' i
V 0 Y A G E S
gt. J'etois con- ! cu attendant la
mean lots qu'oà i du Czar, que
1 ibrtis aulir tòt le 1 Le Duick ou i\
au nombre de n
r. che dans mon
m'en avertit, j
piilolet fc l'epée à la main
Mei
lieurs Kiiifiiis Se HM me Idivircnt
armez, l'un de les piftolets &
l'autre de ibn epee. Nous nous avaneàmes
ainli vers le traineàu de
iMoniieur Steels , qui etoit le dernier,
& le plus expoii. U en etoit
déjà forti , mais fans armes.
Se les 'R„M-;em qu. etoienc autour
de lui le menaçoient. Lu. quietoit
homme ia^e, fit f
de fortir du cliem
l'aiant reçue , n
& nous oti'rit i'es
pria même d'entn
nous regaler : m
ciàmes, & il noi
de v i e , deFhyd:
re & quelques v
renvoyâmes aianl
viiions. Nous
deux heures avec
fon valet, fe
& s'adreQa I le
mr.jugeant^a.
•eponfed
loiis y envoy
retaire de la
lettri
ies de i^ai
plu
qui
ber
: gaillardei
Quatre he
ce des ch.
.•werfic.
i g e n s - l i a v e cd
r a i f o n , q u eL
ieroient fatales, voiant p
-m grand nombre de Ruffleiis, ' tà
Q'auroient pas manqué de tom- ; re
iir nous au premier choc. Ceux- ' vc
liant que nous avancions vers Li
dans la ville pour
s nous le remerenvoya
de l'eau
met, de la bieviandes,
que nous
nt nos propres pro-
: caulames environ
;c Uli, & bûmes alnt
à la ronde. Sur
-•s nous en partîmes
lUX frais , ic finies
it 9. heures,julques
.HagedeÀ'o/ac/3ijf,oii nous refs
deux ou trois heures pour fai.
rpaitre nos.chevaux, qui dei
t n o u s f e r v i r j u f q u c s à . l / i / ; ™ .
JWgt-qimt,à huit heures
:hercher querelle , firent 1 du matin nous approchâmes du vilqui
etoient laouls, & , läge d'Oßra-^-eets, aiant encore fiiit
46. H'eijks. Nous y donnâmes à
manger à nos chevaux, en repartîmes
deux heures après. Se arrivâmes
fur le midi à Ahfcou, dans la
SlMe Allemande , ivint encore fait
Le •umgt-feftiime, le maitre d'é- Affamn;
cole, lefteur de l'églife Luthermine,
nommé Jean Frédéric Maes,Ae
Konmgsberg, fut ailalliné fans fujec,
par un cn(eignc Meinand nommé
Kragb, lequel aiant été pris avoüa
le fait.
J e croiois me reppfer un p e u , a -
près un vo.age fi penible ; mais le
cinquième de Mars , il me prit furtiondc
le foir une chaleur extraordinaire
dans le corps, comme une fievre
chaude. Je me couchai immédiatement
& paffai une fort mauvaife
fe payèrent deraifon. Les plus
tins s'etant retirez de cette maniér
é , nous continuâmes notre chemin
de part Se d'autre. J e ne voulus cependant
p.is rentrer dans mon traîneau,
que nous ne fùflîons parvenus
au haut de la montagne, quoi
que j'eiin'e bien de la peine à marcher
, parce que le chemin etoit
î;1iliant. Se le vent violent; outre
qu'il faifoit fi f r o id qu'on aroit de
la peine à remuer les doigts. Cependant,
je vis defcendre du haut
de la montagne , un traineau tiré
par un cheval, bien charge Se fans
condufteur. Le cheval ne pouvant
pas bien tourner le coin, à caufedu
vent 5c de la glace, pour tenir le
chemin battu. Se s'étant trop apiché
du côté du precipice,t
Ciffic à plomb jufques fur le bord de ! nuit. Je ne laiffai pas de me lever
tertibk la riviere, chofeaffreufe à voir. Le ^ dès qu'il fut j o u r , mais avec unefi
traineau fe rompit en mille pieces, ) grande débilité, que j'avois de la
Se le cheval fe caffa apparemment ' peine à me foutenir. j'avois outre
toutes les côtes j je lui vis cepen- cela une toux continuelle jour &c
d a n t , encore lever la tête. Enfin, nuit. Le feu, que j'avois dans le
étant parvenus avec bien de la peine corps, étoit fi violent que rien ne
au fommet de la montagne, nous pouvoir l'éteindre, quand j'aurois
pourfuivimes notre chemin , Se ar- ' bù cent fois par jour. Je prenois
rivâmes i une heure après midi à tantôt du lait, tantôt dé la biere ,
KolomM.la ville de Kolomna à 456. w/^ÎM. Se puis de l'eau bouillie avec des
Nous demeurâmes au fauxbourg,. tamarins & du fucre, dont j e m'é-
I tois
D E C O R N E I L L E LE B R U N .
