366 V O Y A
1704., I ' o i i e f t , une f a ç a d e , qui a 5 5. pieds
9. Nov.'de l o n g , fans compter les côtes de
l ' e f c a l i a - j où le mur eil: plus bas,
& n'a que 2. pieds & 7. pouces de
h a u t , a u defllis du rez de chauffée.
L e terrain qui eft à l'efl: eli: plus élevé
que les murs de c ô t é , & eftauili
à peu près quarré en dedans, aiant
54. pieds & demi d'un c ô t é , & 53.
demi de l'autre, avec une grande
coline de fable au milieu. Les
plus grands de ces portiques ont 5.
l e d s d e l a r g e & j . p i
:ds& 2. pouces
muraille a 3.
! . à 2 3 . dehauche.
profondeur. La
: d s d ' é p a i f f e u r & j
i r j u f q u e s à l a c o rm
It concevoir comm
côté Y ont été joi
cites, ni comment
rce qu'il n'en paro
dre trace ; ni s'il y a
au dcffiis. Audi ne fi
prendre à quoi cela ;
être qu'il y avoit un<
On trouve au norc
ques & trois niches o
rées, & au fud un pc
= fenêtn
On ne fanent
les pierres
ntes aax plus
on y montoit,
it pas la moineu
une arcade
uroit-on com
i fervi. Peut
: loge royale
1 deux porti
ufenêtresmu
• t i q n e &q
G E S
)rne au front & des ailes fur
)rps. Les mêmes reprefentatii
trouvent fous k portique qui
la referve qu n i y .
:able li,
'ertes,lefquelles ont
chacune 5. pieds & 9. pouces d^
l a r g e ; 11. pieds de hauteur avec la
c o r n i c h e , & la profondeur des
grands portiques, il y a deux autres
portiques, qui ne font point
couverts, à l ' o u e l i ; avec deux ouvertures,
& un troifièmeàl'eftavec
trois niches ou fenêtres murées. Six
de ces ouvertu
ches, & il n'en
à r e f t , & l ' o n v <
t r e , fous les d
font au nord, 1
me & celles de deux femmes jufques
•es font fi
relie qu'ui
>it,de part
:ux portiqi
i figure d'i
: d,
s corni
le demii
& d ' au
.es, qu
in hom
aux genoux, les jambes en étant
couvertes de terre; & fous un
de ceux , qui font à l ' o u e f t , un
homme combattant contre un taureau
, qui a une cOrne au f r o n t , laquelle
il tient de la main gauche,
pendant qu'il lui enfonce de la droi.
t e un grand poignard dans le vent
r e : de l'autre côté il lui tient la
corne de la droite, & enfonce le
poignard de la gauche. 11 y a dans
le fécond portique une figure d'homme
femblable, avec un daim,lequel
reffemble a f f c z à u n l i o n , aiant une
au nord, à
lieu du da
que l'homme tient par la
Ces deux figures-là font en terre
j u f q u ' à demi jambe. On voit des
deux côtez du portique qui eft au
f u d , un homme avec un ornement
de tête en guife de couronne, accompagné
de deux femmes, dont
l'une lui tient un parafol au deffus
de la t ê t e , & l'autre a un certain
ornement à la main; & au deffus
de ce portique en dedans,trois niches
différentes remplies de caractères.
Il y a fur les pilaftres du premier
portique, qui font fortii
leur place, & qu'on trouve à 1
de r e f c a l i e r , d o n c on a parlé civ
a n t , deux hommes tenant ch;
•ns p.,NOT.
di"
D E C O R N E I L L E LE B R U N .
: de
ôté
i-dela
1':
ice l'i
tre de
I qu
derrier
timent, ^ .
plus long d
niche ou fené
édifi
i p eu
Q des de
la gauche ; n
tier. On t:
: e - c i , u n aur
s femblable,
pieds i ave<
bouchi
il
tre ouverte; &: deux pierre
à droite & à gauche,dont
; f t à l ' e i l eft rompue, & l 'i
;ft à l'oueft ,
laut, & paro
élevées
die qui
autre qui
pieds de
le p i e c e,
s de larsd'épaif
:ttepier-
, it toute d
Lt 3. pieds & 7. pou
; e u r , & 5. pieds 4. pou
•eur. Il y a fur le haut d,
e , trois niches ou tables fep^.^^o,
emplies de carafteres, & unequarième
au d e f f o u s , q u i fembleavoir
été taillée après les autres. On en
trouve de ferablables dans les niches
fenêtres donton vient de parler ;
& à l'entour, comme fur la pierre
¡levée ; auffi bien que fous quelquesins
des portiques, dont les pilaftres
font d'une feule pierre, comne
les corniches. Les niches oufelêtres
des murailles, font aufft taillées
d'une feule p i e r r e , & il y a
fud de ces fenêtres, deux rampes
d'efcalier , l'une à l'eft &
itre à l'oueft , dont il refte ,
comme du precedent, les f. mar-
;hes les plus élevées ; & fur les
î l e s , auili bien que fur le mur qui
les
1704. les f e p a r e , d e petites figures & des
9. Nov. feuillages, en partie fous terre. A
100. pieds de l à , au f u d , on trouv
e les dernieres ruines de ces fameux
é d i f i c e s , q u i confiftent auffl lapHipart
en portiques & en enclos ; &
entre ces ruines-ci &c les autres
dont on vient de parler, un autre
efcalicr démoli , à deux rampes
au nord & au fud , dont il refte
encore les 7. marches les plus élevées.
