et épouse successivement de trois rois du Bosphore
, érigea par reconnaissance une statue à
l’empereur Auguste, protecteur de PoJémon son
dernier mari (1).
C’est aussi là que, « avec la bonne fortune,
sous le roi des rois qui régnait par droit de succession,
Tibère Jules Sauromates, l’ami des Césars,
et l’ami des Romains, le pieux, Jules Pha-
nestrate, Xiliarque, posa la statue de César
(Trajan), son seigneur et maître, l’an 4*0 du
Bosphore ( n 3 de J.-C.) (2). >*
Tib. Jul. Sauromates lui-même y put sa
statue. « Le prêtre de Neptune Makar, voulant
honorer le grand roi des rois de tout le Bosphore,
T. J. Sauromates, fils du roi Reseouporis, l’ami
des Césars et l’ami des Romains, Je bienheureux......
son sauveur, lui érigea ce monument
sous la surveillance de Diophante de Panticapée
(3). »
(1) Voy. mon Voy. t. II ,p . 69, la trad. complète.Cette
inscription, gravée sur un socle de marbre veiné de bleu
et de blanc, Cépolino des Italiens, est auprès de l’église de
Taman. Long, du socle, 2 p. 7 p. 9 lig.j haut. 1 p. 7 p.;
haut, des lettres, 1 p. 3 lig.
(2) Déposée aussi à Taman. Socle de marbre blanc de
2 p. 2 p. de long; 11 p. 6 lig. de haut. Les lettres ont
1 p. î lig.
(3) Cette inscription , scellée dans le mur de l’église de
Taman, est recouverte d’un badigeon de chaux. Elle a
Deux autres monuments, quoique très-postérieurs
aux premiers, sont relatifs à l’histoire de
Phanagorie,
Le premier est un cippe de marbre blanc,
haut de 5 pieds 3 pouces 6 lignes, large de
1 pied 9 pouCes, portant une inscription en
treize lignes, écrite avec des 0 et des 6 carres ;
en voici la traduction :
« A M. Aurelius Andronicus, fils de Pappus,
qui fut jadis l’ennemi de la royauté, et a son fils
Alexartus , les archontes de là troupe des
Agrippéens Césariens souhaitent un bon voyage.
En 6o3 du B. (3o6 de J.-C.), le 25- du mois ar-
témisios,
«( Joignez vos voeux auxnôtres, vous qui passez
(i). »
Depuis Alexartus jusqu’en bas, l’inscription
avait été effacée, puis regravée, ce qui est très-
visible.
Le terme de ennemi de la royautég c’est-à-
dire de défenseur dès libertés du peuple, étonété
publiée par Clarke, t. I, p. 547> par Pallas, t. ¡11;
pl. 17, fig. 4-
(1) Ce marbre, déposé près de l’église de Taman, est
d’une belle conservation. Au bas de la pierre, se trouve
une seconde inscription plus moderne, qui indique que
cette dalle a servi pour un second tombeau : la voici : « Ici
repose le seryiteur dp Dieu , Constantin, prêtre ( tspevc )
et pasteur (v6jp.oç).