des antres* des Pyrénées. Le, type, de Cro-Magnon a été tnentioDné.à, T9ulpns%:.à> l'état,d’expeption (4). |J
paraît se rencontrer aussi chez, certains habitants de nos landes ; bordelaises. L'un de nous a pu, constater
chez quelques-uns d'entre eux .une.dohçhfjcéphjiljo ;des plus-apparentes:.et la saillie trèsraccentuée de la
bosse occipitale, iointesà^la largeur de.la face,au développement des. pommettes, aux fortes dimensions
du maxillaire inférieur, qui caractérisent cette race, Çeg traits .étaienbsurtout très-prononcés chez, une
femme de cette contrée dont l'examen détaillé et scientifique n’a malheureusement pas été possible (2): >
dtn descendant enopre un peu plus vers le sud, nous rencontrerons les .populations basques, .ces populations,
que Retzius, puis Graliolet et,quelquesaptjSSjavaient longtemps considéréesxommepures de tout
mélange, sont reconnues,, au contraire, très-mêlées, ainsi, qu’un assez grand nombre d’autrespopulations
Fig. 98. — Crâne féminin de la grotte dé Sorde, n°.G.
(Vu de face, V* gr.)
Fig. 99. — Le même crâne. (Ft* de'profil, % gr. Colt. Ohaplain-Duparc,
Musée du Mans.)
des montagnes. En étudiant de très-près.les Basques du Labourd, M. d'Abbadie a distingué chez eux
trois types; et Fifh de nousjen a trouvé, quatre]t Cambo (Basses-Pyrénéesj(3). Nops avons;!lêu de i*üire
que.l un de ces quatre types appartient à notre race fossill. Les premiers habitants du pays basque, dont
MM. Louis Larfet et Chaplain-Duparc viennent de retrouver lesxestes dans la grotte Duruthy, à Sorde,
près Peyrehorade, reproduisent en effet, de la manière la plus frappante, les caractères de la secSnde race
quaternaire (4). Les dimensions, moyennes absolues et relatives de ces seize crânes néolithiques, comparées,
v (I) Pruner-Bey. Op. o it Mâcon, 1869, p. 39. '
| <2) A. de Quatrefages. Journ. des Savants. Avril-mai-juin 1871, p. 223. « L’élude des crânes, est-il dit dans ce passage, est
nécessaire pour confirmer ou infirme?, cps appréciations et,, malgré bien des démarches, je n’ai pu encore m’en procurer. » Les collections
de crânes landais manquent en effet complètement au Muséum, et parmi lès crânes, assez peu nombreux d’ailleurs, recueillis
dans d’autres provinces du1 midi de la France', en Périgord, en Languedoc,; etc., par Pabbé Frère, M. Paul Gervais, etc;, et donnés
ù cet établissement, il ne s’en-est pas trouvé qui rentrât dans le type que nous, étudions ici. ,.
(3) D’Abbadie, de Quatrefages, Prôner, etc. Discussion sur les types- basques,.. (Bull. Soc, d’Anthrop. de Paris* 2® s., t. IÏI d 101
et suiv. 1868.J J - • n î,i..û 3eflq ioai gof . • p ■ƒ; . ;/
(4) L’un de nous a fait de ces crânes de Sorde; et des nombreux ossements du trohc- et des extrémités qui les accompagnent, une
etude détaillée qui paraîtra dans les Bulletins de la Société iïAnthropologie de Paris pour 1874, à la suite de la description du gisement
faite par les auteurs de cette importante découvérte.
sexe à sexe (tabl. X)y aux mesures moyennes correspondantes tirées de nos tableaux Y, VI et VII,
montrent une identité presque complète de ces deux séries anthropologiques.
Ajoutons que dans les collections de crânes basques rapportés par MM. Broca et Velasco, de Saint-
Jean-de-Luz et de Zaraus, à côté d’individus rapprochés par M. Prüner-Bey des Ligures brachycéphales,
au milieu de dolichocéphales dont la place exacte est encore à trouver dans la classification, il s’en rencontre
quelques-uns qui sont assimilables, en tout ou en partie, aux dolichocéphales de Cro-Magnon,
Grenelle, Menton, etc. M. Broca, dans le mémoire sur les fossiles de Cro-Magnon auquel nous avons fait
de nombreux emprunts, avait brièvement comparé la principale pièce de la petite sérié qu’il décrivait, à
quelques-unes de celles du pays basque. Un seul individu sur deux cent cinquante Européens dont il avait
Fig. 100.— Crâne d’un Güancliedu Barranco-Hundo, Ténériffe.
. (Vu de face, i/s grand.)
- Le même crâne. (Vu de profil, */* grand. Collection Bouglinval, n° \
(École pratique des Hautes-Études.)
alors mesuré les faces, avait une largeur d’orbite égale à celle du vieillard de Cro-Magnon (0m,044)
c était un Basque de Zaraus ^ un autre de Saint-rJean-de-Luz avait l’indice orbitaire de 67,44, approché
de celui du même fossile. Un troisième Basque de la même localité que le précédent dépassait un peu en
largeur 1 énorme diamètre bizygomatique sur lequel nous avons précédemment appelé l'attention en
décrivant ce remarquable sujet (t). Mais ce ne sont pas seulement quelques-uns des caractères de la race
qui se retrouvent ainsi sporadiquement dans la population basque. Certains individus très-clair-semés
reproduisent le type presque entier, modifié sans doute dans le même sens qu’à Saint-Pierre-des-Tripiés,
mais reconnaissable encore. Un des crânes basques du Guipuzcoa, de la collection de MM. Broca et
Velasco, est fort intéressant à ce point de vue.
Les affinités vaguement établies autrefois par quelques ethnologistes entre les Basques d’Espagne et les
habitants du nord de l’Afrique, ont été confirmées par les, études anatomiques détaillées, dont ces deux
groupes ont été l’objet dans ces derniers temps. Nous ne pouvons donner en ce moment une analyse
(1) P . Broca. Loc. cil., p. 378-380.