l y o ;
. Juill.
V
.nos amis. Eu dcfcendani
re nous vîmes un grand i
tentes Tartans , qui s'i
affez avant dans le pais,
nous allâmes coucher à t
Y A G E S
la garde dedei
ifolda
voit donnez. Je
l 'y 1
fonger à mon releau
dont je ne croyois pas
befoin. Mais je fus bii
lé par la piqûre de ces i
ne me donnèrent a
O
la rivieombre
de
tendoient
Le ioir
:rre, fous
in m'aerefois.
je n'oubli:
mon reieai
ne permet
comme il
dans notre vaiiTeau, &
L pas de me couvrir d(
, liins quoi les mouche
:roient pas de dormir
été dit. Il s'eft mêm.
70?.
!.. Juin,
trouvé desperlb
tes de leurs piqi
c h a f f e q u e j ' a vo
incommode, qi
riviere, dont o
le retirer; enfi
obligé de le prendre foi
mes, qui font mor.
1res. Un chien de
:s,en fut tellement
I'll fe jetta dans k
1 eut de la peine à
lté de quoi je fus
où il dor
Le quatorzième
pourfuivînics notre
la riviere étant étr^
ts,qi
;ndormisfans
à mouches,
; encore avoir
i-tôt reveilnfeaes,
qui
•epos. Nous
continuâmes notre route à la poin-
• te du jour , le rivage étant affez
uni &: rempli d'arbres. Sur lesfept
heures nous vîmes le monaftere de
S. Jean, à notre droite, & un peu
au delà , une Ifle dans la riviere &
de grands oifeaux. A onze heures,
Pêche ou nous paffànies devant une bonde.
Bonde, o,, lieu deftine à la pèche, qui reffembloit
affez .à une Iffe, vis-à-vis
de laquelle il y avoit un corps de
-garde élevé, rempli de foldats,
pour avoir l'oeil fur les vaiffeaux,
qui montent la riviere. Cette bonde
étoit affermée à quelques habitans
de Niefiia, qui y faifoient fal-
1er le poiffon qu'ils prenoient, pour
l'envoyer chez eux, & y avoient
une grande barque prête pour l'y
tranfporter. La riviere eft affez
étroite en quelques endroits de ce
quartier-là, à caufe des Iffesautour
defquellesellefedivife en plufieurs
branches. Nous trouvâmes une autre
bonde, entourée derofeauxélev
e z , à unelieué de là, & enfuite
un fécond corps de garde, dans une
I f l e , oil il y a quatre petites montagnes,
environ à éo. werJiesA'Jftracan.
La riviere eft fermée d'une
barricade en cet endroit, avec une étoit marécageux
ouverture femblable à une cckife, papillonsd'uneb,
pour laifferpaffer les vaiffeaux. Sur te, rouges en di
les deux heures , nous pourfuivi- quettez par deffc
mes notre route au fud , après a- res du f(
voir été à l'eft jufques alors. Nous que les paffagers
nous trouvâmes à fix heures du foir jger, & ils y allé
à quatre werjtes de la mer Cafpien- ferve de deux 01
ne, qui eft à 80. ou 90. werfles, rent dans la gaba
c'eft-à-dire à 17. lieues, à'AJira- fumes parvenus :i
can. J'y congédiai ma barque & i 1
mes foldats, que je chargeai d'une t:
lile.
i la
re étroite & les bords
couverts de rofeaux. Nous trouvâmes
notre gabare à un wcrfie de la
mer Cafpiemie, où nous nous arrêtâmes.
Le pilote s'avança cependant,
vers la mer pour ionder les
bancs de f i b l e , oîi il ne trouva que
5. paumes d'eau ; mais comme le
vent, qui étoit f u d , donnoit'direc-
I tement dans la riviere, l'eau ne pouvoir
pas manquer de hauffér bientôt.
Il y retourna fur les heures,
& trouva qu'elle étoit hauflëe de
deux paumes,de forte q:ue comme
notre barque n'en prenoit que huit
nous efperâmes de pouvoir paffer
par deffus les fables dans deux ou
trois heures de tems. Nousjettâmes
les filets à l'eau en attendant,
& prîmes affez de perches & quelques
écrevices. J'allai enfuite à terre
dans l'efperance d'y trouver du
gibier, en m'avançant vers la mer,
mais je fus bien-tôt obligé de retourner
à bord, à caufe des rofeaux dont
le chemin étoit rempli; outre qu'il
ere i
Moiichs
modes.
lettre pour le Gou
couchâmes cette
erneu
i t , po
Nous
r la prete,
la ten
fieurs endroi
che,outre q,
J ' y trouvai des
lutécxtraordinai-
Drs,& blancs maris.
