V O Y A G E S
perdue de vue , & qui eft fous k aulïï paffer entre les Mes. T o u s k s 1708.
nation d e 4 c o u r o n n c d e P . » - hab.tans de cette côte P :
= nemarc , habitees pat les Fmrmr- cheurs_, & vont vendre leut po.i-
• •• c L , qût le treunent dans les mon- Ion à Bergm & a ^roM^m J^^
„ tagn s de Poots-focrt, lefqt,elles é- pa.s-la appartient auO, a la Coutontoîent
couvertes de neige. Elles ne de
: t re^elentees au n u n r ^ , , . à la Nous P ^ " ' ' " " - ;:
diftaneede V Ueuês, 6c ont un gol-'chers ou fles, q i on appelle
f e derrieré lequel on voit 3. 0U4. ' &f«dfcck ou les rochers meon- g « .
d , « ions des n?ontagnes. Nous l'a- nus, qui ne font pas marques dansf"^'-
o ^^^^^^^ géographiques. Ces rognes
de
Pootsfkjerl.
uiviiiui.o u^s montagnes- -
viens au fud-oueft , avançant au
nord-oueft. Nous vîmes fur le ma-
Goifcde tin celui de Tanebaj, qui s'avance
Tanebiy. fort dans le pais , à la pointe des
montagnes, comme il paroit au num.
256. & nous apperçùmes peuaprès
d'autres terres au-delà , à la hauteur
du 70. degré 8. min. de latitude.
Le vent étant contraire ce
jour-là, nous primes le large & ne
finies que louvoyer, & revîmes cette
baye le lendemain au fud-oueft
fur fud : Je croi qu'elle a bien 2.
lieues de large. Nous parvinmes
fur le foir au 70. deg. 30. minutes.
Le feptiime le vent nous favorifa
davantage nous appetçames le
cap du nord. Je le dellinaiau/diifttd
i>i:e[l, avançant au fud. L e plus
grand rocher de ce cap & le plus
avancé fe nomme la mere, & les pe-
Capdu tits qui font à c ô t é , à droite & à
gîuAs, les files. O n v o i t l a t e r re
du cap derriere ces rochers, &une
ouverture entre deux. Il eft reprefenté
au num. 257.
Sur les 6. heures du foir , nous
Ides d ' I a - f i n i e s l e s l l l e s d ' / » ^ a c ô t é d e n o u s,
gc. & à droite un petit rocher nomme
Schips-holm, & le pais au delà, comme
il paroit au num. 258. Nous avancions
au fud-oueft,lèvent étant
eft-fud-eft, & parvinmes à 7. heures
du matin à lieues de l'Iflcde
Ce\lede Surooy, que nous avions à gauche.
Surûoy "
1 —
chers font lavez de la mer de tous
côtes , & il y en avoit qui étoient
couverts de neige.
Le neuvieme nous apperçùmes, à
quelque diftance , un vaiiTeau que
nous attendimes pour prendre langue
, & nous nous parlâmes de
loin , aiant chacun une trompette
parlante. 11 avoit arboré fon pavillon
, 6v nous apprîmes que c'étoit
une fregate Angloife quivenoit
de Londres,qui alloit porter des
ordres aux vaifseaux Anglais, qui
é t o i e n t à Archmigel-
Le otizieme nous nous trouvâmes
à la hauteur du 68. deg. 38. min.
de latitude feptentrionale , avançant
au fud-oueft fut oucft avec ua
bon vent de nord , n'étant pas
éloignqz de Loef-foert, qui eft en- Loetviron
à 250. lieues à'Archangel, & f»«'-
à une diftance égale à'Amfierdam.
Le vent aiant changé pendant la
nuit nous primes le large , & parvinmes
Ma.v •e »c/w le jjo —u.r.. ,1 au 6- 9y. deg^r é
•9. minutes, & le lendemain au 67.
d e g r é 8. m i n . L e quatorzième à 7.
heures & demie du matin, il y eut'
une grande éclipfe du foleil, qui Eelipfe
fut presqu'entierement obfcurci '»'W
l'efpace d'une demi heure, & fe
couvrit enfuite d'un nuage. Nous
étions au 66. deg. 44.. min. de latitude
, & avions un vent variable.
Le lendemain nous nous trouvâmes
au 65. deg. 55. min. avec un très-
Grand'
Golfe.
petit vent de nord, failant route au
fud-fud-oueft. Il y eut pendant la
On la voit au num. 259.
Il paroit au milieu des montagnes
une grande baye ou golfe , au travers
duauel les vaiffeaux peuvent - , r .
ï a " e voUe, & en refortir àgauche, nuit un phenomene de lumiere
entre les montagnes, qui font fepa- traordina.re dans 1 air avec de „ee.
Î L les unes d e L u t r e l Ce golfe grands rayons , de forte ^ S L "
Tft marqué de la lettre A , & U en paroiftoit tout en feu , ^ qu onparoit
un autre au B. La pointe pouvoir lire fans chandelle , ma^
L i d e n t a l e de ces montagnes fe cela ne dura que 1 efpace de 2. ou
voit au C , & lesvaiffcauxpeuvent) 3. minutes.
Le