est convexe; mais la fosse"canine est plus excàvée'(i). 'Enfin l'un des types mandibnlatres rappelle le
maxillaire inférieur fossile décrit plus haut par le léger prognathisme de son bord mcisif etd.mchnaison
de ce même bord d'avant en arrière, assez grande pour que la hauteur de Jfos, de 0", 034 à la symphyse,
s'abaisse à (T,027 au niveau de la seconde grosse molaire. Bien plus, si le moulage
que nous avons sous les yeux est exact, il n'y aurait pas d'apophyses géni, mais comme X sur les pièces précédemment étudiées, une ffs'èëtfé séparée d'une seconde dépression
i par un fort bourrelet transversal. Il n’est pis sans intérêt de faire remarquer que ces
J - ' divers caractères coïncident avec une légère saillie en triangle du menton, un certain
JT " degré d’obliquité des branches montantes,' l'extroversion de l'angle mandibulaire et
■M cette torsion du col-du condyle signalée sur le célèbre maxillaire du Moulin Quignon.
À Des mélanges ethniques, assez comparables aux précédents, paraissent avoir eu lieu
j t au sein des populations préhistoriques des ^fottes de Cesareda (2). L’un dgicrânes de
oes cavités, que M. Delgado D'a pas cru devoir figurer à cause de son mauvais état, mais
I l dont il a fait déposer le moulage dans le mu te,d e la Société d’anthropologie de Pans,
\ nous a vivement frappés par ses sinus saillants et son front oblique fuyant par en haut
^ ' et sur ies côtés. Les dimensions de cet os dbronal coïncident, d'ailleurs, assez bien avec
• jK pelles, des,crânes.fossiles dont nfp^avons donné, les mesures (,p. 20). Et quoique lés
H pariétaux'fracturés;% déformés ne permettent auoune mensuratioiRÿleur aspect uni, le
if refoulement en arrière de la saillie de leurs brites,"l'absence de ligne d’insertion nette
: p0Ur les muscles temporaux, la simplicité des sutures, rappellent assez bienlBs-.pariév
*' taux de nos crânes fossiles.
3S-.rp ^pppypo- = . ent ae la face rend impossible l'étude du pltts grand nombre denses caracsitiôn
des profils de “ » . , . ... . , . a ' àaftttv
deiixmaxUiaire.su- itérés; cependant les branches montantes des maxillaires «péneiffis .doivent-avoir ete
et la fossé canine est très-supertoietle; Sous retrouvons aussi,.sur la mandi-
Fîg. 3 f J Uupwpo- bniei la proclivité alvéolo-denfaire et. la différence Sensible de hSftteSÉtaSntre la sym-
H H et la partie postérieure de la brancbeihorizontale. Le,prognathisme maxillaire!!«
symphysairës ‘ de P “ j» c “ , , , . . ,, i_ HRHj trois maxillaires in- Rien plus marqué sur deux fragments tirés de la même grotte (ü0. 3b), et le typ
I g g f B S H mandibulaire correspondant - se retrouve sur deux, autres pièl#kave<«à prùclivitècon-
i.™ il| sidérable de la face linguale, son absence des tubercules géni remplacés par, des fossettes
sa crête myloïdienne bien accusée, sa deuxième grosse molaire égale à ta troisième :(la première
manque), sou H H H W H 0 ', 017, deuxième molaire 0", 01«®):et H B
d'avant en arrière de son bord dentaire (hauteur symphysaire
0- ,034, hauteur à la deuxième molaire 0”, 030) (fig. 34). Ajoutons
que deux autres maxillaires inférieurs servenbde transition .
entre cette forme assez analogue avec celle de notre homme
. fossile de la Naulette ou d’Aroy, et une seconde forme plus.mo-’.
p * derne dont nous réservons l’étude pour une autre partie de cet
r ouvrage.
i / Les caractères anatomiques dont il vièfft d’être brièvement
1 parlé, doivent avoir persisté avec plus ou moins de netteté jusnos
jours dans la péninsule entière. Car sur un très-petit
nombre de crânes modernes de provènanéé'êspagnolé ou portugaise, nous en connaissons plusieurs qui
fl) "Voir plus haut la description du crâne de Forbes’Quarry; . , , A mvernas
(2) Commissâo Geologien de Portugal. — Da existencia do homem no nosso solo em tempos mut remoos, 2”’°«« P
_ 1» opusculo. Nolicia âcerca das grulas da Cesareda, por J. F. N. Delgado. Lisbonne, 1867, m- avec p .
PREMIERE RACE HUMAINE FOSSILE OU RACE DE CANSTADT.
rappellent la race dont-rions avons retrouvé les -descendants déjà mêlés dans les.temps néolithiques, an
moins dans une partie de la péninsule Ibérique*. ! ,
L’Italie habitée,, comme l'Espagne, &u;x temps quaternaires par la race à laquelle nous avons rattaché
la célèbre pièce de l'Olmo, est encore la patrie de certains dolichoplatycéphales dont le diamètre antéropostérieur
peut dépasser 0" ,200 et dont l'indice céphalique descend jusqu’à 68.
Une dernière contrée oh la race de Cunstadt a vécu à l’état fossilket se trouve sporadiquement représentée,
est la Scandinavie. Le type de Stængenæs imprime parfois quelques-uns de ses caractères aux
orânes du Nord. Nous citerons, l^Jièce de Stora-Aby (OEstergoethland) décrite et figurée par Anders
Retzius (f), et le crâne du personnage historique Kai Lykke, et que l'on voit au Musée d anatomie
humaine de Copenhague, où l’un de nous l'a étudié. Il est facile de s'assurer, sur le dessin ci-joint réduit
géométriquement de, moitié, de la préseppe,criez g j dernier individu (fig. 37 et 38).dun certain nombre
des caractères propres aux hommes fossiles que nous avons c&lessus détaillés. Un autre crâne de la
même c o lf e d iS marqué A. B. 60, présente de grandes analogies avec celui de Kai Lykke.
Fig. 37. _ Crâne du danpis Kai Lykke. (ow de face, Fig. 38. — Le même crâne (vu de profil). (Moulage envoyé'au Muséum d’Ihs-
' Vzgr.). (Musée d'anatomie humaine de Copenhague.) taire naturelle de Paris, par M. le professeur Schmidt.)
Nous ferons remarquer, en passant, que l’exemple de Kai Lykke que nous venons de citer, s ajoutant
à ceux de Robert Bruce, d’O’Connor et de saint Mansuy, dont MM. Türner, Nilsson et Godron ont décrit
les crânes, démontre que l’aplatissement céphalique horizontal combiné avec une saillie bien prononcée
des sinus frontaux, peuvent se rencontrer chez des hommes civilisés, doués d ailleurs d une intelligence
égale ou supérieure à la moyenne, tandis que l’élévation considérable du crâne et 1 expansion modérée
des sinus, sont le propre de certaines races dont l’état social est demeuré jusqu à nos jours tout à fait
rudimentaire (2). Nous ne pouvons donc partager l’opinion de M. Prüner-Bey, cherchant à expliquer avec
quelques-uns de ses compatriotes par un certain degré d’idiotie, la conformation spéciale de 1 homme
du Neander (3). Les anatomo-pathologistes sérieux n’ont pas eu beaucoup de peine à détruire cette
(1) A. R etzius. Schædel ans allen Græbern iii OEstergoethland (Ethnologische Schriften. Stockholm. 1864, in-4°, p. 92 et pl. V, fig. 2).
(2) ;Voyez Busk. Trad. cit. (Nat. Jlist. Rev., 1861, p. 173).