fitf
I l i
lioô.près une trait
, écc. J'allai loge,
mes à mon oi
le vieux pere
j'avois rencon
te en
rent r
ciens
horlo;
m'y ^
tour.
vand2
dtiae
partit
le tro
V O Y
s de 5. lieues.
: au Couvent des Car-
•dinaire, & j 'y trouvai
, Se le Flamand, que
trez l'année preceden-
Gamron, lel'quels fu-
. Mes an-
• & un
allai
avis de me revoir,
amis Monfieur Lati
A G E S
deiTein que j'avois formé d'aller par,
la voye de FerfepoUs, pour paffer
5. ou 6. lieues de Zjie-raes, parun
lieu nommé Mazyt Madré Salemoen-, Mofquic
ou la mofquée de la mere de ^«fo-f,"!,"
;er Frati(ois
:iter fu
On étoit encore o
nges. Je parlai enfu
ir de la Caravane
le lendemi
:cupe au:
te au con
, voulan
is elle n
i pas prête. Cependant je
r un coureur, unelettredu
; Larix, datée de Mahyn, à
ies de Zjie-raes,\e 28, No-
Comme il fouhaitoit de me
j.journt
vembre.
parler, il en avoit envoyé un autre
par la voye de Perfefolis, aiant appris
irler, i
r l a v t
par une lettre du Direfteur de
Gamron, queje prendroispeut-être
cette route-là. J'y repondis fur le
champ, & montai à cheval 2. heures
après, avec le Carme des Paisbas
, pour aller à fa rencontre. Nous
le trouvâmes dans un jardin pi
des montagnes, & retournàmi
i7oá.
i. Dee,
fa
eia
lile lo.
eft parve;
he d
l e d e c e l W e
léjufques en Perfe, n'en
pù apprendre des Pcrfms.^
ni comment on y auroit bâti un temple
à l'honneur de fa mere, puifque
ni TEcriture Sainte, m aucun H.ftorien
n'a jamais fait mention qu'il
ait été en Perfe , ni qu'il foit forti
de la Terre Sainte. Auffi , y a-til
biendel'apparencequeci
quée n'a été dediée qu'
d'un Roi de Perfe de ce i
vois cependant, foilvent <
: des ruines de ce lieu-là,
Hoogkamer, & à Monfieii
; qui avoit été fon Sécréta:
I avoit defliné la partie di
qui eil de pierre & la plu;
On y trouve encore ui
grand appartement, fans aucun tom
bea;
= de Si.
emofà
la mere
10m. J'a-
Dui parler
à Monfr.
;r Bakkeri
ire, & qui
î ce bâtich;
àlle où Mr. de
grande fuite
i qui prepari
s allâ.
E Nebcheva
ment ,
élevée
& quelques édifices à l't
O n v o
ideuxpo
femble à 1;
m - , q u i avoit une
la loger chez celu
vins de la Compa_
Le deuxième Dïcemhre noi
mesrendrevifiteàMr. Hasf
Oie, fameux marchand , dor
déjà parlé. Nous y fûmes à
avec une nombreufe fuite, montez ]
fur de beaux chevaux , dont celui '
du Baron Scie mien avoient des brides
d'or & des houffes en broderie. 1
Nous y fûmes très-bien reçus, & y
reftàmes jufques fur le midi. Cej
Perfan avoit déjà rendu vifiteàMr. [
de Larix, & lui avoit envoyé des!
préfens. Ce gentilhomme me fi
l'hi
t auffi
tées de m
là, au nord, dans la pl
grand portail, fans aucu:
& à deux lieues & demj
l à , une muraille de gtc
ne mo;
it app;
upei avec me
îpaffàme
r de venir fc
dans le Couvent, où
la moitié de la nuit
nous divern
tir. Le lendem;
il continua for
voyage, & je l'ac
ompagnaiàquelautour
ques lieues de Zjie-raes, &Mo
Latotil jufques à Gamron. Nous
pourfuivîmes un daim que les levriers
de Mr. de Larix prirent enfuite.
Je changeai en ce tems-là le
d'
le il y av
quelque édifice,
juger par le peu
ruines font envi
village de Sefah,
J'avois apprii
Zjie-raes, qu'il
tems qu'une vi
avoient attaqué
village de A?<îj-<È
nant d'Iman-fadt
y avoit trois ma
auxquels ils av.
ducats, & leur a
bagues des doig
:lques
oufquet deaine,
& un
les figures)
edecelieu-
^iTes pierres
,fur laquelaremmen
dont on
qui en r
ron à un
:autr
•efa;
:fte.
