en Vivarais , dans la commune de
I)arbre , au milieu d’un tuffa volcanique
jaunâtre, par M. Lavaletle, qui
la découvrit en faisant faire une excavation
pour creuser une source, le 8 septembre
1801.
On peut voir pour les détails, le Mémoire
que j’ai publié à ce sujet, tom .I Ï ,
pag. ü5 , des Annales du Muséum d’histoire
naturelle, où cette défense est figurée. 3. .— — — —- Des dents molaires et des fémurs d’éléplians
furent trouvés au milieu des tuffas
volcaniques, dans une vigne non loin
de la porte du P eup le , près de Rome.
M. le comte Morozo en envoya la notice
à M. de Lacépède : elle fut insérée
dans le Journal de physique, tom. L I Y ,
pag. 444.
4 . ---------- -— Une dent molaire inférieure de l ’espèce a
laquelle M. Cuvier a donné le nom de
mastodonte, et qui forme la troisième
des trois espèces de mastodonte que
Cet anatomiste a reconnu dans l ’état fossile
, fut découverte par M. de Humboltd,
dans une lave boueuse ou tuffa, du volcan
d'lmbarbura y dans le royaume de
Quitte. 5. — -----------Dents et ossemens fossiles de crocodile,
dans les tuffas de la colline volcanique
de la Favorita, à trois lieues et demie
de Yicence.
Arduino, qui le premier répandit le
goût de la géologie en Italie, fit danâ
ES P R O D U I T S V O L C A N I Q U E S . 585
le temps la découverte des ossemens de
cet animal amphibie , et publia un Mémoire
à ce sujet ; mais l’anaiomie comparée
était trop peu avancée alors pour qu’il
s’occupât à déterminer l ’espèce.
Dans un assez long séjour que je fis-a
Y icen ce, j’invitai le docteur Francesco-
Orazio - Scortigagna , naturaliste plein
de zèle et d’instruction, qui réside à
Lon igo , à peu de distance de la Favorita
, de faire des recherches suivies
pour vérifier l ’observation d’ Arduino. I l
employa des ouvriers à diverses excavations
et trouva en effet des dents et
quelques ossemens de la partie supérieure
du crâne d’un véritable crocodile
, ou plutôt de plusieurs crocodiles ;
car il y avait des dents de diverses grandeurs,
mais toutes crochues et creuses
comme celles du gavial. J ’en fis un examen
suivi et comparatif avec le docteur
Scortigagna, dans le Cabinet d’histoire
naturelle de Padone , et je ne doute
point , ainsi que ce savant, que les
dents trouvées sur la colline de la Fa-
vorita n’aient appartenu à l ’espèce de
crocodile à museau allongé, ou gavial,
dont l ’analogue vit dans les eaux du
Gange.