I IS
V O Y A G E S
qui en étoientige,& en pirtitltdix-hmtiemeJiiiU
1693.de fes compagnon
3. Août, morts : mais celui-ci
en prêtant ce ferment
teur fut puni en fa pl;
Ce Mmiftre refta quelques femainés
à Nerzinskoi pour fe pourvoir
de chameaux, de chevaux, de boeufs
& de toutes les chofes neceflaires
pour la continuation de fon voya-
let. n ^xnvti le troi/iime Ao,It ì l7ll
& l'accula- Argmskoi, derniere forterefle de fa ¿„¡„éc i
Majefté Czariennc de ce côté-là. Argtins-
Elle eftfituée fur la riviere
gtm, qui a fa fource au fud-eft, fe
déchargé dans X Amur, & fert de
frontiere aux Etats de ce Prince, 6c
à ceux du Roi de la Chine.
C h a p i t r e XXVI.
Retour de Monfiem Isbrants fur lei terres, qui font fous la domination
de fa Majefié C%arienne en Tartarie.
Le voyage de Monileur/ji&i'irwij,
au delà de la Tartarie, & fon
Ambaflade à la Chme, n'aiant aucun
raport à celui de Monfieur le
Brun, aux Indes Orientales, par la
Mofcovie & la Perfe, on n'a pas jugé
à propos de fuivre ce Miniftre
au delà des Etats, qui font fous la
domination de fa Majefté Czarienne.
Cependant comme il fe trouve
plufieurs chofes curieufes & intereffantes
dans la fuite de fon
voyage, après fon retour en Tartarie,
lefquelles font de notre fules
ajou
1694. Il pa
19. Fcvr. ffte
fameufi
pire de
s'avanç;
Naun,
d e là
i-fert,
arrêt;
Arrivé
fut la
frontic
de Ta;
pou
la
dépe]
.bliger le p
:bli(
tant en cet endroit,
rtit de Peking \edixier
nell'UIC'
' vingt-
•. de la
2 l'em-
•ie. Il
¡ere de
ontiere
nd del
l s'y
de fe
îspour
oyage,
1694. & arrivai
le à Galgan ,
proch;
muraille, qi
urfepar
la Chtne de 1
i Tartn
i de là
la riv
_ & enfuite fi
• la fi
Tartarie jufqu
•au gra
dont on a déj:
L quelques jou
foir deschofesi
eceffair
¡ntinuation di
fon V
été défrayé jufques 1:
is du Roi de la Chine
; l'eft plus des qi
; mais
:ôté-l:
roit p
de fe p.
mulets
marché.
fa Majefté
. Comme c
.s cela,il av
iir de cha
; Miniftrt
,it eu foin
mx & de
ils font à bon
Cette précaution ne fut pas inutile,
car il auroit été bien embaraffé
s'il eut fait fonds fur le nombre
des chameaux & des chevaux,
qu'il avoir laiffez à Nma, dont la
meilleure partie creva enfonabfence
faute de bon fourage.
Le vingt-deitxïème Fevrier ,i\ regala
le Mandarin, qui l'avoir accompagné
jufques l à , p a r ordre du
Roifc
l u i , & de cer
te. Le iiingl
le grand defer
arrivadeuxjc
fur la petite r
n'y avoir encc
campagne, la
vancee. II s'y
& y fut avert.
fes ga: •des
de
deKallar.
gales l'att<
prit toute,
res pour 11
patrouillei
mes à chei
, &- prit congé de
IX qui étqientàfafui.
'-fixtime il entra dans Grand
•t, qui eft affreux,&
mrs amèsiTargafinia,
iviere de Jalo, où il
)re guere d'herbe à la
faifon étant peu a.
repofa quelque rems,
i de fe tenir bien fur
is le defert, aux en- '
riviere de Sadm, &
, près de 3000. Monjient
au paffage. Il
•nsneceffai-
•prisj & fit
it 60. homles
precau
être pas f
toute la r
i l , bien armez, au
de la caravane : Ausfi ne fut.
pas attaquée il continua fon voyage
le lendemain. Lors qu'il fut
parvenu aux montagnes de Jalifch,
il n'y trouva prefque point de
fourage,
& les traverfale joi:
par un grand froid , acc'
de beaucoup de neige, qu
coup fouffrir les chameai
chevaux, qui n'avoient pi
elle
,t rfuivanr
ompagné
i fit beau.
.IX & les
5ur toute
no
DE C O R N E I L L E LE B R U N .
