b li, de B a cira k , de Kolckoze et du cap Par-*
thênique.
Il me paraît certain que déjà, à l’époque du
premier soulèvement, et antérieurement aussi,
des masses ignées ont su se faire jour à travers
l’angle de brisure du crêt jurassique, comme on
le verra plus bas : mais l’inspection des masses
basaltiques et amygdaloïdes du cap Parthénique
(Féolente) est là pour prouver que la principale
éruption a dû se faire le long de la combe,
à la fin de l’époque du calcaire à nummulites«.
Cette éruption a détruit une partie des formations
crayeuses, et a commencé à fendre et à
façonner ce qui restait de ces formations, comme
nous le voyons aujourd’hui : elle a ouvert la plupart
des portails par lesquels le Salghir, Y Aima,
la Badrak, la Katche, etc., coulent vers la
steppe, comme en s’échappant d’une écluse.
Cette époque éruptive fut suivie par le dépôt
d’une masse considérable de marne blanche extrêmement
feuilletée (argile plastique), de 100 à
200 pieds d’épaisseur, remarquable par une absence
presque complète de fossiles, à l’exception
d’écailles de poissons et d’un petit banc d’huîtres
tertiaires qui reposent immédiatement, au
cap Pâthénique, sur le sommet des jets basaltiques.
On voit que cette marne calcaire , d’un
blanc éclatant, brillant, est une roche remaniée.
Sa nature peu solide l’a empêchée de se présenter
en falaises comme le grès vert et le calcaire
à nummulites j aussi son dépôt se reconnaît-il à
une large terrasse qui forme une combe parallèle
à la première entre le crêt du calcaire à nummulites
et celui du tertiaire récent-(i)-.
Le dépôt- de la marne blanche se termine
d’une manière fort extraordinaire, par une couche
de coquillages marins, d’eau douce et terrestres
, tels que Pleurotomes , Limnées , Pla-
norbes, Belices plebeiennes, etc. que renferme
ou que recouvre une couche plus ou moins
épaisse de cendres volcaniques et de scories.
Cette couche se remarque dans tout le pourtour
de la baie de Sévastopol, et le long du promontoire
Parthénique. Elle se retrouve jusqu’au
centre de la Crimée^près de Simferopol, où les
débris volcaniques se reconnaissent à peine,
mais ¡ou les fossiles sont toujours les mêmes.
Les dépôts de fer hydraté et phosphaté, accompagnés
des Cardiums innombrables , de
formes et d’espèces nouvelles, des My tiles, des
Lymnées, des Paladines, des Néritines, qui se
voient à Kamiche-bouroun et à Taman, paraissent
appartenir à la même époque.
Ainsi, lorsque l’Arménie centrale, hérissée de
volcans, créait pendant l’époque tertiaire ses
bassins qu’elle détachait de la mer Caspienne ou