Surlesg.heut
à terre tout ce
avoient de plus leent
aiUll, à laretrois,
qui refté-
•e. Lors que nous
l'embouchure de
s la trouvâmes fort ée
s'y avançant enplus,
à droite & à gaill'il
y a plufieurs bancs
de
D E C O R N E I L L E LE B R U N . 14^
la mer. Notre pilote, qui étoit fii- j
tigué, voulant fe repofer un peu,i
donna le gouvernail à un autre, qui
nous auroit bien-tôt reconduits, à
Aftracan, fi je ne m'en étois apperçQ,
aiant toujours mon propre com^
pas par mer & par terre. Le vent
changea pendant la nuit, & s'abbattit
tout à coup , de forte que
nous fûmes obligés de mouiller fur
huit braffes. Le itx-hmtiemeaxima.'
j ^ o j . d e fable à l'entrée de la mer, marij.
JuiÎ! qués par des branches d'arbres, au
heu de balifes. La nuit étant furvenuè,
il fallut nous arrêter, jufques
à la pointe du jour du qunmime,
que nous levâmes l'ancre pour traverfer
les fables, fur lefquels nous
échouâmes : mais nous revînmes
bien-tôt à flot,après avoir déchargé
quelque
ballots dans la gabai
nnâmes cependant u
Nous y di
feconde fois, & fûmes obligés de
nous fervir encore de la gabare pour
mettre les marchandifes & tout le
monde à terre. Comme 1
un vent de nord très-favo
fûmes bien-tôt en mei
de la terre de tous côtés
ques montagnes à droite
mat
retrouver av
nos paffagers
banc de fable
Me à gauche
mer. Aprè;
trouvâmes C'
lequel nous
heur de don
tâmes bien-t
venus
fonde
3US avions
ible,nous
, entourés
avec quel
Lefeizii
vint nous
andifes &
la gabare
ec nos mardi
.Nous avion!
à paffer, & une grande
entre nous & la pl '
5 l'avoir côtoyée nous
e dernier fable, contre
eûmes encore le malner,
mais nous remonn
tôt fur l'eau. Etant parne
braffe Se demie de prolous
reprîmes les marchantems
mimes à la i
îux; enfuite
pluvit
furpris d'u:
s'étant élei
oueft , nou
Comn
monde
ques a
qui fo:
maneu
quiert,
ces de
Ime , m
prè;
)ile pa
is li
me
1 étoit
l'occ
ns ;
difes & les paffagers qui éto
& l a lyâmes
Montagnes
ro
ses.
la gab;
tracan a
au Gou
Sur L
; midi
' - c ô t é de nous
que les Rujie,
Jdttier boegre, <
gnes rouges,d
avancée eft à 1
can. Nouseûm
te terre de v û ë ,
au f u d , nous
ment notre rot
un très-bi
mes peu ;
à une bra
vent s'éta
feftiime 0
renv
lettr
itdans
j j ' ec
rçumes à
Dntagnes,
,t Krafna
rc montate
la plus
A-Jftra-
:etfimes
ro
îole
s'en trouva inc(
IX matelots, &
.t obligés de tr
' te lorfqii
Nous av
rnicrs &
gets, la plupart
bâtiment, qui ai
nons de bronze
commodément
j'avois fait redu;
voir de la plac
dit. Il avoit trc
par derriere, &
dont on fe fert (
cafi
qu'i
qua
qu'ils ne
voyer,oi
de rames,
prit le gc
aiant prii
la voile
ne gl
id le
les qua,
t la poi,
). ixerfi,
mes bien-tôt perd
5, & lèvent s'étant m
; continuâmes doue,
Dute au fud-oueft p;
tems; mais nous f.
;s obligés de mouilh
e & di
,t tourné
1 matin
le
iute
int a
mfui
les
ltd, avan
. l a pluie
ant diffip.
,t frais, qt
& fit e
foi
ie d'eau,
; à l'eft. Le dixnous
pourfuivi
i t , & ,
: p a sa
la voi
n fcco
levai
ivec un vent di
i fud. Il tomba : fuifi.
e dequoi lefoleil ' trou
uages, Il s'éleva
continua jufques
fler les ondes de
qii
fa
;ns-là
put ph
lime le i
o p b
le. On fe
nd gouverr
fl-eau,&or
î me fit coi
l'entendent
le les Grecs,
m nord nou
. Jii.
vent
au norde
au fud.
; , tout le
imodé juf-
Lix foldats,
•ailler à la
fion le re-,
bord 21. de
environ 50. pafla-
Armeniens. Notre
oit deux petits capouvoir
contenir
50. ballots, que
•e à 180. pour a-
: j comme il a été
is gouvernails, un
u n à c h â q u e c ô t é ,
en de certaines oc-
Ces bâtimens-là n'ont
inde voile, qu'on double
vent eft bon ; de forte
font pas propres à loutre
qu'ils ne fe fervent pas
Ce jour-là le pilote reivernail
après raidi,mais
it à l'eft,
is reprendre le
aiffeau n'obéifil
il fallut calfervit
enfuite
,ail pour tour-
1 remit à la voinnoitre
que ces
fort ava
luvai que l'eau
ce & bonne à bo
elle devint falée
les vagues plus c
T
& bi£
3cez c
la
ntp
s gens-là
plus
Lirtes.
s pei
Aiant
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