Il étoit auffl orné de figures
& de feuillages. Il y a
à l'eft de cet efcalier des paffa-
PalTagcs ges foutetrains, où perfonne n'ofe
foiiter- entrer, quoi qu'on dife qu'ils contiennent
de grands trefors , parce
qu'on eft perfuadé que pour peu
qu'on avance dedans la "lumiere
s'éteint d'elle - même. Cela ne
m'empêcha pas d'en faire l'épreuv
e accompagné d'un Perfan rc-
On y defcend entre les rochers,
& l'on y trouve deux chemins: nous
primes celui qui conduit à l'eft,
que nous trouvâmes élevé de 6.
p i e d s , Se large de 2. & de 4. pouces
à l'entrée, & un peu plus avant
d'un pied & de 7. à 8. pouces. Après
avoir avancé 26. pas , nous
trouvâmes la voûte fi baffe q u ' i l fallut
en traverfer 10. fur le ventre,
enftiite dequoi elle a la hauteur precedente;
mais nous donnâmes contre
le rocher après avoir fait encore
quelques pas, & je trouvaiqu'il
n'y avoit qu'un conduit étroit qui
s'étendoit plus avant , lequel il étoit
impoffible de traverfer, & qui
avoit apparemment fervi autrefois
à l'écoulement des eaux. Après être
retourné à l'endroit oil nous étions
defcendus, j'enfilai le paffa-
. g e qui eft à l'ouéll , & y trouvai
un chemin qui conduit au nord,
mais trop bas pour y pouvoir paffer
même fur le ventre ¡outre que l'humidité
du terrain ne l'auroit pas permis,
quand il auroit été plus élevé.
Cela nous obligea à retourner
fur nos pas, fans que notrelumiere
fe fut éteinte, & fans avoir trouvé
le trcfor, qu'on pretend, qui eft caché
dans ce fouterrain. Auffi y at
il bien de l'apparence , qu'il n'a
T o m . n .
fervi qu'à conduire les eaux , tant
à caulé de fon peu de hauteur, qu'à 9. Novi
c a u f e , q u ' o n n'y trouve aucune cellule
, ni aucuns vertiges de petits
autels, ou de chofes pareilles, qui
pùffent faire juger , qu'il ait fervi
autrefois à des ufages facrez , comme
il s'en trouve en Italie, & en
plufieurs autres lieux.
L'autre E d i f i c e , d o n t o n vient EdiScc
de parler, a 160. pieds d'éten-""''"idue
du nord.>au f u d , & 191.
de l ' e f t à l'oueft. Il en paroît encore
10. portiques ruinez, 7. fenêtres
& 40. enclos , où il y a
eu des b â t i m e n s d o n t on voit encore
les fondemens , & des bafes
rondes au milieu, fur lefquelles il
y a eu des colomnes,au nombre de
36, en fix rangs: ces pierres ont 3.
pieds & 5. pouces de diametre. T o ut
le terrain y eft couvert de grandes
pierres fous lefquelles il y avoit autrefois
des aqueducs. On voit à
l'entrée de ce bâtiment deux pierres
élevées , comme au precedent,
fur lefquelles il y a encore des carafteres
vifibles.
Il y avoit un autre E d i f i c e à l'oueft
de la façade de celui-ci, lequel
eft entièrement détruit , & dont il
ne refte qu'une place quarrée, visà
vis des portiques dont on vient de
parler, & dont la muraille a encore
près de deux pieds de hauteur audeffus
du rez de chauffée. O n voit
auffl le long de cette muraille , le
haut des figures, dont elle étoit ornée,
lefquelles avoient châcune une
lance , & n'étoient guère moins
grandes que nature. Le terrain
qu'elle enferme ne contient plus
rien que quelques pierres rondes,
qui ont fervi de bafes à des colomnes
de la groffeur des precedentes,
à I I . pieds de diftance les unes des
autres. Il me femble qu'il y en a
eu 36. Il y a une grande coline de
fable devant ce dernier édifice,
laquelle regne le long des portiques
, avec plufieurs monceaux
de pierre. On trouve à côté dé
;s dernieres ruines , à l ' e f t , les
debris d'un bel efcalier , femblable
à celui du mur de la façade , lequel
a 60. pieds de long', & à la
M m 2 par