I
f ' t
r t .
d'une manier«
ne,pale entree
e p;ir des pillie
•me de piUUlrei
Lirs autres del
ut dans de petit
• plu de loo. p=
M.JU L pi-i
: des plus g
tend qu'elle a pli
d'etenduë.mais toi
convient pas. J'a
penetrer plus avan
trop bourbeule: le
lemblent à des po
liai une partie, av
l'eloigncment, eoi
l'ent au num. 250.
V O Y
furprenante. L
en paroit ibiitc
rs de rocher e
, & il y en a pli
•urnées qni doi
:s grottes. J
diindelle,
•andes. On prés
de ;o. n-eip!
it le monde n'en
irois bien voulu
-, mais elle etoil
i entrees en ret
tes. l'en deffi
:c la riviere dan:
ime elles paroif
6c 251. oii l'oi
voit deux ouvertures en voûtes
qu'on diroit qiu font foutenuès pj
des pilaftres, & entre lelquelleso
appcrçoit une barque lur lanvien
& le r W de l'autre côte. O
trouve d
, palTage
3ite
à gaucht
, & de petite
grottesq
A G E S
1 Dctoío, proche á'Jrchíingeli 1708.
oil elles devoient être tranfporcees Juin,
fur 5. barques qu'on y avoir enlyees
pour cela. 11 y a un village
proche de cette montagne,ScqueU
qiies maifons , de l'autre côte de la
riviere , ou l'on fait de la chaux.
Etant parvenus jufques-là nous avançàmes
au nord, mais la montagne
qru elf alfez elevee,& qui forme
une pointe , fait tourner la riviere
à l e f t , í>c puis au nord, & au
nord-ouell: elle n'a que 50. pasde
large en cet endroit. On trouvera
' la rcprefentation de cette montagne
au num. 252. Les pierres qu'on
'voit rangées à côte relfemblent à un
IbàtimeiiÎ : le haut en eft couvert
! d'arbres & elle eft entourée de teri
res labourées. La riviere fe rclar-
! g i t en avançant, & l'on voit plu-
: ïicurs autres montagnes de pierre.
les fur les 8. heures à
Cabilk, qui venoit d'être volé
& ' N
— I , ' , ... desMai-
:s i par les gens d une barque, quietoit r<,„5p„.
vui.u guère avant. Les pi<
font au m blanches qnel'alb
lis cas fi dures : on en fait pl
:re.
fleurs jolis ouvrages. J'en ai conf
e r v é u n morceau, auffi-bien que du
rocher, qui efl: au-deifus. Ce liculà
eft environ à 150. Ew/es d J r -
chmgel. Ces montagnes, qui ont
une demi lieuS d'étendue fe voient.
à côté, K qui avoientfortnialtrai-MqMs
té les gens de la niaifon, dont nous vend""«:
vîmes un homme expirant. Le maii-liqueurs,
vais tems nous obligea d'y paiferk
nuit à l'ancre.
Nous continuâmes notre route le
vingt-fepticme au nord-eft, Sipaflanies
à côté d'un grand banc de fable
pendant l'efpace de deux heures, le ble , Se d'un chantier qui appar
rlp 11 riviere & il n'yapoint tientadeux m a r c h a n d s q u i
long de la " v i e r e , ^ ï ^ ^ ¡ nombre de
de grottes au-dela. Le front en elt y oaiii ^ , „ n ,
donner c L t r e terre Nous avança- & à gauche , Se quelques Ifles haaonncr
MonM- près
gned'Or- nouS
c lo nvie-' bitées. Au refte , plus on appror
H i ' î f par tout im che d ' ^ , S e plus les
à^cïté de i w t t y^^^nd bourg ' des Mes > puis le monaftere de A^.-
S p • d r n t i S : av°ec deux ^ ^ y M y ,
glife's & un clocher, le Y f f t T e ^ e v f ^^^^
admirable. Nous parvînmes peu a- Le ter ain y eft e l e v e , ^
à la montagne d ' O r ioe , que re de Kolmogora,qui pafle derrie e
vions à cauche. Pluf.eurs cen-, les Iftes, vient fe jetter ici dans la
tainesdeperfonnes étoientoccupées' D^^''«. Le vrngt-humme^^^^^
• ríes nierres & à les rail- ' mes quelques petites rivieres, & plu-
L T ^ o u i f a v ^ d i i t e a l ^ d u A r » « - rieur^ villages à d'^^.-
D E C O R. N E I L
chilngei, & cnfuite le monaftere de
5 " j ï ï : St. Michel, dont l'Eglife eft de pierre,
d'où noBS nous rendîmes à la
L E LE b r u n .
