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C O R N E I L L E LE B R U N . 345
, de la' tète d'un beau rouge , & le
'{°„ dellbus mêlé de bleu & de blanc;
' ' le corps bleu avec de grandes rayes
violettes , . Se les nageoires rouges.
, Le D. marque un Ikitm-Gargajîe,
ou. foiffoni j'de , dont le corps eft
d'un bleu clair, rayé de brun & de
noiti le ventre blanc & la bouche
jaune, aufli-bien que les nageoires,
& fur tout celle qu'il a fur le dos;
le tout fémé de taches noires, & les
pointes de fes nageoires auili aiguës
que celles d'une Icie : 11 a aulli la
queue jaune marquée de noir. L'E.
Poiion à cil un Ikarn-bocron, ou foijjm i l'oi-
Tolt"«. Jim, j . lequel eft blanc Se a la forme
d'une plie , avec deux grandes
tendue des précédentes & font fri- j^oS.
fées par le b o u t , l'une'blanche &: i.juin,
l'autre prefque toute noire. Cette
écrevice avoit tout le deffus du corps
parfémé de tâches Si de rayes blanches
Se noires, auili-bien que la
queue > & deux grandes rayes jaunes
6c blanches fur les cotez ; les
pieds longs 6c d é l i e z , rayez de vert,
de noir, de jaune 6c de blanc. Elle
avoit im pied Se 5. pouces de long.
11 s'en trouve audi de plus petites,
que j'ai fouvenr fait bouillir, Se dont
le goiit eft admirable. J'ai peint
tous ces poiifons-là d'après nature,
6e en ai confervé une partie dans des
efprits. Cette écrevice eft reprerayes
noires fur le corps, entre lef-; fentée à la lettre H i & le
PoilTon
d'or>
quelles ilkii fort une elpecede flamme
Ikim-ka.
kacoua.
blanche , pointue par le bout
£c longue d'un pied. Ce poiiTon a
le derriere du corps 6claqueuëjaunes,
auilî-bien que les nageoires qui
forcent des rayes noires, la tête
petite &pointuë ; On n'en trouve
guère.
L'F. marque un Ikam-maes , ou
poijfon d'or. ' Il eft d'un bleu clair,
& a des rayes rouges le long du
corps , femées d'un jaune qui reffemble
à de l ' o f i les nageoires & la
queue rouges, jaunes Se blanches,
& le deilus de la tête tout rouge.
Le G. eft un Ikam-kakatoua, d'après
un certain oifeau du même
nom & de la même couleur. Ce
poiiTon-là eft d'un vert bleuâtre
tranfparent, & a des tâches rouffâcres,
qui reflemblent à un refeauj
¿v' une tâche jaune à côté de la tête,
qu'il a rouge & verte, &lanageoire
du dos d'un beau v e r t , bleu
cre à r i.
J e trouvai auiîl quelques infeftes
volans dans cette Ile,Se entr'autres
des papillons, qui n'ont rien de fmgulier.
Comme j'accompagnois ordinairement
les pêcheurs lors qu'il faifoit
beau , & que l'eau eft fi claire
& fi tranfparente,qu'on en voitvifiblement
tout le fonds, je trouvai
plufieurs branches de coral aflez Coralde
courtes. Je me deshabillois même"^"'
quelquefois pour entrer plus avant
dans la mer, & en tirer à mon g r é,
de mes propres mains', & je trouvai
que ce coral fe forme d'un certain
limon gras que produit la mer,
& qui s'actachant aux rochers s'y •
endurcit &: s'y forme tel qu'on. le
voit. Il paroît d'une beauté char- sonori-;'
mante fous l'eau, lors qu'il eft en-ßiiiccore
liquide , d'un beau jaune mêlé
de blanc & de brun. J'en détà-
. chai quelques pieces des rochers
jaune j celles des cotez vertes Se [ en cet état , dans l'efperance qu'il
bleues comme du vernis , & celle; conferveroit la beauté de fa couleur
de deiTous bleue, j'avois oublié de | en le faifant fecher au foleil; mais
dire que l'écrevice, dont j'ai parlé, ' j e trouvai le contraire, & il devint
écoit toute verte , à la referve du ; d'un brun enfoncé defagreable à la
bout de la tête qui en eft rouge, ! vue. Je ne pus même jamais venir
auili-bien que les deux grandes cor- ! à bout de le fecher.
nés qui en procèdent, qui ont quatre
pouces de long, àc trois quarts
de pouce de large , au bouc defquellcs
il y en a deuK autres , qui
ont un pied & 7. pouces de longueur
j 8c encore deux encre cellesci,
qui n'onc que la moitié de l'é-
T o m . II.
Après avoir fait tout ce que j'avois
à faire dans cette île , je me
rembarquai pour recourner à -^'^^^-LÇJUÇJ
via,&c paiTai à côcé de l'Ile d'^/f-¿-AICeft
la plus proche decel-macr,
Icd'Edam. Celle d'Enkhmfen eftfe.,
un peu plus au fud ; celle de Lei- deLei-
Y y Jen''"-