en trouve un exemple
au premier livre de Moyfe,
où il eft dit , qa'lfaac fie rétablir
les puits, que fon pere avoit fait
c r e u f e r ,& que ksP/jA/îxîavoient
comblez après fa mort.
Comme les vents brûlants & les
grandes chaleurs regnoient en ce
tems-là,fans que nous euilions lieu
d'efperer du changement, nous avancions
la nuit autant qu'il étoit
poffible. Le dernier¡om du mois,
nous traverfâmes une plaine pierreufe
, & il tomba une grofic rof
é e , accompagnée d'une efpece de
bruine qui fentoit fort mauvais,
chofe fort ordinaire en ce pais-ci
pendant la nuit , en cette faifon.
Nous paflames enfuite des montagnes
& des rochers, & arrivâmes
à une heure du matin au Caravanferai
de Gormoet-j après une traite
de 5. lieues.
Le fremter de Septembre, nous
nous remîmes en chemin, & trouvâmes
tout le pais rempli de palmiers
jufques à une lieuë du village.
On avoit pris foin d'envelopper
les paquets de dattes d'ofier,
tant pour les derober aux yeux des
paffans, que pour empêcher les oiîeaux
de les manger. Nous traveriâmes
enfuite, avec une peine inexprimable
, des montagnes pierreufes
, &c des rivieres , qui n'avoient
guere d'eau, au lieu qu'elles
inondent fouvent le terrain en
d'autres faifons. Nous rencontrâmes
enfuite le Kafaa , ou la nouvelle
voiture , qu'on avoit mandée
de Gamron , accompagnée de
12. porteurs qui devoient fe relever
de tems en tems. On y mit
la malade qui s'y trouva beaucoup
plus à fon aife que dans la premier
e , & nous arrivâmes à j . heures
du matin au Caravanferai itlanghoeâdlpu
, où nous trouvâmes Mon-
Ciem Bakker infpefteur des magazipj,,,
dont on a déjà parlé , le
fecretaire & ÎÎ maitre d'hôtel de
Gamron, qui venoient à la rencontre
de Monfieur Kajlelei». Il paffe
170Î,
Í. Sspl
D E C O R N E I L L E
1;
L E B R U N .
travers de ce Can'eft
un petit canal au
ravanferai , qui
mais des plus joli
tis. U eft de p'
nal qui le t
•averfe
tire riviere
qui
gnéeiil a d
.plus
à l'abri des
ram de ce qt
pli de petit;
qui conduifcnt l'eai
nés d'alentour. O
les jours des villagi
de provifions à un
qui eft au pied d
pas grand,
s & des mieux bâ-
• e ,& l'eau du ca
Ce bâti
i t d'une pen'en
eft pas éloil'avantage
d'être
chauds. Le ter-
:r-là eft auffi remlaux
fouterrains,
dans les cîterapporte
tous
toutes fortes
moulin à eau,
nontagnes, &
proche de ce Caravanferai.
Le lendemain nous avançâmes à
l ' e f t , & arrivâmes à minuit au Caravanferai
de Goer-hafer-goen ,a.pris
une traite de 4.. lieues. Le maître
d'hôtel de Zyfeflei» s'y trouva fi
mal, qu'il fallut le mettre dans le
Kafua, & nous pourfuivîmes notre
chemin, & arrivâmes à 11. heures
du foir au grand bourg de Korejlon,
dans la plaine. Nous y logeâmes
chez le B a i l l i f , fans nous
arrêter au Caravanferai. Comme il
faifoit exceffivement chaud j^
•bres, (
ufanti
me coucher fous les £
vent n'étoit pas fi éti
i l ne manqua pas de fe
fer vers le mat Nous 1
lis l à j u f q i
1 , & trave
nde plaine ,
vages, & la
qui étoit ft
, quoi qu'elle
On y voit un
art de lieue d.
fiiuroit s'en feri
dans c
du fol
une gi
bres fa
refion ,
tems-1;
hyver.
un q
;ft rompu au milieu.
illa
j 1.
i mais
échauftâmes
es au coucher
fâmes enfuite
remplie d'arriviere
de Kort
baffe en ce
fe débordé en
pont, qui a
long , mais
ir parce qu'il
J'en appro-
Ht eftouv
ur y laifi-e
qui eft fe
i-là n'étan
Ferßuue
; liei
golfe
319
:rt d e , 7 o i.
• p a f - s- Sept.
rivage
rivacefoir-
:iers Indiens
ir Kaflelem
pporter des
demain on
int pas
biere
Dmener
mer.
di
¡ me p
de la
I l faifoit exmidi
l'eftchai
& trouvai qu'il avoir 7. pas
de large, beaucoup d'arches & un
parapet des deux côtez. Nous arrivâmes
à une heure du matin au
Caravanferai de Gesje, après une
traite de 5. lieues. On y trouve des
femmes qui vendent du beurre frais,
du laii, des oeufs & de bons poulets
i mais l'eau n'y eft pas bonne.
Nous continuâmes notre rou
le cinquième au foleil coucha
vâmes à minuit a.u Carav,
lés.
;s les côtei
le vent de
ichiffant, c
5. pas du
reffemble à la pie
L'Interprete Farynn
là avec quelquv, cour
pour feliciter Monfie
fur fon arrivée, & lui ;
rafraîchiffemens. Le le:
nous apporta des éperlans,
tits brochets & des plies
petites huitres , qui n'étoie
des meilleures, & de la
d'Angleterre. J's
fur le matin au
où je ne trouvai
ceffivement cha
de mer , qui s'éleva fur le
nous rafraîchit. Le Carava.
où nous étions eft au nord du
x , qui s'étend de
:'ft", à l'oueft-fud-oueft vers
Konre, qui eft fur le rivage. On
voit d'ici dans le golfe , l'ifle de
Ktsmis, au fud-fud-eft, & à l'eftfud
eft celle de Lareek , entre lefquelles
paffent les vaiffeaux. Le
chemin d'ici à Gamron s'étend à
l ' e f t , & en partie le long du rivage.
Nous nous y acheminâmes fur
le foir, & rencontrâmes à une petite
lieuë de là Monfieur Clerk, fécond
du Direfteur, avec le Fifcal,
& nous arrivâmes à la ville fur les Arrivée i
dix heures du foir , où Monfieur
Kaftelein alla defcendre à lamaifon
de la Compagnie, & moi chez un
particulier, qui en dépe
y avoit à la rade5.vaiffe:
ndoit. Il
2. Hollandais,plufieu
du pais. Le huitième
Ltd Diredeur de la
Monfieur
Jngloife vint rendre 1
fieur Kaftelein , 8c j'i
le lendemain & y fu:
allai chez lui
; très-bien re-
L e dix-huitième 11 a
iva un yacht Mr. Katipprit
de Batavia, qui noui
étoit fuivi de 5. auti
Il avoit des lettres d.
gnie , qui avoit étabi
t , Se] Kaftelein Dii
ferai : place de Mo
de Bandalie après une traite de 5. [avoit demandé fa demiffio
qu'il
s vaiffeaux. teur à
la Compa
Monfieur
ifteur à Gamron à la
fieur ïVichelman, qui
' M i l
n