E P I T R E.
bfons aiTurér, M A D A M E, fur la foi d'une Renommée éclairée
& uniforme , qui ne fe dément jamais fur Votre fujet.
Nous voudrions bien repeter ici ce qu'Eile publie tous les
jours à Votre avantage : mais il ne nous appartient pas de
nous engager dans une entreprife qui eft fi fort au-delTus de
notre genie. Il ne nous fieroit pas non plus de vous préconifer
l'Ouvrage que nous avons l'honneur de Vous préfenter.
Quoi qu'il contienne des Relations aflèz détaillées des
plus célébrés Parties de l'Orient, peut-être ne trouverezvous
pas dequoi Vous aniufer dans les Deicriptions de pluiîeurs
de ces Climats oi:i l'Ignorance & l'Elclavage corrompent
la plupart des avantages dont la Nature les a enrichis.
Mais, la comparaifon de ce trifte état avec celui de la Gnind'
Bretagne où regnent les Sciences & les Beaux Arts, l'Abondance
& la Liberté, pourra du moins fervir à relever l'éclat
du Spectacle raviilânt que Vous avez continuellementdevant
les yeux, d'un Gouvernement doux, équitable, également
avantageux au Chef qui l'adminiftre & à ceux qui lui font
foiimis. Nous fouhaitons, MADAME, que ce Ijjeétacle
dure autant que le Monde, & que Vous en jouïffiez longues
années avec une fitisfaction proportionnée à l'intérêt que
Vous y prenez. Nous fommes avec un profond relpeét.
M A D A M E ,
Fos tris-humbles ér tres-ohcijJansServitcws,
R. E T G. WE T S T E I N.
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