amorphe. Lés mines de Goumèchetski, dans les
monts Oural, à quinze lieues au sud-ouest d’Ekaterinbourg,
celles deTourinski du nom de la rivière
Touria, à plus de eent lieues au nord de la même
vrille, sont celles qui ont fourniles plus riches échantillons
de cuivre natif. Patrin, qui en a visité les
grandes exploitations, nous dit aü sujet de celles de
Coumechetski, qui est aussi très-riche en belles malachites
, « Que cette mine est dans une espèce de
J> plaine, au bord d’un lac et entourée de monta-
gnes primitives. Le filon est dans une situation
3> à-peu-près verticale: il a pour mur un banc
de marbre blanc primitif dé cinq à s ix toises
23 d'épaisseur qui est dirigé du nord au sud t
•* comme la chaîne des monts OuraL
Le meme naturaliste nous apprend aussi que
les mines de Tourinski, distantes de plus de cent
lieues de celle dont je viens de rapporter le gisement
d après cet excellent observateur, se trouvent
sur la base orientale de la chaîne des monts Oural,
vers le soixantième degré de latitude, et dans une
partie qui fait un coude en s’avançant à l’est, par
une longue trainée depetites collines, et il ajoute:
« Les trois mines sont éloignées l’une de l’autre
* d’une demi-lieue, et leur filon décrit une courbe
A qui embrasse cette espèce de promontoire. La
53 roche des collines est un porphyre tendre à
» base de cornéenne, dune couleur olivâtre; à
J> cette roche succède un schiste argileux contre
» lequel est appuyé un banc très-épais de
ï bre blanc à gros grains qm sert de mur au
dion. Histoire naturelle des nnnerauï, tome V ,
naee QQ et suivante.
P le s deux beaux faits géologiques sont dignes
d’une grande attention, et la scxence a des oblx,
gâtions à M. Patrin de nous les avoir fait corn
naître dans une partie déserte et reculee ou peu
de naturalistes sont à portée d’aller puxser des o «
servations. . .
Le cuivre natif se trouve dans plusieurs mines
de la Hongrie, de la Transylvanie, de la Suède, etc*
Cuivre pyriteux; est le résultat de la combxr
liaison du cuivre, du! fier et du soufre. C est es^
pèce la plus commune des mines de cuivre; sa
couleur est ordinairement le jaune de laxton,
avecdes accidensde lündère qui lux donnent quel.
quefois l’aspect de la gorge de pigéon ou de la
queue de paon; rarement cristallisée, tuberculeuse,
mamelonnée , amorphose, souvent en grandes
masses. ^
Cuivre hépatique * paraît devoir sonorigxne
au cuivre pyriteux qui a éprouvé une décomposition
plus ou moins,avaucée. Sa-cassure- présente
des teintes de jaune mêlées de bleu,, de
violet et de verdâtre ; si l’on gratte ce cuivre avec
une pointe d’acier, la poussière qui en résulté
est rougeâtre ; la pyrite cuivreuse se trouve dans
un erand nombre de mines de cuivre.