:Heu
Ces
ë du
mo à Ma,
pendant b:
k fq
fabr;
l 'y avoir pas le „
gtame de voleurs
minuit, proche du
i,\\neCaravane ve-
, dans laquelle il
"chands Chrétiens,
ient enlevé 13300.
oient même pris les
:s. Ils s'étoient ce-
;fendus, aiant des
feu, &chacun un valetarivoient
tué un des voleurs,
n'aiant point d'armes à feu,
: celui des marchands, qui aleur
compagnon, & l'étenenfuite
delOlci.
dirent mort fur le champ ,
D E C O R N E I L
06. dcquoi ils fe retirèrent avec leur buicc.
tin.
Meffieurs de Latoul & Batar,
dont on a fait mention, étoient du
nombre de cette Caravane. Le premier
étoit Direfteur de la Compagnie
Françoife , quoi e^v!Arménien
de nation , & par cette raifon ces
pauvres marchands s'étoient mis
fous fa proteaion : mais le Directeur
& fon compagnon prirent la
fuite, auffi-tôt que les voleurs parurent,
fans faire la moindre réfif-'
tance, & revinrent une heureaprès
rejoindre la Caravane, où ils trouvèrent
les ehofes en l'état que je
viens de dire; au lieu que s'ils eûffcnt
tenu ferme ce malheur ne feroit
apparemn tpasa oie
nt armez'qui= d'i quelques
uns que de bâtons, &
d'armes à feu. Un de cesi
étoit à'Alep, Si les deux
Diarbekir, capitale de la
L E LE B R. U N. 383
mie, & ils alloient négocier aux/»- 1706.
des. A la vérité il y avoit de l'un- ». Dec.
prudence dans leur f a i t , d'autant
qu'ils avoient compté & changé leur
argent publiquement dans leur Caravanferai
à ïffahan , où quelques
voleurs de la troupe s'étoient trouv
e z , & avoient obfervé fur quelle
bête cet argent avoit été chargé.
Cet accident, & quelques autres de
îa même nature, m'obligèrent àfuivre
la route ordinaire, fans me fier
à perfonne. Le plus jeune de ces
marchands , s'étoit retiré ici , &
l'autre étoit aile à Ifpahan pourfuivre
cette affaire, & tâcher d'y apprendre
des nouvelles de fon argent,
& de ceux qui l'avoient enlevé.
Qiiant à moi je m'accomodai,
avec un des maîtres, de la Caravane
qni me fournit deux chel'aux
pour me rendre à Ifpahan avec
un coureur , que le Baron de
Larix m'avoit donné.
C h a p i t r e LXXVIII.
Départ de Zjie-raes. Forterejjes remarquables. Arrivée a Ifpahan.
Départ du Roi, & de toute la Cour.
T E quatrième au foir,je pourfui-
^ vis mon voyage, & fus accompagné
de quelques amis,jufques au
jardin, où nous étions allez à la rencontre
de Monfieur àc Larix, &
arrivai à deux heuresdenuitauCaravanferai
de Baet-fiiga, à j . 1,
T' r i s à i a pomi
: de la lumie
:rfé
étoient fon
1 je ne vou-
. Caravane.
,ent la nuit,
elques monde
Zjie-raci
du jour, pour pre
re, outre que les
froides. Par cettc
lus pas me joindi
qui voyage ordii
Après avoir travc
tagnes & une val.
vai point d'eau , j'entrai dans la plaine
de Sergoin, laifiant à droite le
village de ce nom & le pont de
Pol-chanie. Au refte, je fus furpris
de ne trouver point d'eau dans la
plaine , qui en eil ordinairement
remplie. Enfuitc, je pail'ai une riviere
à gué , parce que c'étoit le
plus court chemin,& arrivai fur le
foir au Caravanferai à!Abgerm après
une traite de 8. lieues. Je
pourfuivis mon chemin avec lejour,
& traverfai, à une lieuë de l à , un
grand pont de pierre, auprès duquel
il y a deux montagnes fur lefquelles
il y avoit autrefois des forterclles.
Je fus accompagné ce jourlà
d'une Caravane, qui n'ofa pas
s'avancer pendant la nuit, de crainte
des voleurs qui infeftoient ce quartier
là. Nous traverfàmes deux ou
trois marécages, pour accourcir le
chemin , lailfant à gauche une
montagne fur laquelle il y avoit
'aufii autrefois une forteren"e, & j ' a p -
perçus de loin, fur les montagnes,
de la neige pour la premiere fois.
Nous paffàmes enfu ite une riviere
fans eau, & arrivâmes fur le midi