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.1 'i
+58
Ill.n-
T(
p. io6. di
LETTRE SUR. LES REMARQUES
la page 69. une Flamette,
.ncien I n f t r u m e n c , d o n t i l d i c q u'
ie fere encore aujourd'hui e
lìeurs endroits de VOrient ,
Lancette n'efl: que peu en uC
l'y elt cc
que depuis
iierce qu
ne les Eu-,
plu-
0Ì1 la
i g e ,&
cominenKnt
q
2 femble; c
efentez cetr
fort differì
is Flamettcs
e n d r e à q u e
1 fervir , il
guhere. J e,
que portent les aut
éviter la prolixité
vous avez dit t(
peut dire à cet es
53. J e me conte
en general, après
iidere la chofe , q
lion reffemble beau
triomphe , commt
roa , ou à un jo
qu'à un facrifice.
bats de bètes 3 qi
rofeans :
ne prouve rien
outre que vou
bande d'une m:
te de la Tienne
je ne faurois c
ul'age elles aurc
; n'ell pour tire
a i m e s , chofe f o rt
n'infillerai pas fu
.ites les figures,
es fi^u
& 'pa
vous repréfente:
& j u f q u ' a u x 11
avec beaucoup plus a'
que les autres , je m'im
ces Meilieurs , qui chofes à la legere , faut,
n'ont pas pris garde qi
rem n'a qu'une co:
Monlieur Chardin , q
cet animal lans
ment, & dans 1
nullement naturelle, &d
oppofee à celle Fig
relie , fuppoie q'
foit tel que vous le
ne croi pas que ce foit un Taure.
il me fcmble qu'il a plus l'air d
cheval ou d'un mulet ; outre qi
ft bridé , & qu'il ell: a j u f t é co
me u
¡ feroil
Indes
t r ' e l l e s , oi
viennent a
Palais &
crifice & ;
que les an
point. Me
fente un ;
pom
: ce q u i ^ï
• d , au chap
:rai d'ajoiitei
oir bien concette
procef-j reffei
.coup plus à uni il di
= en juge F,p,e-\ plus
ir de naiííance , : niert
Les divers corn- yeus
i s'y battent en-' une
idres ornemens,
l u s d'exaftitude
: m'lmagme que
ui ont
trace les
de tcms,
; ce Tau-
& fur tout
reprefente
, & fans agrip
o f t u r e q u i n ' f i f t
:clement
de F m r o a . Au
1 cheval. Je ne fai 1
pas même un des mu
, dont parle Ccefu.
iblent aux chevau
, qu'il s'er
grands de ta
v i o l e t t e , 1
ble
lal
efe. j e
•lets des
( b ) , qui
X i & dont
ve qui font
: des hommes. bl
; corp;
; fabote:
1 miliei
: la tête
la
blanc ;
n t i e r , ;
d u f r
, &
.1 beaucoup r
une f ê t e , q,
XíTemple-A'-í
Tom. m.
p. io6.de l^ion &•
deux cc
lieux à un
'à un fai
t a n t p l us
ur Ch
page
•d,
7=
areau ord:
, & dit qi
e n c o r e a u j o u r d ' h u i , da
dans les f p e f t a c l e s de;
ces fortes de combat:
& qu'on fait toujours
le Li
1 en repre-
. entre un
n a i r e , a v ec
' on donne
les fêtes &
Perfans, de
au peuple;
:n forte que
Ï remporte ia vlftoire , parce
que cet animal efl: l'emblème de
la Monarchie Perfane. Figueroa fe
contente de dire , à la page 150.
qu'on voit un Lion qui déchiré un
Taureau , Se que le Sculpteur a fi
bien reprefenté ce combat , qu'on
n 'y fauroit trouver à redire , mais
il ne parle pas des cornes de cet
animal. Monfieur Thevenot en parle
de même dans fon Voyage ( a ).
C e p e n d a n t , comme je trouve que
.is, & le
: noire ;
.uprès de
pointe. H ajoute qu'on
cette corne pour faire des
boire , & que cet animal
;ueur & une vitelfe inex-
, de forte qu'on a bien de
i le prendre. EUen dit à
•imable
pe'
peu près la même chofe d'après
Ctejias ( c ) , Anftote dit auffi , ( d)
q u ' d y a des mulets à une corne aux
Fndes, mais q u ' i l ne s'en trouve guère.
Pline rapporte la même chofe
( e ) . Voiez aufll fur ce f u j e t,
Thom. Bartholm f f ) . Qiioi qu'il
en f o i t , il me femble que vous le
repréfentez , à peu près de cette
maniéré fur l'efcalter : & à l'égard
de ceux qu'on voit dans la 65. planche
de Monfieur Chardm , il peut
su de femblables , nonils
nous foient inconnus,
fentez aufliau num. 130.
qui combat contre un
une corne ; & la natuquelquefois
des monftres.
y en avoir
obftant qu'
Vous repré
un Heros ,
Lion y avec
re produit
M I,. II. ^
W L.II. «i
:. XXV. (c) L. IV. J, sm. Ani
ir, c. 37. Sì 4iî. [ f ) Unicum)*.
