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• Defcrip-
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136
1691". ce q
..J>i.v. reduiie à 1
d ^ q
rober li
glaces.
Il dit ai
ans, que
en Srberie
d e f e p om
tuées iur
dont ils A
bled,de f:
ter en éch;
V O Y A G E S
utre vent de mer les
cellité de relâcher
re golfe, pour debarqi
:e à la violence des
u-onfc
Rt,ße„'s, qui hab_„„
obtinrent la permiffior
oir, dans les places fi-
1 côte , des provilion!
Dient befoin, favoir de
ine &c. & de tranfporige,
les produftionsde
la Sjberie, par le détroit de JVeygats,
en toute liberté, dans les mêmes
lieux, en payant les droits impofez
parfaMajeftéCzarienne. Mais
que ceux-ci aiant abufé de ce privilege
, en tranfportant plufieurs
marchandifes, par d'autres rivieres
en Rujße, au grand prejudice des
droits de fadite Majefté, elle défendit
d'en tranfporter à l'avenir par
ce détroit, & ordonna de les faire
piffer par Berefiva, le Kamenskoi,
ou les rochers de Pojas. C'eft cependant
une chofe fort penible &
très-incommode, parce qu'ils font
obhgés,en partant de Berefiva,de
couper en deux leurs petites bar- '
ques, faites d'un tronc d'arbre ereur
é , & de les trainer ainfi par deffus
les montagnes pendant quelques
jours, & lors qu'ils font parvenus,
à la partie la plusfeptentrionaledu
pais, ils les rejoignent & continuent
leur voyage jufqu'à Archangel, ou
en d'autres lieux de la Ruße, litués
fur VOby.
Monfieur l'Envoyé ferenditauffi
au Pojas, qui eft un rocher , ou
plutôt une chaîne de montagnes
pierreufes
Petzerkai
feparatioi
IVergatu
laquelle commence à ifíoí
& s'étend llins aucune').«."
au travers du pais de
, , o , y compris celui de/^í-
& de la au fiid à côtéduehàteau
A:Vtka, jiifqu'au pais des T«)-
tares d.'Ujfi; d'oii en fort la nviere
de ce nom, & à l'elt celles de Nttra
& de r»«;ladernieredefquelles
tombe dans la Kama au nordoueft.
Ces montagnes s'etendent de
la au ind vers les frontières des À'«/-
mvUnes ; & la grande riviere de
Jatka, qui abonde en poiffon, en
iort à l'oueftik vafedechargerdans
la mer Cafpeme. Le Tohol en fort
auiii au nord. Elles continuent enfurte
à r e f t , l e long du pas des ÀWmnqnes
& des frontières de \iSyber
i t i à côté des deux lacs AtSaifan
& de Kalhdan, du premier defquels
ionVOhj, & Vlrtisàa fécond.
Ue ce grand lac de Kalhdan, le
Poja s'étend encore au fiid, d'oiien
fort la riviere de Jmifia, laquelle
a fon embouchure dans la mer glaciale
de Tartarie.
Ces montagnes fe courbent & fe
divifent enfuite au nord-eft, & au
fudj au nord le long de la riviere
de "Jen,fia, & au fud à côté du lac
de K9fogol,<i:où fort la J , f e « , q u i
fe décharge dans celui de Baàal.
De là ce Pojas s'étend encore jufques
au defert fablonneux du pais
des Mongales,oii aiant penetré bien
avant, il fe divife & avance au fud
jufques à la grande muraille de lasaS„;
& enfuite à l ' e f t j u f q u e s à '
la mer, comme on le voit dans la
carte du voyage de ce Miniftre.
C h a p i t r e XXIX.
T a i t a r e s ¿ ' U f f i é-i/ff Baskir, ^ n / r a Hordes. Les viHesdeToi-a.
& de T o m s k o i , le pais ialentour érc. Tungufes (¿f Burattes
& c . Defmption de k D m û c , des K o r e i f i , & d'autres nations,
du cap g l a c é ; de la ville î/îî Jakutskoi & c.
Es habitans de ce païs-là, qu:
j s'étendent depuis
gatur, le long de la riviere de Zufawaya,
jufques au pais d'iT^.font:
prefl
I 1
D E C O R N E I L L E
gg,.prelque tous Payens
' l e s Tartare
pais d V ß
d'UiBSc
tic Bar-
La riviei
'Kttngur , aux environs de laqi
- habitent les Tartarei á'UJfi,
l'ource au pais i V f f i , entre la Zufrjsaja
& Sevafejetterdans
la Kama, fur laquelle on trouve la
ville de Kangur , 0Ì1 fa JVlajefté
Czarienneaune garnifon. Ces Kîrtares
d'UJfi & ceux de Baskinhibitent
aux environs de la ville d'Off
a , répandus dans des bourgs 8c des
villages , bâtis à la RaJJienne à
l'oueft , jufques à la Kama ,
long du f-Folga, Scs'étenden
près jufques aux villes de Jî
1. Jam'-,
de Sarapul
de ces riviere;
tient auffi des
iiir en bride 1.
voir fes droit;
pelleteries &
& le
tàpeu
atof&c
tphiselevez
elles fortent
coéiFure d'un
rré, piquéde
nge.
