M' I'I'll,
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V O Y
-¡-oS racrocher, dont je fas affez fur-
5. Juill. ' pns l'aiailt hicn recompcnfc de ia
peine la premiere fois. Ses cheveux
fa barbe écoient eordonnez , cet
homme ne s'etant jamais fervi de
peigne. 11 eft reprefenté au num.
-53-
On m'apporta quelcjues petits adeTùffii
nimaux appeliez Born-doeskie , que
j'achetai, à delî'ein de les tranfporrer
en Hollande ; mais je n'en pus
conferver qu'un des plus vieux. Ces
animaux-là rellemblent affez aux
ccureuilSi mais ils font plus petits,
gris & marquez de taches brunes.
Ils aiment fort les framboifes 6c
mangent aulli du pain , des noifettes,
qu'ils caffent plaifamment,
aiant les dents fort pointues.
A G E S
de cette ville , les aiant défaits & 170S.
difperfez , ils fe faifirent de leur i3.Aoiit(
dnei Bolowien, qui fe tua; enfuite
dequoi ils le rendirent à diicretion
& apportèrent fa tête .à ce Gouverneur.
Le vmgt-cinquume il arriva un
vaiffeaii HûïUiidois, pourvu d'un
paifeport François fur lequel je refolus
d'achever mon voyage.
Le treizième A Î C j'allai feliciter
Monf le Gouverneur fur-la bonne
nouvelle, qu'on reçut en ce tems-là,
- de la defaite de quelques rebelles,
qui avoient voulu furprendre la fortereiTe
d'Afoph: mais le Gouverneur
Qiielques jours après je priai le
Prince de GMitzin de me permettre
(l'embarquer mes hardes fans
qu'on les v i f l t à t , à quoi il confentit
de bonne grace , Se me donna
même un écrit de fa main pour empêcher
qu'on ne les examinât au
Non-veau D^s-'tnko.
Ce Seigneur eft un homme d'honneur
& de mérité, fort eftimé parmi
les étrangers. Il a été autrefois
Ambaffadeur à la Cour Impériale,
dont il a pris toutes les maniérés,
& entend très-bien le LatmScVAllemand.
On reçut, avant mon départ,la
nouvelle'de la viftoire remportée
par les Alliez , fur les François à
Qndenmde, & la confirmation de
l'arrivée des vaiffeaux de tranfport,
ce qui caufa une joie univerfelle.
C H A P I T R E X C .
Départ i/'Archangel. Château du Nouveau Dwinko. Montagne
de P o o t s - f i o e i t . Cap du Nord. IJles ¿'Inge & de Surooy.
Arrivée a A m f t e r d am & a la H a y e . Conclujion.
Dcpirt T 'S. vingt-troijieme Août, je me
d'Ar- i-i rendis à bord du vaiffeau qui
changei. ^^ conduire en Hollande,Sa
nous pan'înmes en peu de tems au
Château du Nouveau Dwinko , oii
nous mouillâmes l'ancre en attendant
qu'on eut examiné nos paffeports,
&z qu'on nous eut permis de
paffer outre. Sur les trois heures
on arbora le pavillon du Château,
qui ert le fignal pour le départ des
vaiffeaux. 11 y a un pont de bois
fur k riviere avec un pont levis,
fous lequel deux vaifseaux peuvent
pafser à la fois. J ' y deHinai le Château,
comme il paroit ici.
Cependant les vents contraires
nous arrêtèrent jufques au vingt-
Ifixiime. Enfuite nous allâmes mouiller
à côté de 3. vaifseaux de guerre
RuJJiens, de 18. &r de 12. pieces de
canon. Le vingt-buitième il s'y en
rendit 3. autres , & le lendemain
nous vîmes arriver une flotte d'environ
150. vaifseaux marchands,
fous l'efcorte de 9. vaifseaux de
guerre,5. Anglais, 3. Hollandais&!:
Harnhottrgtois. Elle étoitcompofée
de 68. vaifseaux Anglais, 50.
Hollandais, 18. Hamhourgeais, 3.
Danois, & d'un Mofcovite , venant
de Vljle aux Ours, chargé de lard,
de
hï