(b) In Indlç. juxia exeer¡/i. Phot,
„d. C. L. (c) L, XI. Hiß. A-4
td. c
D E C O R N E I L L E LE B R U N. 4 Î 9
es. Je vous avoue même qu
imbat du Uon & du mulet à
:1e
c o r n e , ne me paroit guère plus extraordinaire
que celui des mulets &c
des ours, dont vous parlez au chap.
39. de la Relation de votre Voyage.
Au refte j'entrerois affez dans
les fentimens de Monfieur Chardm,
Tom.III.P^g- 7 ° . qui croit que
p. loi. Ile en c a r a f t e r e s , qu'on voit au bout
long bas-relief de VefcaUer, en
contient l'explication : cela n'empêche
pas que je nefois pleinement
p e r f u a d é , p a r toutes les raifonsque
•:ns d ' a l l e g u e t , que ces fameuuines
font celles d ' u n Palais,
; fauroient être celles d ' un T o t -
1 : ;
&
tle.^
I l y a au m
de 1
l ' e n d r o i t 0Ì1 fe trt
des colomnes a fer'
vant de ce Palais
de par'
:omme
,nce qui
plûpar
•is au de
:elui qu
ctoit au devant de l ' h ô t e l du Roi
à Sufe, dont il efl: f a i t mention au
l i v r e à'Efter chap. V. par oil l'on
faifoit entrer l'air & la fraicheur
dans les Mpartemens. Il efl: même
lez & coufus a été introduit par les
Mahometans. 11 d i t aulTi à la page
6 i . que la variété qu'il y a dans la-p,
coèflure & dans l'habillement de ^
:s figures, vient feulement de la '
diverlité des pais & des climats de
la grande étendue de l'Emfire de
Perfe. Il en repréfente à fa y8,
planche, avec des habits velus, &:
d'autres n u d s i& il donne aux unes
des Tiares, & aux a
choirs tournez autc
au lieu de bonnets
le tout à fa fantaifi
témoignage des anciens
Qiiant à m o i , j e fuis perfuadé q u ' il
n 'y a pas plus de rapport entre les
habits des Indiens payens , d'auj
o u r d ' h u i , & ceux des anciens
\Perfes, qu'il y en a entre les nôtres
à preramer que ces colomnes ne
jjortoient aucune couverture,comme
l'obferve Monfieur Chardm à
Tom.111. la page 76. mais il pourroit bien
p. 108. di ¿ „ g tendoit au deffus
des tapis ou des t o i l e s , pour empêcher
les rayons du foleil d'y
donner à p l o m b , chofe affez ordinaire
en Orient. Le grand nombre
des quartiers , dont on ne peut
plus reconnoitre la fymmetrie, feivoit
apparemment pour le Princ
e , fc pour les officiers d e fa Cour.
Monfieur Chardin ne parle pas
moins pofitivement des vêtemens
des figures, que de fon Temfle imae_
inaire,ii des facrifices qui s'y {•. '
& ceux de nos ancêtres: out
r e c e l a , j e ne trouve point de figures
parmi les vôtres , qui foient
nues, ni couvertes de fourures. Il
n'en efl: fait aucune mention non
i.Itl.
114.
:es des moude
la t ê t e,
la page éo.Tom.tlI.
& contre leP-'°3-
;ns Auteurs.
Ton
FeÏ
l o i e n t , p,
reffembla
ceux des
Guehres ,
nos jours
. i i i . p i g c 59
de de ces figures '
•»• t o n , ou de foi
quatre tours fl
le bout paffe
& que l'ufag(
1 o "
q u ' i l trouve quelqu.
entre ces vêtemens &
iens Ignicoles, ou de:
'on trouve encore d(
Indes. Il ajoute à L
le vêtement inferieu
;fl: un drap de co
qui fait trois 01
r les reins, & don
dans la ceinture
des habits tai'
plus par Flerodote ( a ) , oii il parle
des armes & des habillemens des
troupes de Xerxes le grand ; & cependant
on trouve que les vêtemens
des figures, qui f u b M e n t encore à
Chelmmar, ont du rapport à celles
de ces différentes nations. Je ne
trouve pas moins extraordinaire,
que les anciens Perfes aient appris
des Mahometans l'ufage des habits
taillez & coufus, puis o^a'Athenie
d i t , que ces anciens Perfes ont été
les premiers de toutes les nations,
qui aient donné dans le luxe Se
dans la volupté ( b ) . Qiioi qu'il
en f o i t , s'ils euffent p o r t é des robes
pliffées, avec de grandes manches
faites d'un d r a p , qui faifoit
3. ou +. tours fur les r e i n s , de la
maniéré que Monfieur Chardm le
repréfente, il n'y a guere d'apparence
que le fameux Paufanias de
Lacedemone, s'en f û t f e r v i j & cependant
Thucyd. & Corn.Nefi. difenc
q u ' i l portoit un habit R o y a l , à la
maniéré des Medes, c'eft-à-dire,
une longue robe pliffèe. Il eft même
certain que fi c'eût été un drap
I I .fans co : & fans t a i l l e , tourné
reins, les anciens Grecs
N n n î n'au.
W L.VII.c.6.i.!<c. (M V . L .m