promet de me donner un de ses hommes pour me
piloter jusqu’à Boua qui est encore sous la dépendance
de Tanoa, malgré sa distance.
Je fais faire de mon côté tous les préparatifs d’appareillage
pour quitter définitivement cette rade sur
laquelle désormais aucun motif ne saurait plus me retenir*.
Notes 34, 35, 36, 38, 3g et 4<>.
CHAPITRE XXXIII.
Traversée de Pao à Lebouka et séjour à Lebouka.
Dès cinq heures du matin je fais élonger des ancres
à jet pour nous élever le plus possible au vent, au
milieu des récifs qui nous environnent.
Une foule de pirogues nous entourent, et continuent
à commercer avec nos corvettes. Les naturels
qui les montent paraissent difficiles et tenaces dans
leurs marchés, mais en général ils y apportent beaucoup
de bonne foi.
Tanoa, malgré sa promesse, ne m’envoie point de
pilote, mais vers onze heures, un Anglais nommé
Williams se présente à bord de X Astrolabe, muni d un
bon certificat, et m’offre de me conduire au port de
Lebouka où je me décide à mouiller avant de me rendre
à Boua, et j’accepte ses services.
À deux heures nous sommes sous voiles et faisons
déjà bonne route, lorsque la Zélée touche sur un petit
banc de corail, dont elle ne peut se dégager qu à la
1838.
18 octobre.