.ti,;,
4+8 R E M A
des Uifices y devtoitêcre plus grande
R Q. U E S
jufques au moindre point.
i les portiques font trop proche
les uns des autres ; &: les ruines qui
l'ont à gauche ne reffemblent pas à
celles qui fe trouvent fur les lieux:
Vedijice le plus élevé a trop de
grands fortiques femblables, fc il a
omis la pierre elevée d'un des p i a f -
très, &• pliil'ieurs autres ruines. Le
mur qui eft à droite eft prefque tout
d é t r u i t , & le terrain par oii l'on
pafle à cet edifice devroit piroitre.
Son efcalier ne refl'emble pas non plus
à l'original, il doit être comme je
l'ai repréfenté en particulier au num.
150. outre que tout le plan de notre
Auteur ell trop petit & trop enfoncé.
La courtiae qui paroit entre
i l marque à la page 336. qu'il y
15. pas de l'efcdier aux premiers
portiques , & 30. de ceux-ci aux
itres. En comptant chaque pas à
la f a f a d e & les colomnes eft trop
quarrée , & il repréfente trop de
toniques entiers. Les colomnes font
à une trop grande diftance les unes
des autres, & trop regulieres, outre
qu'il y a trop d e p i e d s - d ' e j l a u x , ce
qui doit paroitre tout autrement.
La citerne de pierre eft beaucoup
t r o p grande, & ne doit pas être de
ce côté-là de la muraille, vers les
colomaes, mais plus près des p r t i -
.^ues, dont les deux colomnes font
trop élevées: car le premier portique
doit avoir jg. pieds de hauteur,
& l e s colomnes n ' e n o n t q u e 5 4 . Le
nid de cicogne qu'il a placé fur une
de ces colomnes eft ausfi d'une grandeur
démefurée. La plaine ne doit
pas paroitre au milieu, fe retresliffant
à V o i i e f t , ni les montagnes
fi fort à l'eft, de côté & d'autre
, comme il les repréfente, mais
comme on les voit dans ma planche,
au num. 119. où je n'ai rien omis,
jufques au moindre arbre.
Sa planche des CiiraSteres,Teçré-
pieds & demi, les premiers fe
trouveroient à 37. pieds &demide
t e f c a l i e r , & l'ei'pace qui eft entre
deux en a 42. Les colomnes font cependant
à 16. pieds du premier fortique,
& à 56. du fécond, ce qui
fait 82. pieds, au lieu qu'il n'en
compte que 75. 11 ajoute que chaque
plajire n'eft compofé que de
deux pierres, fi bien jointes qu'il
eft difficile de s'en appercevoir: cependant
le premier en a 8, & l'autre
7 , comme je l'ai obfervé à 1»
page 263. où tout eft déduit avec
la derniere e x a a i t u d e ,& comme il
paroit à mes num. 121,122. &123.
avec les bites & les colomnes. A l'égard
des bltes il d i t , que comme les
:êtes en font rompues on nefauroit
juger ce qu'elles repréfentoient : cependant,
il ajoute que les dernieres,
qui font ailées,pourroient bien
être des Grifons; & même qu'il y
en a u n e , dont la tête refl'emble à celle
d'un homme barbu,quoi qu'elle
foit fort endommagée, ce qui eft
véritable. 11 prend les ornemens de
ces animaux pour des rofes ou du
:orail. J'en ai repréfenté deux au
num. 156.
Il donne aux colomnes deux braffcs
de t o u r ,& deux fois la hauteur
des fortiques, à quoi on a déjà répondu.
Il place fur une de ces colomnes
3. ou 4. nids de cicognes. Se
n'en met point fur les autres, au lieu
qu'il s'en trouvefurpUifieurs,comme
je l'ai obfervé. Enfuite, il fait
paroitre à la page 3+1. figures
de Vefcalier, & commence pa
Î î S f i À l l ^ ^ ^ f l ^ ^ i e n ^ é : : « ' ; : : : ! ^ I s a u t ^- n i l 1 . la t ê . d e .