Arrivée à Elle eft au 64.. degré 22. minutes
Archan- j g latitude feptcntrionale , & il y
® avoir en ce tems-là à la rade 22.
liTeaux, favoir 13. HolUndois, 3.
Jois, 'i. Danois,iiunHamhourgtois.
11 y arriva deux autresvaifieaux
Anglais le lendemain.
Le neuvième Juillet, fête du nom
de fa Majefte Czàtienne, le Prince
de Grt/toa/«,Gouverneur de la ville
, regala tous les marchands étrangers
& plulieurs autres , au Château
du Nouveau Dwinh. Il arriva
encore plulieurs vaiffeaux les
jours fuivans.
J'appris à Archangel que le Chevàl
marm bleu, vaifl'eau Hollandais,
qui en étoit parti le 8. Ottobre
1 7 0 7 , avec un C o n v o i , aiant pris
eau, le patron avoir été obligé de
fe rendre avec fa chaloupe à bord
du Campen , vailfeau de guerre,
commandé par le Capitaine Van
Bur en, pour y demander du fecours,
& que le vent s'étant élevé fur ces
entrefaites, ce patron n'avoir pù retourner
à fon bord, de forte que fes
gens defefperant de le revoir avoient
pris la refolution de chercher un
port le long de la côte : qu'après
avoir erré en cet état jufqu'au 3. de
Novembre,ils s'étoient approchez
des liles de Swttenoa,oai\siYoicn.t
,¡1,, mouillé l'ancre lejour fuivant, aiant
ufragc. eu mille peines .i fe tenir fur l'eau
jufques-là, en fe fervantcontinuellement
de la pompe, & qu'ils y avoient
enfin, tiré le vaiifeau à terre :
qu'ils y avoient paft'é l'hyver. Sique
les provifions leur aiant mani^
ué au bout de 5. femaines, fans
qu'ils euft'ent rencontré ame qui vive
, ils n'avoient vécu pendant 3.
• mois que de millet & de fuif : qu'étant
réduits en cette extrémité, ils
avoient vil arriver quelques Lapons
en traineau, fans avoir pû leur parler
, n'entendant pas leur langue : que
ne trouvant point de bois, ils ai
été obligez de fefervir des planches
de leurs vaift eaux pour faire du feu
& n'avoient bu pendant ce tems-1;
que de l'eau de
;ige: qi
cependant fauvé ce qu'ils
pii de leur cargaifon,quiconliftoit
principalement en cuir : qu'aprc»
43 r
'ils avoient 1708.
nt5,j„iii.
eftez en cet état jufqu'au 12.
de M a i , dix d'entr'eux refolurent
de hazarder de fe rendre i Archangel
dans un efquif : mais qu'étant
• :zàlarivieredePeï2OT<i7, ils
y furent arrêtez 8. jours parlesglan'étoient
arrivez à Archangel
que le 3. Juin, après avoirpefdu
en chemin un de leurs compa- -
gnons : que ces malheureux avoient
cependant eu le bonheur de recevoir
de tems en tems du poiffon
frais des Lapons, & s'étoient fervis
de millet au lieu de pain. Enfin,
que7.vaiffeaux Hollandais étant arrivez
derriere les Mes de S-wetcnoes,
le pilote du vai/feau qui avoir fait
naufrage , envoya une partie des
marchandifes qu'il avoit fauvées &
7. matelots à reftant luimême
dans l ' I f le avec deux matelots,
en attendant de nouveaux ordres
: que ceux qu'il avoit envoyez
étant revenus au bout de quelque
tems avec 20. ÄH^eBijOnfitfecher
le refte des marchandifes , enfuite
dequoi ils fe rendirent tous à Archangel.
J'appris toutes ces particularitez
là du pilote même , que
j e fis venir chez moi pour cela.
i l y avoit, en ce tems-là en cet-ünfaint
te v i l l e , un Rußen âgé de66.ans,
quiipaflbit pour un Saint parmi fes
compatriotes. Il avoit été marié,
& avoit quitté fa femme pour courir
le païs tout nud, entre cette ville
& ¡Vologda,^ venoit fouventau
marché & dans les églifes. Il me
parut très-ignorant Se même deftitué
de bon fens , Sc cependant je
fuis perfuadé que fon unique butétoit
de gagner fa vie en faifant le
Saint , à quoi il ne réuiTiflbit pas
mal. Il avoit quelquefois une petite
ceinture de rezeau autour des
rems , Se fouvent rien du tout, Se
couroit ainfi le païs hyver Se été.
Un de mes amis le fit venir chez
moi & je le peignis en cet état. Il
me promit de revenir une fecondc
fois, mais il ne tint pas fa parole,
5c tous mes foins furent inutiles pour