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d’hornblende laminaire très - tjoire et
brillante.
On la trouve au Mas de Puissanton,
à une demi-lieue de Chaumerac, en
Y i varais.
1 2 . ----------- Id. D’un brun rougeâtre foncé, avec une
multitude de cristaux et d’aiguilles brillantes
d’hornblende, d’un éclat aussi
vif que celui des plus belles tourmalines
noires.
Du Pic de Ténériffe; m’a été apportée,
par M. Bory-Saint-Vincent, savant naturaliste,
qui l’a recueillie sur les lieux.
S E P T I È M E S E C T I O N .
Laves porphyroïdes avec de l'hornblende et du
pèridot granuleux ( chrysolite des volcans ). 5
i 5 . ----------- Lave porphyroïde si riche en hornblende
* noire, quelle équivaut à plus du double
du poids de la lave , qui est très-pesante
elle-même. Elle renferme en outre des
grains de péridot ou chrysolithe des volcans.
Cette lave a un peu souffert par le
feu et a quelques pores. L’hornblende
qui s’y trouve en gros fragmens irréguliers,
ou plutôt en cristallisation confuse
, s’est un peu déformée sans avoir
perdu sa couleur; son éclat est un peu
moindre : le péridot est oxidé sur sa
surface, ce qui le fait paraître irisé.
Du Pic de Ténériffe, envoi de M. Bory-
Saint-Yincent.
H U I T I E M E S E C T I O N *
Laves p o rp h y ro ïd e s avec des cristaux d ’ am p h ig èn e .
(Leucite de Werner).
OBSERVATIONS SUR LES AMPHIGÈNES.
La pâte dans laquelle les cristaux d’amphigènes
sont engages dans les anciennes laves du Vésuve ,
dans celles de Caprarola, d’Albano, dans les
laves compactes prismatiques de Bolsena, en,
un mot dans celles qu’on trouve dans le territoire
de Naples, présente, non-seulement les mêmes
caractères extérieurs, mais les mêmes principes
chimiques et la même fusibilité, que celle qui
sert de base aux véritables porphyres.
Or, si l’on substituait par la pensée, des cristaux
de feld-spatb à ceux d’amphigèjie, dans la
lave dont il est question, il est évident qu’on ne
saurait les placer autre part que dans la section
des laves qui ont pour origine le porphyre. Ici
donc les amphigènes formant un système de cristallisation
particulier dans les laves qu’on trouve en
grande abondance parmi celles désignées ci-dessus,
où ces cristaux jouent un rôle analogue à celui des
feld-spatbs, il en résulte un si grand rapprochement
qu’on ne saurait les placer plus convenablement
que dans cette section, avec d’autant plus de raison
encore, que de même qu’on voit de véritables