456 CLASSIFICATION
Analyses■ de Vdmphigène , par M. Klaproth.
Du Vésuve. De Pompeii. D’Alhane.
Silice, , . . 5o.........
Alumine. . .. 24, 25.........
Potasse. . . 09. . . ; .
M. Vauquelin fit aussi l’analyse de la même
substance : il obtint des produits semblables à
ceux qu’avait Connus Klaprotb ; il trouva de
plus la potasse dans la lave même.
14. — ———— Lave pornhyroide avec des cristaux opaques
a amphigenes d’ un blanc un peu
nacré, dont les plus gros, qui sont
en même temps les plus nombreux,
ont depuis trois lignes jusqu à, cinq,
dans leurs plus grands axes • les autres
sont plus petits.
Ces cristaux, lorsqu’on les considère
dans leurs cassures ou sur les faces
d’un échantillon qu’on a fait polir, présentent
dans leurs sections des Oe ercoares
ou des divisions qui imitent jusqu’à un
certain point les pétales de petites
roses blanches, dont la couleur tranche
sur le fond noir de la lave. L ’on peut
attribuer ces lignes transversales, à l’action
d’un refroidissement trop brusque
à l’époque où la lave était dans un état
d’incandescence ; ce qui au reste n’a
point altéré le fond de la pâte, qui est
noire, compacte, dure, susceptible de
recevoir un beau p o li, fortement atli-
PHODUIT S VOLCANIQUES . 4^7
rable, et fusible au chalumeau en un
verre noir, luisant et opaque.
Se trouve à Capo di Bove, à Capra-
rola et dans quelques parties des environs
de Naples.
Id. Avec de gros cristaux d’amphigenes
ternes et d’ un blanc mat, parmi lesquels
on en voit quelques-uns qui sont
transparens, lamelleux , et ont des
parties vitrifiées et fondues.
La lave qui enveloppe ces cristaux,
est d’un noir grisâtre; sa pâte est sèche,
âpre au toucher, semée de pores irréguliers,
et fait mouvoir, malgie cela»
le barreau aimanté ; on ne saurait attribuer
qu’à la grande activité du feu,
l ’état vitreux de ces amphigenes.
Ce bel échantillon vient des anciennes
laves du Yésuve, où l’on en trouve quelquefois
de semblables.
, Id. Avec des cristaux blancs, opaques,
ternes , et si altérés qu’ on peut les attaquer
et les réduire en sable avec
l’ ongle-, ils conservent néanmoins en.
cote leur forme , sont gros et fo r t
rapprochés les uns des autres.
La lave qui les renferme est d’un noir
terne un peu grisâtre : elle a perdu une
partie de sa dureté; mais elle fait mouvoir
encore le barreau aimanté. On voit,
au m lieu de ces cristaux d’amphigènes
ainsi altérés, des linéamens et des grains
noirs d’une substance analogue à celle