parfums. J ’ai pris un dessin de ce bas-relief
(yo y . pl. XLVI, fig. 3). Ii représente vraisemblablement
i’apothéose d’une reine. Sur la façade
du pylône, un autre bàs-relief semble se
rattacher au même sujet. Deux personnages ,
debout, sont vêtus de grandes robes, et de l’espèce
de mantelet que porte la principale figuré
dans le bas-relief précédent; des cordons, avec
des glands aux extrémités, leur descendent des
épaules jusqu’en bas. L’un des deux personnages
tient d’une main un a rc , des flèches , et ie bout
d’une corde qui enchaîne par le cou sept petites
figures dont ïes bras sont fiés aussi ; de l’autre
main, il lève une lance, comme pour ïes frapper.
Ici ïes deux principales figures sont ceïïes de
femmes. Cette particularité est remarquable, en
ce que toutes les scènes de ce genre que nous
connaissons sont toujours représentées par des
hommes. Celle-ci semble être un témoignage de
l’ascendant des femmes dans cette partie de la
Nubie, où nous savons qu’en effet plusieurs ont
exercé l’autorité souveraine. Sous la corniche de
ïa porte, au fieu du disque qui la décore ordinairement,
on voit une petite figure ailée.
( Voy. vol. I , pi. XLVT, fig. 1 et 2 . )
Tout près de la précédente pyramide, et dans
il . n