leur v
P u b i»
L E T T R E S.UR L'ES REMARQ.UES
: route fort différente d e celle I j ' a i apportée dans raa patrie, avec
i pluHeurs pieces curieufes ; beauj
c o u p de caratter.es & d'autres ornemens,
qui font foi des peines que
J e me fuis données pendant l'efpace
î de 5. mois que j e me fuis arrêté à
PerfepoUs, & que j'ai travaillé continuellement
parmi ces illuftres rui-
; nés. A u f f i , puis-je me vanter d'être
le premier qui les ait mifes dans
tout leur j o u r , & qui leur ait ren-
. d u j u f t i c e , après 2000. ans ; & ces
autres voyageui
erches; que je i
it dans mon Voy:
;loper des antiqui
dans mes re.
i eu nul autr<
: , que de de
i , que perfon
X mifes dan;
i t a b l e j o u r , & de donnerai
un ouvrage plus parfait ;
: é g a r d , que tous ceux qu'on lu
>it prefentez jufques-ici. Aufl
l'ai-je entrepris que dans cetti
& pour iatisfaire la curiofiti
naturelle que j
l à , fans fonger
dans les païs étrangers, n
gager au fervice de qui qii
J e puisaulliafErmerque j ';
de ma propre main, & pe
empe fur du papier, & d'
ire, tous lesorigina
n trouve dans r
lUt en fi bon ordre &
l i l i t u d e , q u e j ' a u r oi
r dans ma R.
t r
tur
qu'c
le t.
d'es
ferv
don
ver.
ces chofes-1 la fans m'éloigner des regies de
ma fortune; l ' a r t , tant dans la relation que j ' en
ni à m'en-1 ai donnée, que par rapport aux ef-
. c e foit. ' rampes, qui ont été gravées fous
deffiné mes y e u x avec toute la juftelîé
i t e n d e - l'exaititude posfible ; & par cette
près na- raifon je me flatte d'avoir mérité
x des eftampes l'approbation des connoilfeurs , &c
on V o y a g e , & de tous ceux qui aiment la vérité,
ivec tant J'ai d é p l u s , pris la peine de peinpu
m'en dre plufieurs habillemens extraorfans
me dinaires d'hommes & de femmes,
la peine de les faire gn
J ' a i même enlevé
re .des rochers de Pi
une figure entierfepolis,
laquelle
que les curieux pourront voir chez
moi , avec plufieurs poiffons, des
oifeaux &: des fruits des Indes.
L E T T R E
Ecriie 7i l'Auteur fur fis Remarques, par un Amateur
de l'Antiquité.
M
J
ques
Ch.
dar
doi
O N s I E u R ,
ai lù avec plaifufur
les bevuës qus
os remar-
Meffieurs
commifes
nous ont
lesdel'an-
; f u r l e f -
rdm & Kemffer
s les Relations qu'ils
nées des fameufesrui
1 Palais de PerfepoUs ;
lies j e ne faurois cepend,
:der, ne les aiant pas v
nt rien
lës fur
les lieux. Il me femble néanmoms,
que les belles eftampes que vous en
a v e z produites , & la defcription
circonftanciée qui s'en trouve dans
la relation de votre v o y a g e , tant à
l ' é g a r d de l'edifice en g e n e r a l , que
(a) Fafdcul. II. Ait rclat. IV. §.
de chaque piece en p a r t i c u l i e r , meritent
plus , qu'aucunes des autres
relations que j ' en ai vues , l'attent
i on & les fuffrages des Savans 6c
des amateurs de l'antiquité. A u s f i,
pour peu qu'on envifage l'étendue
de ce fuperbe edifice, &• le nombre
des figures & des autres curiofitez
que s'y t r o u v e n t , d o n t conviennent
tous ceux qui ont été fur les l i e u x,
on doit avouer qu'il faut avoir de
bons y e u x , une bonne main, & beaucoup
de jugement pour s'en bien
aquiter, &: q u ' i l faut joindre à céla
une patience & une application
inexprimable. Cependant, Monfr.
Kempfer avoue franchement ( a } ,
qu'il
p. 305.
C O R N E I L L E LE
: trois j our s f embl e
i qu'il tâi
p ; - l à
D E
q u ' i l s'eft à peine ajrêD
fur les lieux : & qu(
che de perfuader par -
& particulièrement dans fa Relat.
V . §. 3. p. 351. qu'il a d e l l i n é , avec
beaucoup d ' e x a f t i t u d e , les princ
i p a u x morceaux de ces belles ruines;
mais que fou graveur a mal coé
f e s é b . u i c h e s , le contraire n'eft
e trop vifible par la difpofition
1 t o u t , comme vous l ' a v e z très-
:n obfervé ; & toutes les parties
font fi grof f iere tenes,
qu'on n'y n
air d ' a n t i q u i t é , n
qui ait du rappori
anciens Grecs, qi
fujet, - -
ne ai
& fi mal.
