coup de marteau heureusement donne,
il a offert un fond vif et tranchant du
plus beau rouge de chair, avec des
zones inégales d’un gris bleu, d’autres
zones d’une couleur fauve; enfin les
couches rapprochées de l’aubier sont
d’un blanc de cire, demi-transparentes,
avec quelques parties d’un beau jaune
de miel,
D es monts Carpaths , dans la Haute-«
Hongrie. Ce superbe et rare morceau ,
brillant de couleur et remarquable par
sa belle p â te, conserve la forme pt la
disposition de son organisation ligneuse,
et les fibres y sont très-distinctes , m êm e
dans la couche extérieure blanche qui
com m ence à entrer en décomposition.
La couleur dominante de ce peohstein
lign eux d’un rouge de chair tr è s -v if,
et dont les fibres sont fines et luisantes,
l’appelle l’idée d’une chair fraîche qui
aurait été coupée dans la partie des
m uscles ; cette fausse ressemblance , loin
d’être id éale, est des plus frappantes,
ainsi qu’en jugent au premier abord
tous ceux qui le voient pour la première
fois. Ce morceau curieux par ses cou-,
leurs, par sa belle Conservation et sa frai-,
cheur, est dans ma collection; il seroit
u n iq u e, si à mon retour de Styrie et de
C arinthie, je n’avais eu l’avantage d’en
offrir une portion à son Alt. lm p. le
viçe v roi d’Italie, .qui avait le projet
DE S P R O D U I T S V O L C A N I Q U E S . 6 û l
de former un cabinet particulier, et à qui
• il parut faire plaisir.
$. I I.
Silex passés à Vétat de pechstein»
— ' 1 ' Silex de la nature des pierres a fusil ordinaires
, conservant encore son faciès
et sa cassure conchoïde, étonné par le
feu qui a décoloré une partie de l’échantillon,
et Va rendu d’un blanc
mat, tandis que le reste est passé à
l’état d’un véritable pechstein d’un
gris foncé très - brillant, nuaîicé de
brun clair rougeâtre, et ayant l’aspect
et l’apparence résineuse. Infusible.
D u C antal, en A uvergne, aux Chasses ,
sous le Puy-Griou. Je dois ce beau morceau
, où les transitions du silex au pechstein
sont si bien caractérisées,à M.Grasset
, de M auriac, qui l’a recueilli lu i-
m êm e, et a eu la bonté de m ’en faire
p résent, com m e un exem ple de plus pour
prouver ce que j’avais énoncé dans mes
leçons de géologie auxquelles il avait
assisté, que l’action des feux volcaniques
faisait passer dans certaines circonstances
les bois siliceux et m êm e les silex ordinaires,
à l’état de pechstein.
Cet échantillon à cinq pouces de longueur
sur quatre pouces et dem i de largeur
, et deux pouces cinq lignes d’épais