NOTES.
Note i , page 43.
A deux heures, nous jetâmes l’ancre par 13 brases fond de sable
vasàrd sur la côte est,à deux encablures du rivage. Jusqu’alors
tout nous avait paru paisible et silencieux dans la baie ; nous
n’apercevions aucune case, les arbres descendant jusqu’au rivage
nous cachaient toute trace d’habitation. Mais bientôt, de divers
endroits, se détachèrent des pirogues de différentes grandeurs, le
rivage se couvrit de naturels courant çà et là , et peu après nous
aperçûmes une centaine de têtes bronzées au-dessus de l’eau,
qui se dirigeaient à la nage vers nous. Ce détachement entièrement
composé de jeunes filles, se divisa en deux pelotons, dont l’un
vint attaquer la Zélée et l’autre livra combat à VAstrolabe. Je
donnai immédiatement l’ordre de tendre les filets et de placèr des
sentinelles pour défendre l’abordage. Elles nageaient d’une main,
soutenant de l’autre un petit bâton qui supportait leur vêtement,
c’est-à-dire un petit pagne que les pauvres créatures avaient
soin de s’attacher aux reins avant de grimper le long du navire.
Mais la porte était fermée : un haut filet nous entourait de son
réseau et nous garantissait contre une prise à l’assaut. Force fut
à ces naïades de se contenter de regarder à travers cette cage ira