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DE C O R N E I L L E LE B R U N . Î99
mes de circonférence. Il y a une
„ V v ! autre a l l é e , bordée de cyprès &
de fenez, derriere la maifon , de retendue
des autres. Ce jardin fe
Siae, ou le jardin
& en revenant. ' i/o^.
Je deilinai auffi la vue , qui fe 13. Janv.
prefente en venant des montagnes
vers la v i l l e , avec un jardinàdroinomme
Baeg ùiae , ou ite, en deçà de la porte , dans j e -
Royal. Te m'y trouvai le z2. de quel on a enterre pliiiieurs Tom-
Mars, fête de itfi,«a'-mî,àlaquel-¡pMSî, & entr'autresMr.Sfotto'««»,
le on S'Y rend de tous cotez pourfe I membre de la Compagnie des In- pcuns,
divertir, de forte que les allées en \ies Holkndotfes, qui mourut le 2+.
U l ï ^ i u i . , ---
reffembloient à une ' foire parni
nous.
J . . „ . i rarmi Mai 1666. un François nomme dti
Je fis le tour de la ville en dehors
pour en connoître exiaemeot
la circonférence, & commençai à la
maifon des Catmes,qui eft hors des
portes au nord. Je tournai à droite
& m'avançai vers un petit pont qui
a deux arches, fous lefquelles paffe
un c a n a l , qui-vient du nordoueft,
& ferpente autour de la vill
e : il a fa fource à une demi lieue
de la vieille porte , dont on a parl
é , & coule par la plaine & parles
jardins. Ce canal eft toujours remp
l i d'eau. On trouve à une demi
lieuë delà , un autre canal, qui
vient du fud-oueft , & qui fe perd
en approchant de la ville. Il y en
a un 3=. à un quart de lieue de celui
ci i & au fud-ouëft de la ville
deux ou trois efpeces d'étangs, remplis
de joncs &: d'herbes, où un
grand nombre de canards font leurs
nids. La plupart des maifons tant
en dedans qu'au dehors de la ville
font dans un pitoyable état ; mais
la campagne de ce côté ici en eft
charmante & couverte de bleds & de
toutes fortes de grains dans la faifon
, jufques aux montagnes , qui
en font environ à -deux lieues au
E,5„J„e. fud-oueft. Cette ville a plus de
delà vil- deux lieués de tour. Lors que je
fus de retour chez mes peres , je
deftînai une belle v u e , qu'on trouvera
au num. l / i , & tout ce qui
eft de remarquable marqué par des
chifres. l. Le chemin , qui conduit
à Iffahun : 2. une petite ^chapelle
confacrée à la fceur à ' J U:
5. la chapelle i'EUe : 4. le jardin
de Chiaer-haeg : 5. le tombeau de
Ziig-Zady. 6. la maifon du Gouverneur;
7. les ruines des anciennes
Fortereffes : 8. la riviere , où
Français nommé du
Pont, & quelques autres, parmi
lefquels il y a quatre Ecclefiafti- ,
ques. Cette planche fe trouve au •
num. 176 , &: une autre au num.
1 7 7 , dellinée proche de la porte,
qui donne de ce côté-là.
V o i c i aufli la belle allée de Tc»^-
la-agkr, & de la mofquéequieft
à côté.
Deux Gentils-hommes Anglais arrivèrent
ici d'Ifpahiin au mois de
F é v r i e r , dont l'un fe nommoit Gayer
& l'autre Majnard. Nous allâmes
enfemble voir une montagne,àune
lieuë & demi de Sjie-raes, à la gauthe
de la plaine , pour y voir une
mofquée nommée Ma-zjit Madré Rj^mcs
Sideman , ou de la mere de Suieman.
Elle étoit quarrée &: avoit
18. à 20. pas d'un coin à l'autre.
On y voit encore trois portiques
femblables à ceux de Perfepolis : le
premier à l'eft ; le fécond au nordouëft,
& le dernier aunord-eft. Ils
font élevez de n . pieds, & ont fur
chaque pilaftre une figure de femme
grande comme nature, qui tiennent
quelque chofe à la main comme
celles qui font à Perfefolis. On
voit au-delTous de celui qui eft au
nord-eft, des deux côtez fur le rocher,
9. petites figures fort endommagées,
qui ne paroiifent qu'à demi
au-deflTusdelaterre; & au nordoueft
une pierre , qui reffemble à
une cuve. Tout le refte eft entouré
de pierres, qu'on y a pofées enfuite.
La phipart des pilaftres font
hors de leur place, ce qui ne peut
être arrivé que par un tremblement
de terre ; & la corniche de celui du
milieu eft fort peu endommagée.
On envoitlarepréfentationau num.
178 , & on trouve à un quart de
lieuë delà les ruines d'une muraille
nés rortereiics : o. la iivicic , uu t — - — - - _
s'arrêtent les caravanes, en allant 1 dont cette mofquee etoit ceinte.
T G M. II. 0.1 ^
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