elle d^Uiie petite portion de fer qui lui est attaché,
ét que l’art n’est pas encore venu à bout de
séparer, cela paraît encore un peu problématique,
âinsî que dans le nickel : le temps et
l’expériênce pourront un jour nous éclairer à
ce sujet d’une manière plus positive.
Cobalt arsenical. Haüy, tome IV, page 200.
Contient une certaine quantité de fer et d’arsé-
hic, il est cristallisé, mamelonné, amorphe et
d’unè couleur blanc d’argent sur les cristaux,
mais un peu nuancé dé rougeâtre sur les morceaux
informes.
Cobalt gris. Haüy, tome IV, page 204. Blanc
métallique nuancé de gris, tissu très-lamelleux ;
contient beaucoup darsénié, un peu de soufre
èt un peü de fer ; on le trouve quelquefois cristallisé
, le plus souvent amorphe.
On trouve lés mines de cobalt des deux espèces
ci-dessus, à Tunaberg en Suède, en Norwége,
en Sty'rié, en Saxe.
Cobalt ootidé noir. Haüy, tome IV, page 204.
On trouve le cobalt oxidé noir dans le Tyrol, en
Thuringe, dans le Wirtemberg, en Saxe, etc.
Cobalt rouge-violet ; cobalt arséniaté. Haüy,
tome ÏV, page 216.
Il est cristallisé en aiguilles divergentes, qui
partent d’un centre commun et recouvrent leur
gangue en manière de rosettes etoilees d autant
plus brillantes que ces aiguilles sont souvent translucides.
Le cobalt rouge est aussi opaque et en efflorescence.
On en trouve de beaux échantillons près de
Schneeberg, dans les montagnes de la Saxe, ainsi
qu’à Riegelzdorf, dans le pays de Hesse.
Cobalt argenttfère. Le cobalt combiné avec
l’arsénic se présente quelquefois sous forme terreuse,
et tient alors un peu d’argent mêlé avec
de l’ocre martiale, ce qui forme des couleurs
variées de rouge, de verdâtre, de brun, de jaunâtre
, etc. On en trouve de cette espèce à Schem-
niz en Hongrie, et à la mine d’argent des Cha-
lanches, près d’Allemont en Dauphiné.
sc ï ie e l in .
M. Werner a substitué au nom de tungsteine,
celui de scheelin, comme un hommage rendu à
Scheel.
Les frères d’Elluyar,, chimistes et minéralogistes
espagnols, établirent l’existence de ce métal en le
réduisant. MM. Vauquelin et Hecht ayant retiré
et examiné avec beaucoup de soin la matière jaunâtre
qu’on obtient du tungsteine, et qu’on regardait
comme l’acide tungstique, ont donné de
bonnes raisons pour faire présumer que ce prétendu
acide n’est que l’oxide du nouveau métal
uni à la chaux dans le tungsteine, et au fer dans
le 'volfram.
MM. Vauquelin et Hecht, en travaillant sur le
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