126 : ce font pourtant les mêmes ; , très un cavalier a cheval, iuivi d un
mais tout eft confus& brouillé dans chariot tire par deux hommes, &
la fienne,outre qu'il y en a quin'y ] puis un lion aile combattant un
devroient pas être. 11 y repréfente 5 i^are««, a quoi il ajoute une taies
2+. lignes p a r f a i t e s , L l i e u qu'il ,ble de 24. lignes Enfuite.il fait
manque plulleurs E i } , f e s dans les - p ^ o ' t r e iur c c , efcalier d i s f i g u r es
mien^nes,'^dont ceux à L trois pre-' habillées de diff«entes maniérés,
mieres lignes font a b f o l u m e n t portant plufieurs fortes de chofes,
rfacez • ™ refte j'ai marqué tout & entre deux,alternativement,des
"e q u i ' f e trouve dans les autres m u l e t s , d i i k u f s , d , s b r e b i s , d c s c h a -
D Ë C O R N E I L L E LE
'meanx des c/près: puis un autre
Uon combattant un taureau,m deffous
de toutes ces figures-, Seau dc(-
ce combat,des cyprès planas
de beaux vafes. Quant à
côté, qui eft à l'eft, il fe
te de dire qu'il eft rempli de
avec des lances. A la vérité,
ir avoue, à la page 340. qu'il
: cette procelîion un peu à la
, & l'ans avoir examiné les
fonds. 11 ajoute à cela, que
raveur a commis plufieurs
en cet endroit, tant à l'ée
s / ^ « r « , q u ' à celui de l'orute
d'avoir bien compris fon
1 & fes remarques. Enfuite,
net de donner de meilleures
les à l'avenir, à quoi il pourftis
de
tez dai
l'autre
conten
figures
l'Autei
a tracé
legere
chol'es
t r i '
autre
cher
B R U Ñ .
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e d'étranges =
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En
ntation 1
ufes ruin
Durra ju;
au num.
éfe
nt rénlTir
apri
ulll b:
avoir vû les mirait,
toute cette rel'a
aucun rapport aux
l e s d e P e r f e f o h s . On
ger par celle que j'ai
126. Au refte, on a
ne à comprendre, que toutes les
•tes en doivent être attribuées
iquement à la negligence ou à
jnorance des graveurs, qui doivent
fuivre naturellement les ordres
& les ébauches qu'on leur donne
i d'autant plus que fa relation
n'eft guere plus parfaite , & qu'il
dit lui-même, que la premiere
re qui paroit au haut de reyí«//»-eft
un cavalier à cheval. Il eft cependant
très-certain, qu'il ne fe trouve
aucune figure à cheval en cet end
r o i t , ni dans toutes les ruines de
& au deilus de l'c
une p e t i t e / ¿ a r e , qui fe voi
vérité au haut des ftlajires ,
nullement en dedans. Notri
teur ajoute, qu'il s'y trouve
des figures avec de longues r
dont il prend la premiere pi
le d'un Evêque, à la tête
clergé ; Se dit qu'on voit au
détourés les portes un géant, avec
un grifón , ou un lion , auquel il
enfonce un poignard dans le ventre
: & il place fur le haut unefigti^
re hiéroglyphique, demi-homme,
& demi-aigle, avec plufieursornelens,
comme à N a x i - R u f t a n .
La page 347. repréfente une fe-
•étre , avec beaucoup d'ornemens
en dehors, & des caraftères à l'entour
, lefquels defcendent jufques
en bas. A la vérité, ces caradères
y font mis au lieu de feuillages;
mais ils ne defcendent pas jufques
bas. V.
éfentez
Chtlminar,
ce qu'il y c
cun chariot tiré
ni de combats di
res, femblables
fente; ni enfin,
dans de beaux v
dire, que ces
tout le refti
eft
de la vérité, qi
mufer à en marqu
Il repréfente à
portique de pure
qu'au lieu de fain
ra en dedans,;! 1
ce en dehors des
T O M, II.
moindre apparenamais
e u j m d ' a u -
lar deux hommes,
)êtesextraordinaiceux
qu'il repréle
cyprès plantez
'es. Auflî, puis-je
i.f,ces animaux
tellement éloigné
je ne faurois m'aler
les défauts,
la 344. page, un
invention , puis
e paroitre lesX?»-
rée,il les plaux
cotez 1 &
Noti
3+0
lom
tige
lest
pan
imai
I t a 12
les
voi
tan
fan;
q'
page:
ur dit
: Auteur
'il a trot
nés,dont il r
svifibles, &
itoient divife
•es par une
,e je le:
: 7 3 . & a
auffi ;
7. de
la page
70. co^
edesv
it qu
•br
les d'une
pas de 1
îaiiTeur.
nés étoier
unes des
ent trois
es en4.p:
grofl-e m,
it il y a e
ITe de hai
ueur, & d
Il p,
: dq
eféU
r t i e s , f e -
:raille de
icore des
teur, de
pas
:s co^
9. pas de diftance
très, & qu'elles at
e s d e pieds, d ' e f -
les uns quarrez, grofliers &
icun art, à la Gothique, les
autres ronds, & une partie ornez de
feuilles de lis. Il ajoute qu'entre
ces colomnes il s'en trouve de canei
lées & d'autres unies, & enfin,
qu'elles ont trois bralfes d é t o u r,
& environ iç. dehai
on en a déjà fuffil'an
les dimenfions, il fe
le repeter ici 5 & p,
on fe contentera de
s'y trouve ni des cok
d e s pieds-d'efiaux qua
A la page 310. not
'M m m
teur. Comme
merit marque
oit inutile de
r cette raifon
dire, qu'il nf!
Autaurdo
l i l
I