:onnoit ni art ni
quoi q u e ce foit
aix relations des
ont écrit fur ce
D é p l u s , quand une perfon-
•oit toutes les qualitez requifes
pour s-aquiter digr
entreprife de cette nat
poffible d'en donner
e x a d e , & auiTi étendi
ement d'
.ire, il e f t imine
relation
ë , que l'eft
celle de Monfieur Kempfer , aiar
refté fi peu fur les lieux. Monfieu
Chardin n'y a pas été affez detems
non plus , pour examiner à fonds
& bien reprefenter ce qui s'y trou
v e , puis q u ' i l a v o u ë l u i - m ê m e d an
Tom.in.fon V o y a g e , Tom. I X . pag. 17Ç
feTinï employé que cinq jours à
^'Chelmmar, Scàenfairedes defcrip.
t i o n s & d e s d e f f e i n s ; & q u ' i l a é té o.
b l i g é de fe fervir pour cela d'un pein
tre à gages. Ausfi, f a u t - i l convenir
M o n f i e u r , que non-obftant q u ' i l fe
trouve quelquesfigures dans les plan-
,lier,qui s'accordent
: les v ô t r e s , & qu'on
ont été desfinées finie
laiife pas de paroînt
qu'elles ont é t é fai-
Sf qu'on a touché pluchofes
tellement à la legere,
a été obligé de les finir enfuiut
hazard. C ' e f t c e q u e v o us
B R U N
nême qu'o:
•oquer en doute , q
fentations faites par un
& un curieux comme '
id parfaitement le
foient préférables à
peintre à gages qui r
c i n q jours fur les 1:"
f a i t que parcourir
hâte, au lieu que \
p l o y é trois mois <
application conftar
attitude posfibl.
timent à l'ég:
leral, & i l m'
il fondé. A u ri
llement derogt
JVIesfieurs, ni au:
font dues à tous ;
Mais comme
M o n f i e u r , de fai
fur les remarque;
ces Mesfieurs oni
p a r - l à , dans les
voyages , par r.
qui fe trouvent à
l'honneur de vou
o b e ï r , qu'il m
Kempfer eft
Se Monfieu:
ciel ; &: qu(
eux
les
vous y
entiers a
n t e , & t c
C ' e f t - là
d de l'ouvra
femble qu'il
453
n ne fauroic
ue les repré.
[ eonnoiflfeur
f o u s , qui end
e i r e i n , ne
celles- d'un,
l'a refté que
& q u i n'a
hofes
la
.vez
i v e i
une
Dute
e l ' e x -
aonfen-
;eengel
' e f t p as
: prétens
, je
au mente de ces
louanges q u i leur
.itres égards,
vous fouhaitez,
)irmoniéntiment
hiftoriques que
¡res
irai
,dues,p.,
ins de 1(
•apport aux fig
xChelminar, j'a
is dire , pour vou;
femble que Monfr
,ffez retenu à cet égard
Chardin fort fuperfi
vous n'avez rien omi;
c h e s d e c e C h e
en partie ave(
v o i t bien qui
les lieux , il 1
tre évidemme
tes à la h â t e,
fieurs
qu'on
te à to
très-judicieufeme:
vos Remarques; «
:s les fautes qu'il a
nés après les autres,
iute l ' e x a f t i t u d e d'i
v û les chofes de fe
S c q u i l e s a e x a m i né
;tant
i td
d: ,ns
to
les ui
vec ti
q u i a
S
a poi
obfervé
n réfutant
commifes
& cela an
homme
dans le vôtre de
ont écrit des premi
PerfepoUs. Cela pourro
general ; cependant po
t i s f a i r e , j e veux bien p.
que ces iVlesfieurs ont ai
f u j e t , & je le ferai avs
brièveté posfible , felon
lumieres que le C i e l m'a
;e que les anciens
iiiers Perfes & de
• f u f i r e en
• vous fancéfu
Monfieur Chardin dit
lant de ces fàmeufes ru
n e r a l , que les Perfans
nomment Chelmitiar ,(i\.u
m celles du Palais desar
Perfe, ni de celui de
rticulier ^
d(
P'
pie de l'anc
V o y e z To:
ne plufieui
î propres
:s à f o n d s :
j j e f u i s p e r f u a d é q u ' i l u ' y 1
L e i t e u r éclairé qui balan-1 b
us donner fon fuffrä I l fr;
te e f t ,q
nnement
fur des moi
•d des rivieri
cheur & d e 1
M m
c toute la
les petites
données.
, en patines
en gemodernes
; ce ne font
ciens R o is
Darius en
mais celles d'un Temenne
v i l l e de PerfepoUs:
1. I X . p a g . 1 5 6 . l l d o n -
; raifons pour prouver
i c e , dont la p:
l'on ne bâtiffoi
les Palais, en
- I l
gnes;
pour
.is appa
: pas an
avoir de 1
àche enfui