1 6 9 4 ,
1. Fcvr,
¡ture que de l'herbe feche &
Artiiéi
d'un E,
vo,é
Chinoi;
flême. llconful
s'il fuivroit la rout
s'il feroit un détou
Tartares, qui l'att.
ftge. O n p n t c e de
que très-difficil
:et I
)rdina
¡ter les
u p a f -
'Tr L l'égard des bêtes de fomle.
11 fiiUut traverfer dehautesmonignes,
& de profonds marécages
1 fuivant ce chemin-là , pendant
t guère de fourage. ,11 y paffa 1694
&
nze jours
•xii. cha
Ì proport
quels fu
dont ils
de bonn(
produifa
Il perdit dès le prese
on di
ibérer
itoient cl
nourritui
.t nen q
urne on
iquén
If.chevaux,
is la f u i t e , leffouslefiirdeau,
rgez , & faute
;, ces deferts ne
e de l'herbe fède
le dire,
fin,
, de
& apperçilt à la pointe du ii. Mii
jour une groffe fumée , qui venoit
:d-oueft, & qui lui donna de
l'inquiétude , craignant avec raifon.
que les Tartares, qui avoient
le feu à l'herbe flétrie, ne
i'avoient fait que pour l'attaquer à
la faveur du vent & de cettefumée.
Comme fon fahit dependoit après
Dieu, de celui de Ces chameaux &
de fcs chevaux , il les fit aller
derriere une montagne, dans un lieu
¡1 y avoir de l'herbe , & où ils
ent à l'abri des fiâmes. II fit acer
en même tems, du côte d'oii
jit la fumée, 100. hommes avec
des couvertures de feurre,dontona
mtumé de couvrir les chameaux.
Ils en manquèrent même à 1;
les Tartares y aiant mis le fei
forte qu'il fût obUgé de fair
double traite, en l'état oil ils étoienr,
pour trouver un lieu où il y en eut.
La plupart des marchands qui
l'accompagnoient aiant perdu leurs
chevaux , furent obligez d'aller à
piedi & comme ceux qui reftoient,
n'en pouvoient plus, ils auroienr été
réduits à la necettîté de laiffer une
bonne partie de leurs marchandifes
dans ces deferts , s'ils n'avoient eu
la precaution de fe pourvoir d'un
grand nombre de chameaux, qu'on
• par la bride.
iprès avoir efi^uié mille
pour tâche
l'empêcher
"endroit où
.bftant toui
flame poufi
violence di
moment toi
Enfin ^
fatigues , il arriva avec une peine
inexprimable à la riviere deSadnn,
où il trouva un 'air plus temperé,&
l'herbe naiiTante. Il s'y arrêta deux
jours pourfaire repofer fes chameaux
& fes chevaux, qui n'en pouvoient
plus. Un Envoyé Chinois de lavil-
• le de Majgeeu, que l'Empereurenvoyoït
au JVaywode de Nerfmskoi,
l'y vint joindre avec une fuite d
r d'éteindre le feu, &
de s'étendre jufqu'à
étoit la Caravane. Non- Embrafc-
:es ces précautions , la "
ée avec rapidité par la tablo.
1 v e n t , détruifit en un
lté l'herbe flétrie , qui
•oit un demi-pied de haut, &
i laifli pas le tems d'enlever fes
100. perfonnes
de s'oppofer aux enti
Mongales, aiant alors
de 600. hommes.
Le quinziime Mars, il p
la riviere de Kailan, qu'il
à un gué, où r
& s'alla campc
dans une vallée.
& le mit e
< entreprife
1 de;
roupi
une I
à
l i t fo
: li
•averfa
: balTe.
delà
¡I n'y avoir pour
it elle reduifit
le en cendres , & pafl'a comme
¡clair par-defllis la Caravane. Elle
détruifit auffi quelques marchandifes,
& atteignit 14. perfonnes,
dont il ne mourut, cependant, qu'un
feul homme qui étoit Perfan. Mr.
l'Envoyé s'ctoit cependant retiré
fur une montagne , où il n'y avoic
point d'herbe, accompagné de deux
laquais , qui le couvrirent d'une
couverture de feutre.
Delà, les flames
un moment, jufque
s'étoit retiré l'Env
quelque diftance dans le
gnes 3 mais comme elle
plus de force , il n'en
peur.
Enfin l'embrafe
I en un moment
ere de Kailan ,
Caravane, il s'y ai
comme le feu av
l'herbe des enviro
brants , envoya
chercher quelqu'
pût paffer la nuit
R
i'étendir
à l'cndi
.yé Chin
:nt en
oit, où
OIS, à
: la
ent ¡
Jufqu
parveà
la rilieue
de la
•rêta. Cependant
oit détruit toute
ns, Monfieur 7ifon
guide pour
endroit où elle
Celui-ci ne revint