A. Pinart, Gran|dieï, Massénat, démenti,' Çq?or,'Malief, etc. ; qu'ils r e c e n t à leur ^op'expression de
^notre reconnaissance. v;
Enfin aux résultats de notre observation personnelle nous avons joint tous les renseignements bibliographiques
qu’il nous a été possible de connaître et de nous procurer. Il nous est permis d’espérer qu’au|upe
publication réellement importante n’a échappé à notre attention et que notre livre présente à ce point de
vue le tableau à peu près complet de la littérature crânioiogiquéÿpsqu’à ngnjours.
La première livraison des Crama Ethnica a paru au mois dp ju in 1873. L’ouvrage a dono demandé
environ huit ans pour être achevé. Dans cet intervalle il a paru quelques publications touchant à des
sujets que nous avions déjà traités. Aucune d’elles ne nous apporte des faits ou des considérations de nature
à modifier les résultats généraux etlesconclusions.de nos études: Nous sommes, heureux de pepser
que .nos confrères verront dans cette épreuve subie avec succès, pour nos neuf premières livraisons une
garantie séiieuse en faveur de 1 ouvrage entier.
6 Æ A. de Q. E. H.
Je dois ajouter en mon nom personnel quelques mots à ce qui précède.
Mon enseignement au Muséum a toujours compris depuis l’origine (185S)-âemi parties distinctes. Dans
la première, je traitais les questions relatives à l’Anthropologie générale ; j’exposais en outre dans ce qu ils
ont de général, pour en bien faire comprendre la nature et la signification, les caractères des races humaines.
La seconde partie portait sur ces races elles-mêmes, étudiées successivement et avéc d étaiW ^
J’ai résumé ce que mes leçons ;ont eu de général dans diveMîouvrages, mais surtout dans le Rapport sur
les progrès de t Anthropologie m France, 1867, et dans î Espèce humaine, 1876. , _
’La seconde partie demon enseignementÿcelle.qui comprenait laSdescription'et l’hiBtoire des races, n-a
été l’objet d’aucune publication réelle. Un court appendice au Rapport que je mentionnais tout à-I’heure
et relatif aux principes généraux de la claSsiftcatiol,’ suivi de dix tableaux montrant l’application de ces
principeslgn Programme très détaillé imprimé à p rifo s d’une entreprise restée -à Pétât fie P“ j ^ ° nt
tout ce que j ’en ai fait connaîtr'e en dehors de mes cours;
Or, dans l’étude des caractères qui servent à distinguer les groupes humains, j ’ai toujours placé en
première ligne ceux que fournit la tête osseuse. Je les exposais dans mes leçons avec le détail que
comporte un cours public; je les montrais à mes auditeurs sur des pièces choisies qui les présentaient de la
manière'laplus accusée. Tous les crânes du Muséum me sont ainsi passés par les mains a plusieurs r ^ ^ ^
Cette étude m’avait conduit à un certain nombre de conclusions qui me semblaient dignes intérêt.
Aussi avais-je conçule plan d’un ouvrage Contenant la description des têtes osseuses que je considérais
comme présentant les types ethniques les mieux caractérisés, types auxquels j aurais
rattaché les modifications morphologiques secondaires. Mais, lorsque M. Hamy vi
tion son activité, que je connaissais pour l’avoir vu à l|É v fe , et son savoir, dont il avait déjà donné des
preuve?1, je i ^ X pas à étendre ce premier cadre et à entreprendre, au lieu d'un nouveau
■ ■ ■ oeuvre commune à M. Hamy et à moi, en ce sens que les idées en ont été précisées
que l’drdre dans lequel elles devaient être exposées a été arrêté, que les conclusion on é
formulées à la suite d’études et de causeries qui nous mettaient aisément] d’accord. Mars, cela fait,
réalisation de l’ouvrage est restée à bien peu près en entier à la charge H H WÊÊÊÊ du U
Jamais mon dévoué collaborateur n’a faitmême une allusion à cette inégalité f f l j g j “ “ naître
rail. Je lui dois d’autant plus, comme je me dois ic moi-même, de lu, rendre justice en faisant
tout ce qui lui appartient. a. de Q.
Muséum, 16 Août 1881.
MESURES USITÉES DANS L’OUVRAGÉ
Avant d’entrer dans le détail des observations crâuiologiques qui forment la base de ce livre, nous devons donner
au lecteur quelques courtes explications sur nos méthodes de mensuration et sur les mesures obtenues.
MESURES DU CRANE.
Capacité crânienne approchée. — La capacité des crânes a été mesurée par la méthode détaillée par Broca, dans
son mémoire sur la mensiiralion de la capacité du crâne (1). Les crânes, préalablement bien séchés (2), ont été remplis avec
du plomb n° 8 et vidés ensuite dans les récipients gradués, en suivant rigoureusement les procédés opératoires indiqués
dans le travail cité plus haut (p. 143 et suiv.). Lorsque le mauvais état des
pièces n ’a pas permis de pratiquer ces opérations, la capacité a été calculée
d’après la formule publiée par Broca en 1863 (3). Le chiffre que nous donnons
alors représente la moyenne entre le maximum et le minimum fournis
par la formule..
Projections. — Les projections antérieure et postérieure sont prises avec
la planchette à projection de Broca. Nous avons suivi cette manière de faire,
afin de rendre nos .observations .comparables à celles relativement nombreuses
prises de même façon, qui existent déjà dans la science. Nous reconnaissons
qu’il eût été préférable de donner des projections vraies, suivant le
plan horizontal alvéolo-condylien. « Une planchette sur laquelle on fait reposer
la face inférieure d’un crâne ne représente pas en effet le plan horizontal
de ce crâne qui, en avan t, la touche par le bord de son arcade dentaire, et,
en arrière, repose tantôt sur les apophyses mastoïdes, tantôt sur les bosses
cérébelleuses, tantôt enfin sur le bord postérieur du trou occipital ou sur
les condyles s ’ils sont fort saillants comme dans certaines races. » Notre
projection faciale est obtenue en déduisant de la projection antérieure tout
ce qui tombe en avant du point sus-orbitaire qui limite le crâne et
la face.
Diamètre antéro-postérieur maximum. — Plus grand diamètre antéro-postérieur
du crâne, pris avec le compas d’épaisseur (fig..1) sur le plan médian,
du point, culminant de la glabelle au point le plus saillant en arrière de l’occipital. Presque tous les crâniologues
ont adopté ce diamètre ;.il n’est pas inutile d’observer cependant que M. Yan der Hoeven et quelques autres dont nous
citons parfois les mesures dans notre texte, font partir leur diamètre antéro-postérieur de la racine du nez ; que M. Flpwer
a adopté pour point antérieur le point sus-orbitàire, enfin que dans le procédé de M. Ihering, suivi par MM. Spengel,
Meyer, etc., le même diamètre correspond à la projection du crâne posé de telle façon que le bord supérieur des arcades
zygomatiques soit horizontal, [plan de £aër)'.K ,
Diamètre antéro-postérieur iniaque. — Son .point de départ en avant est.le même que pour le diamètre maximum. ,11
aboutit en arrière à Y inion.
(1) P. Broca. Sur la mensuration de la capacité ducrâne (Mém. Soc. d’Anthrop., 2» sér. T. I, p. 63-152. 1872).
(2) Id. Etude sur les propriétés hygrométriques des crânes considérées dans leurs rapports avec la crâniométrie (Rev. d’Anthrop. T. IIr,
p. 385-444, 1874).
(3) Id. Sur le crâne de Schiller et sur l’indice cubique des crânes (Bull. Soc. d’Anthrop. T. V, p. 253-260, 1863).
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