Verne
d e ti
-, po
:e qu
lituées fur la d,
! , oil le Czar entregaraifons
, pour reís
Tañares, & rece-
! , qui fe payent en
en miel. Cependant
1rs de ces places font
liter ces gens-là avec
u- les empêcher de fe
de fe fouftraire à l'oi
s doivent à ce Prin-
Il-s Goi
obligcî
douceii
révolté
beïifan;
ce.
I l fe
• àes des mêmes Tartar es au fûd-
& dans le Royaume d ' ^ / ™«
' - &fe joignent au:
environs pour fai
I la Syberie. Ils r
travailler au labc
de r
Leur ha
bille-
: l ib
muques de
courfes da
fent pas di
& de femi
& d'aut:
sgr:
chez eu:
& battus à !a;cai
ve aufli parmi ei
du monde , & ei
ce. Ils s'habill
, qu
les£
chemife depuis la ceintureenhaut,
à moins qu'il ne feffe grand froid.
& leurs chemifes font rayées & piquées
de foye de toutes fortes de
couleurs. Au refte , elles portent
des jupes à VAllemande, &-desniu.
les qui neleurcouvrentquelapointe
du pied, attachées autour de la
cheville du pied. Lei
confifte qu'en unruba
tre doigts de large, at
riere, & pique
L E B R. U N . t¡¡>
de ' de foye de difterentes couleurs •
;lle ' né de coral de verre coloré & ei
fa lé, qui leur pend autour des ye
11 y en a quilesportei
fur le front. Lors qu
elles couvrent cette
mouchoir de toile qua
foye & entouré de fra
Ces Tañares d'UJfi & de Baskm Us Ton.
font braves & bons cavaliers, & n'ont
pour toutes armes qu'un arc & des
Heches, dont ils fe fervent très-adroitement.
Ils font robulles, de
grande taille, & ont les épaules larges,
avec de grandes barbes, qu'ils
laiffent croître. Leurs fourcils font
fi épais qu'ils leurs couvrent les
yeux, & prefque tout le front. Ils
ont un langage particulier, & entendent
celui des Tartaresd'Afiracan.
Qiiant à leur croyanceilsfont
prelquetous Payens, cependant il
s'en trouve qui font Mahometans¡Lti-r
religion qu'ilsontappris des
resdiXaCrime'e, aveclefquelsils viventenbonneintelligence.
htiKal- Lac rem.
Miï^mhabitent entre les fources du P"
Tobol & de YOby, jufques au lac de
eft, Jamvfowa, qui eft rempli d'un fel
,qui folide. Il s'y rend tous les ans de la
Kal- villedeToíoí 10.125. Dochemques,
; des ou barques Rufflennes remontant
; laïf- VIrtis , avec une efcorte de 2500.
hommes: & comme ce lac eft à quelque
diftance de cette riviere, ils font
le refte du chemin par terre , coupent
ce fel comme de la glace fur les
bords de ce l a c , & puis l e tn "
miel tent à bord de leurs vaiffeaux
obftant toute l'oppofition di
mnqnes , avec lefquels ils 01
vent de rudes efcarmouche
cela.
En redefcendant VIrtis a
fous de ce lac, on trouve,
petite riviere de Tor , la ville de
Tora , derniere place frontière du
C z a r , d u côté des Etats d'un Prince
Kalmnqiie nommé Bnfiuchan..
Les habitans de ce païs-là fe nommwBarabmfy,
& s'étendent, depuis
la ville de Tora, à l ' e f t , jufcoefture
ne ques à 1'0¿/, vis-à-vis de la riviere
qui a qua-, de Tom, & de la ville de Tomskoi.
Íp.írder- On traverfe ce pais de Barnabu
nnie la chemife, en hyver & en été, & fur tout en
S hyver,
trouve encore quelques Ho,
de l'a
Isempc
voir fai
pagne. On
< le meilleur
grande abonda
i t ordinairemeni
drap de Rnffie gris blanc, àk
ere des paifans de Mofcovie
s femmes vont la plupart ei
nfpo
, nones
Kalnt
fous
pour
lU def- Defcrip.
lur ^