I-CJ, tois bien trouve
4. Fei'. me fortifier l'cft
aulll de vin de
choies propres à
jours ie cinq nu
re fans repoi'er,
tine efpece de tr
Mes amis troiiv;
bliilbis de plus (
lérent d'appeller
répondis' que j'.
medecin, que je
ma conllitution
onféquent
i m'ét
idequ
Egypte po
a c , j e me ferve
hin. Se d'autr
ts d
J e palla, cm
Il cil fl
propre
nicdcdi
affoi.
•ufeil-
• Je
propre
par c
ph,
du
m't
y -i
Vll
fez
1.1g.
ie c
Ion
via
i n i p o r t a uc
nt q u e j ei
n plus,me,
un medec
;tois mo
connoiil
m que pcrfonne, Se
it que je iavois bien
propre; que j'etois
bonregimeme feroit
que tous les medecins
s d eb
monde, la c
itant pas int
voit déjà du
ce qui m'arr:
bien la fixi.
tes,dont je
i. Enfin, ,
bon regime
oinmcnçai ;
s plus fortSj
nde. Je fus
ife de mon mal ne
:onnuë, outre qu'il
temsquej'avoispreivoit.
J e repofai afème
nuit Se les fuime
trouvaifortfou-
-prcs avoir continué
dix jours de fuite,
prendre des bouil-
Se â manger de la
:nai auli; un peu du
cela me foulagea la
nez un forr. Se
tête.
Le onzième, le Czar revint di
Veronife avec fa compagnie. Se 1
treifeme il fit décapiter en fa pre
fence le colonel Bodon , dont il
de n
fottìi
t è d e
rae tri
etoit 1
pondi;
q u e j ' .
de
d r e d t
Relìdc
iurvin
'accorder un pafl'eport pour ¡yode
fes états. Ello eut la bon- 14. Man.
me demander
aiivant fort ch;
ife de mon S
3ÍS aux excès
it le voyage
'y
: q u e j'
igé, Se
mal.
ielle
: que je l'attribii
ivois fiiit pendai
ellcme dit qu'ii :
•ien de meilleur quedeprenpoil
de la même bête. Le
mt Se quelques autres , qui
rrompirent.
Apres avoir -
que je fouhait(
Comte deGolo-.
p o r t , je pris et
fit l'hoi
n â baifc
benediftion
nu lapcrmifiioi
Se un ordre ai
pour mon pafi'o
-, qu
onferve.
Il étoit
congé du Cz!
leur de me do
i puis il me d
n d i f a n t , Vt,
L'Auteur
prend
congé d»
Cur.
que ce Princ
liez Mr. L:
dix h,
: fc
, f s . Se
s lor
a , pour aile
, hezplufieurs
irchands Anglais, avant fou départ
pour Slentelcnhourg. Il partit
le qmnz-iime dès le matin, fans aller
à Probrofensko.
Ce jour-là, on devoir execiiter cri
dâ^d'ca-^té Cett,
KralTo
pendu.
Envoyé
deFtant
admis à
l'audieni
du Cjar,
Le Ci
: de tres criminels, fa
apitaine Sax Se le valet du coil
Bodon,ioni le corps Se la têtt
étoient encore à te:
la potence, gardez p;
dats. Ils furent pofe_ „
le billot, le boureau etanl
d'eux la hache à la main, p
donner le coup fatal. Mais
fit grace, la fentence du capital
fut commuée en un baniifenient p
petuel en - - " ' ^
Bodon reçu
Se f u t conc
pendi
fit afficher 1
itoit dcfendu fur Siberie -, ^le valet' d
il ,
peil
cju
.JUtion fe fit
la SUbode Allemande, à côté
'teau, oil il avoit fait attacher la
Se l'épée. L'EnfeigneiSTM/o
;n même tems. Enliute
.er un arrêt, par lequel
de tirer l'epée iur
dÇ la vie. reçut trente coups àelinoet
Le dimanche , qiiatorjicme du condamné aux galeres po
OIS, Monir. Cajimir Boliis , En- toute fi, v i e ; mais j'appris pe'^
)ye de France, qui étoit depuis près qu'il étoit mort des coups qu'il
:lque tems incognito à Mofcon, avoit reç
eut une audience privée du Czar, Notre Refident aiant demanda
chez le Comte tender Alexr-^'itz mon palfeport au Comte de GolodeGolo^
m. '-'m, au nom de fa Majefté
..'^'^¿^'••'"'^"lla'emcme jour chez feigneur le fit imméd'
>1-J-Mr. avec quelque fuite, ped
,„,S. & y fut regale de viandes froides 1 Le -vingt-,miìme on célebralafé-
Se de quelques ratraichiifemens. J e Ite des rameaux: iemngt-cm,,urcme
quittai la chambre en cette occa-; l'annonciation de la vierge
lion,pour avoir 1 honneur de pren- fort reverée parmi les Rujjiens; Se
dre congé de fa Majefte, Se la prier i le -vingt-huitihne celle de Pâque. II
puni
Se K,
r q u ek
sfolx
f i ir
côté
leur
leur