V O Y A G E S
ill!
i i
fi.
l i ^
170 . C e l t im be
lu bâtiment de la façon | à l'eft di
ae Italim , qui a tra- large,
li du Chateau de Mof- N
: éiçUfe a cinq dômes
• de l'architi
vaillé à cell
cou. CetD
la 'iere qui y eftaffi
que les RvU'tim nomment Glafa,
c'eft-à-dire; tètes d'égUfes, lesquels
font couverts de fer blanc, & ont
de grandes croix. Il y a 11. autres
IS en partîmes le
10. heures du foir, &
lendemain à 6. heures
:ZI70I.
30. Dec.
le
ames
égliles de
dont la pli
prerre ci
part ont
cette ville
uffidesdisae;
Ì Gyeehiezfits ,
íes. Nous y fii
« u x , qui en a
liant encore 2c
Ì foire. C e j ou
du
t + o
liant fj
les pain
•oient gi
Klbefoi
'Jierjies de chcmi
-là nous nous troi
aux decompagni
aient partis à'Al
DUS , & 1.
verts de fer blanc avec des croix îâmes 50. t
dorées, ce qui f li
quand le foleil do:
tre celles - c i , il y
de boiSi 5. convc
& un cloître de i
• pn
e de
le
le
viron
loge:
parti
petit
lidere
. Baza
tiqu
un très-bel effet
iiedeffus. Ou-
:n a encore+3.
,ts de religieux
ligieufes, dont
nt eft une égli-
.1 milieu, &en.
de bois pour
dans un lieu
ncipal 01
epierre, bâtie au
• : de cellules
• les religieufes
culier, oii l'on entre par i
e porte. Après avou' bien o
é ces bàtimens, j'allai voir
les
ou marches, remplis de boi
& j'obfervai que les de:
es & les marchandifess'y vende:
chacune dans un endroit pa:
lier , c'eft-à-dire , la viande
un certain quartier ; le bois
peleteries, le fuif Scc. en d'à
De là je paffai par la porte
grand édifice, qui n'a pa
dans
, les
itres.
d'un
; été
perfeftic
r ie
1'
fir.
de
& qui fut commencé
; Czar Ivax FaffieÜPMits pour
• de citadelle 5 mais on ne put
achever, par la crainte qu'on eut
ce tems-là, des Tartares, qui
ent retirer ce Prince de Mofeou.
allai me promener enfuite le long
: la riviere de ¡Vologda , qui traverfe
la ville. L'autre côté, qui n'eft
pas fi beau, fe nomme Dafrefene
quoi que ce foit une partie de h
même v i l l e , qui a néanmoins ui
autre gouverneur. Elle a une bon.
ne lieuë de long, &
Ueuë de large, plus
de certains .endroits. C
par où paffent toutes les
difes qui viennent à'Ai
être tranfportées hors du pai
s'y trouve, aujourd'hui , trc
quatre magafins pour les mai
difes de ceux de notre nation,
te ville eft fituée au 59. deg.
minutes de latitude feptentric
1 quart de
m'oins en
eft le lieu
marchan-
•chan-
Cet-
:é 15.
)nale,
dont 1
chaugel
après. Nous ne fin
tous le voyage enfi
eut que vingt, qu
te de Mofco«, &
le mid' •
avions enyo:
faire préparer des che
he-
;s poui
ible;
utres
tpas
'y en
Obfììorkoy-jan
'oie un foldat
nés fu
67. '^erjtes d.
Damslofshy, bi
où il lé fait du
a un beau haras
lefquels il y en
mille appartenu
ur de l'a
7 '
pour nous
ux frais. A
paila m es à
•nd bourg lofskoy.
nous
& gr;
¡»WIOUI
rivâmes
cipalesv
ga paile
fort larç
& enfuit'
proche di
t e r à l "
& où il y
s de chevaux, entre
avoir plus de deux
i n t a u C z a r . Lcpre-
•luiee 1702. nous ar- i.
i a w , une des prin-i
lies de la RnJJie. Le '¡Vol- Wolaifez
près de là & y eft Konis '
e i nous l'y traverfàmes,
; \eKotris, qui paffeauffi
s là au fud , & va fe jetft
dans le ¡Volga. 11 y 1 un
grand nombre d'églifes de pierre,
en cette ville, dont j'aurai lieu de
parler dans la fuite, les aiant toutes
deilînées à mon retour. Après
avoir traverfé le Kotris nous entrâmes
dans le faubôurg nommé Treefenoe,
où nous changeâmes de chevaux.
Nous en partîmes à 10. heures
du foir, &
âmes Icdeuxic-
.is ne fîmes que Ro«of.
