dartres viennent ordinairement sur les poignets
et aux pieds.
La gibbosité n’est point considérée comme
une difformité incurable. Le bòssu [ el- qasar]
est soumis au traitement banal, c’est-à-dire, à
la cautérisation par le feu : mais il est indispensable
de ïa pratiquer en sept endroits ; car l’idée
mystérieuse attachée de toute antiquité à ce
nombre sept, se retrouve ici avec bien d’autres
superstitions^ Quelque assurance que plusieurs
habitans m’aient donnée qu’il se fait parmi eux
des cures merveilleuses en ce genre, j’ai peine
à croire que l’on parvienne par ce moyen à redresser
beaucoup de bossus.
L'ouarom et le khanâzir sont des tumeurs
oedémateuses qui surviennent en différentes parties
du corps, mais principalement au cou. La
première espèce est peu grave, et l’on se contente
d’y mettre du beurre; la seconde espèce
est plus sérieuse , et Ton y remédie souvent par
l’application du fer rouge.
L'ad-daraq est un gonflement du genou ; fa
brûlure est en ce cas le remède usuel.
Le rychah est un mal de gorge, auquel on
remédie en incisant * dans la bouche avec le
rasoir.
On fait aux phthisiques [ el-khafyytah] de.
petites brûlureé sur les côtés.
Les faqyrs, par superstition , jettent leur
salive sur la tête des malheureux atteints de folie
ou d’imbécillité [ el-aguyn]; ils leur attachent
sur le corps une quantité d’amulettes -ou sachets
de cuir contenant des versets du Koran ; ils
prétendent chasser ainsi l’esprit malin qui trouble
la raison de ces infortunés.
L'oumchereychfeh est une douleur interne
que l’on ressent dans un des côtés ; le remède est
encore la brûlure.
Dans le guiezâm, espèce de gangrène, lés
doigts, m’a-t-on dit, tombent des mains et des
pieds, en répandant une puanteur insupportable :
le traitement est de même fa brûlure.
El-goub el-hammar est une éruption cutanée
qui se manifeste par de grandes plaques rouges.
El-râyah : ce sont des ulcères cancéreux qui
rongent les lèvres et le nez. Toujours la brûlure.
On emploie le rasoir pour faire au bas-ventre
de l-hydrof>ique [ ad-dobâlle] l’ouverture destinée
à en évacuer les eaux.
Voumghezeyl [l’épilepsie] , le fa lÿ [la paralysie],
le sare [ l ’hydrophobie], sont trois
maladies contre lesquelles les faqyrs épuisent en