fragmens de colonnes épars. Avec quelque attention,
je suis parvenu à retrouver ïes bases encore
en place de plusieurs de ces colonnes, qui étaient
au nombre de trois de chaque côté; des ouvertures
dans le pylône avaient servi de portée aux
soffites et corniches du portique ; j’en ai figuré
l’élévation ( pl. XLIV, fig. 7 et 8 ) *. Aux deux
tiers environ de sa hauteur, comme dans la plupart
des autres pyramides, est là fausse lucarne
surmontée de sa corniche. Les parois intérieures
du sanctuaire sont ornées de sculptures, où l’on
voit une femme ailée, dehout , derrière une plus
grande figure assise ( voy. pl. XLVI, fig. 3 );
quelques vestiges d’une suite de figures portant
des offrandes : on peut y reconnaître l’apothéose
du personnage assis; la femme ailée est son génie
protecteur ; les offrandes qu’on lui présente dénotent
F éminence de son rang. L’état de vétusté
et d’oblitération de ces sculptures ne m’a pas
permis d’en rien dessiner : sur la face principale,
au su d , est une petite inscription que je suppose
être en caractères éthiopiens.
A 26 mètres dans l’est, se trouve une pyramide
( fig. T ) de 7 mètres 31 centimètres
Son sommet a e'te' indique' par erreur aux figures n.os 11, 12,
13 , tandis qu’il appartient aux n.os 1 et 8 de la même planche.
à-peu-près, qui, comme ia précédente, a été ra-
gréée de tous points. Ses faces présentant une
inclinaison de 16 degrés, elle a par conséquent
1 2 mètres 50 centimètres [environ trente-huit
pieds et demi ]. Un petit portique avait existé,
à en juger par ses débris et par lès ouvertures
destinées à le rattacher au pylône. J en ai donné
le plan à vue d’oiseau, la coupe et les détails
(pl. XLIV, fig. 10 à 14). Le revêtement de la
face de l’ouest s’ést détaché en grande partie ;
malgré cela, la pyramide s’est maintenue dans
toute sa hauteür. Son petit pylône est un des
mieux conservés. J ’ai dessiné une vue particulière
de cette pyramide ( pl. X L , vol. i ). Le
sanctuaire est en partie comblé par la chute des
plafonds : ses murs offrent des sculptures à-peu-
près du même genre de celles dont j’ai déjà parlé.
Sur la façade principale de son pylône, sont
d’autres sculptures en creux, représentant des
châtimens % sur le côté nord, un personnage de
haute stature, debout, tient en l’air par les cheveux
sept petites figures, de la même main dans laquelle
il a une lance , Un arc et des flèches ;
de l’autre main, il lève sur elles une massue
comme pour les en frapper. Chacune des petites
figures lui tend une main suppliante et s’appuie