de grains de pèridot des volcans, oxidé
en jaune ocreux.
Du filon de lave qui coupe et qui traverse
les bancs calcaires d’une caverne
située à une demi-lieue de Cruas, dans
L'ancien Yivarais , sur xm escarpement
connu sous le nom de Quartier des
Pères du désert.
Cette lave amygdaloide est remarquable,
i.° par l’égalité, la rondeur et
la multitude des petits globules calcaires
blancs, qui ressemblent à des semences
de perles • ‘2.° par l ’oxidation presque
complète du péridot; 3.° par l’état de
la lave elle - même r qui fait mouvoir
non-seulement le barreau aimanté, mais
qui conserve le même ton de couleur que
si elleétait intacte, et néanmoins on peut
la couper aveê un canif aussi facilement
que si c’était une pierre argileuse, tendre
, tandis que les globules calcaires
n’ont éprouvé aucune altération. Ce phénomène
rend cette lave très-curieuse.
Id. Avec des globules blancs , d'ar-
ragonite radiée, translucide et brillante.
De l’île de l ’Ascension, dans une lave
noire, compacte, dure, attirable. Ces
globules, qui ne laissent ni vides ni interstices
dans les places qu’ils occupent,
ont une disposition dans leurs rayons
qui imite celle d’un éventail ouvert.
On en trouve une semblable, mais
DES PRODUITS VOLCANIQUES. 499
dont les globules sont beaucoup plus
gros> au midi de la butte volcanique sur
laquelle est situé le château de Roche-
Sauve, en Yivarais.
__ Id. A globules blancs d ’arragonite radiée ,
translucide, accompagnée d amphibole
en grains et en cristaux informes.
Dans une lave compacte , d’un noir
brunâtre, des environs du pont de Brame-
Saume, à une demi-lieue environ de
B a is , sur la route de Chaumerac, dans
l’ancien Yivarais.
L’amphibole, qui est associé dans cette
lave à l’arragonite, est d un noir fonce
très-brillant, et d’un éclat si vif qu’il paraît
comme fondu sur la surface extérieure.
J’ai dû faire mention de cette variété, a
cause du mélange de l ’amphibole et de
l ’arragonite.
___ Id. A globules d'arragonite radiée , et a,
grains irréguliers, tres—multipliés, de la
même substance blanche, translucide,
mélangée à des grains de pèridot volcanique
jaunâtre.
Dans une lave compacte de l’ile de
Bourbon, qui m’a été apportée par M. de
Berth. Cette lave amygdaloide est remarquable
par l’association de 1 arragonite
et du pèridot : ces deux substances
y sont si abondamment répandues, particulièrement
l’arragonite, qu’on peut les
considérer comme étant entrées pour 3a.