êque tient fon
qui eft remrre,
me à R o p f , que no
traverfer. L'Archei
fiege en cette ville
plie d'églifes de pie
lui fervent d'un gr
Elle eft fituée, à 1
du même nom , qui
l ' e f t , où nous le traverfàmes. O
découvre de là un grand nombn
de petits villages. La pliipart de,
habitanss'yno iUrriiTent d'ail & d'oi.
gnons. ' L e monaftere àePeuter Za^
reaits, qui eft entouré de quelque.
lefquelles
md ornement,
i droite du lac
pafie à côté à
mai.
i
C o R N E I L
e demi-
3.J"
Pcrcnaw
Solestoy.
D E
. maifons , n'en eft qi
lieuë. Aune heure après-midi nous
arrivâmes à PVaske, après avoir fait
38 werjies: Nous y dinâmes, &au
bout de 20 autres werjies, nous parvînmes
iPereJlawSoleskoy, capitale
de la province de ce nom, qui eft une
afiéz pauvre ville fituée fur un lac.
11 étoit 9 heures lors que nous y
arrivâmes , & nous en partîmes à
minuit. Le troifiime nous paU'âmes
à Tierieherrjaa fur les 6 heures du
s. matin. De-là jufques à T m y i i , il
faut monter & defcendre continuellement
de petites montagnes, pendant
l'efpace de 30 werfies. Y étant
arrivez à une heure après-midi
, nous allâmes voir le fameux
0- monaftère de ce nom , à côté duquel
nous avions paffé en approchant
du village. Il eft entouré
d'une haute & belle muraille de
pierre, dont tout l'édifice eft bâti.
Les coins de la muraille , qui eft
quarrée, font,garnis de belles grandes
tours rondes , entre lefquelles
i l y en a d'autres quarrées. On en
vqit deux, des dernieres, fur le devant,
qui font les plus belles, &à
côté defquelles palîé le grand chemin.
Ce monaftère , qui a trois
portes par devant, eft à un bon
quart de lieuë du village fur la
droite, cnMzni: à. Mofeou. Celle du
milieu, par laquelle je fouhaitaide
paifer, a deux arcades, fous lefquelles
il y aunpetitcorpsdegarde,où
i l y avoit des foldats, auifi-bien qu'à
celle de dehors. Ayant paffé cette
porte on voit au milieu la principale
églife, détachée du refte du bâtiment.
L'appartement de fa Majefté
Czarienne, qui eft magnifique &
royal par dehors , eft à droite, &
on y monte par deux efcaliers differens,
le front en étant fort étendu.
11 eft à plufieurs étages, mais
le dedans ne répond pas à la beauté
du dehors. Le refeftoire des moines
, autre grand bâtiment, eft vis
à vis de celui-ci , & lui reilémble.
L E LE B R U N .
Toutes les fer
de petites colo
peintes de div<
g l i f e , dont on
entre ces deux
trouve quatre :
& cinq plus petites. Ce 1
refiénible par dehors à un
letres en font ornées 1702.
unes , & les pîerr.
:rfes couleurs. L'.
vient de parler, eft
bàtimens. Il s'y en
lutres confiderables,
lonaftère
fortereff
e , & VArchimander ou l'abbé y a
la principale autorité. Il s'y trouve
ordinairement i a 3 0 0 moines, dont
quelques-uns m'accorapagncrent par
tout avec beaucoup de civilité. Ce
monaftère a de grands revenus, qui
le tirent fur 60 mille païilins , qui
en dépendent ; des enterremens de
plufieurs grands feigneurs qui y ont
leurs fépulchres ; des méfiés qu'on
y dit pour les morts, & de plufieurs
chofes pareilles.
Le village eft aflez long,&rem-
, de boutiques dema-
•c des piUiers pour fer-
-ix. A 30 werftes deluvâmes
le village de
p l i , à droft
réchaux, ;
rer les che
là , nous troi
Bratoffiem , (
ter, jufques à
vifiter nos ma
tre le fcellé
où il fallut nous arrêî
minuit, pour faire
handifes, & y m e t -
. qu'on ne leve qu'à la
doüane à Mofmi. Nous y arrivâmes ai
: le quatrième à huit heures du matin, Motcou.
i & allâmes defcendre à la Slahod,
•Allemande , c'eft à dire au quartiei
privilegié dts Allemands, ou des
où la
'éei
trangers ;
chands demeure:
j moins dans la vi
rendis d'abord
fen , auquel Mo
; voit recommandi
même endroit,
fi que d^
Czar lui
plupart .des marit.
Il y en a neanle
même. Je me
chez Mr. J m -
ifieur Brants m'a-
: Il demeuroît au
& ne faifoit auf-
TÎver à'Ardoangel. Le
rendit vifite le lendemain,
accompagné de plufieurs feigneurs
de la C o u r , en traîneau:
Celui de fa Majefté étoit le moins
orné. Sa vifite dura deux heures,
& ce fut la premiere fois que j'eus
l'honneur de voir ce puilliint Monarque.
I
C 5 CHA.