» A ce calcaire bleuâtre succèdent les roches
» quarlzeuses micacées, et l’on peut observer les
» passages des unes aux autres; les couches qu’elles
» forment sont interrompues par des couches
.» d’actinote (1), de steatite, de dolomie et
» même de calcaire salin blanc,
» En approchant du plateau ou col, l’horn-
» blende et le grenat entrent comme partie cons-
» tituante dans la composition des, roches. Le
i» col dépassé, sur le revers du. col Perdu, côté
» d e l’Italie, on trouve le granit veiné de de Saus-
» sure, roche dominante dans toutes lés vallées
» de YOssola, et celles qui aboutissent au mont
» Pose : elle est ici en couches très-épaisses, in-
» terrompues quelquefois par d’autres couches
» de calcaires salins et de roches grena tiques,
* Il paraît que ce granit veiné, qui n’est qu’une
» modification de contexture de.Proche micacée
» quartzeuse, se prolonge presque jusqu’au lac
» Majeur, et c’est seulement sur les bords de ce
» lac que l’on trouve le vrai granit »,
Ce que nous voyons pour le granit* proprement
dit, relativement au calcaire, a eu lieu de
même pour les porphyres..
Je voyageais dans le nord de l’Ecosse, en 1784»
et je reconnus, non loin du château d’Inverari,
appartenant au duc d’Argille, à l’extrémité de son 1
(1) Qui est une amphibole.
parc, une carrière ouverte et exploitée dans le
porphyre, où l’on avait mis â jour un banc de
marbre blanc salin de dix-sept pieds d’épaisseur
moyenne, recouvert par un banc de porphyre
à fond rougeâtre, avec des cristaux de feld-spath
d’un blanc terne, et de 1 hornblende d un vert
noirâtre. Ce porphyre avait douze pieds d’épaisseur
moyenne dans toute 1 etendue de 1 accouche.
J’ai publié, dans la Relation de mon voyage en
Angleterre et en Ecosse, la description de cette
carrière; qu’on me permette cependant de rapporter
simplement ici le passage relatif aux points
de contact du porphyre avec le calcaire .ÿ cette
description fut faite a une époque ou tres-peu de
personnes s’occupaient de l’histoire naturelle du
gisement des roches.
{( La partie supérieure du grand banc de
» marbre salin, est mélangée de petites couches
» ou plutôt de linéamens de. stéatite micacée, unis
» avec les molécules du marbre, ce qui n’altère
» point sa dureté et en fait une sorte de cypohn.
» Ce mélange de stéatite et de mica, ne pénétré
» qu’à un pouce environ dans le marbre , -qui
» devient ensuite très-pur. Quant a la position
» des bancs, ces derniers forment, vers le milieu
» de la carrière, un angle obtus; la partie du
» côté gauche inclinant fortement du sud au
» nord, et celle du côté droit de l’ouest à lest:
» ce qui est le résultat de quelque grand affaisse